IRM de la torsion d’annexe en pédiatrie. DESVIGNES C.(1), ASCHERO A.(1), BOURLIÈRE-NAJEAN B.(1), COLAVOLPE N.(1), CHAUMOÎTRE K.(2), GORINCOUR G.(1), PETIT P.(1) (1) Timone Enfants, MARSEILLE, FRANCE; (2) Imagerie - Hôpital Nord, MARSEILLE, FRANCE Objectifs : discuter et illustrer les signes de torsion d'annexe en IRM dans la population pédiatrique. Evaluer son intérêt. Matériels et Méthodes : étude rétrospective de 19 cas, d'âge moyen 13 ans, opérés après diagnostic de torsion d'annexe à l'IRM. Relecture des données cliniques, échographiques, des IRM, des comptes-rendus opératoires, histologiques et comparaison des deux groupes. Réslutats : le diagnostic de torsion à l'IRM a été confirmé en chirurgie dans 13 cas, dont 2 étaient des torsions tubaires isolées. 6 cas étaient des faux positifs de torsion en IRM dont 4 kystes hémorragiques de l'ovaire, une péritonite appendiculaire associée à un kyste ovarien, et un ovaire normal. L'IRM a redressé le diagnostic de torsion, non vu en échographie dans 8 cas dont 3 ovaires ont pu être sauvés par détorsion. Les signes IRM les plus fréquents en cas de torsion étaient les signes tubaires (oedème, tour de spire) et les signes d'ischémie. L'hémorragie intraovarienne en cas de torsion était corrélée en anatomopathologie à de l'infarcissement hémorragique. 38 % des torsions étaient associées à une masse ovarienne. Conclusion : l'IRM réalisée en urgence présente un intérêt diagnostic et pronostic dans les suspicions de torsion d'annexe en pratique pédiatrique.