Sinusites nosocomiales: Incidence et facteurs de risque dans un service de réanimation polyvalente

Sinusites nosocomiales: Incidence et facteurs de risque dans un service de réanimation polyvalente

COMMUNICATlONS R 117 Rl 18 kwzopnthies Sinusites nosocomiales : Incidence et facteurs de risque dans un service de kanimation polyvalente FERJANI ...

106KB Sizes 0 Downloads 105 Views

COMMUNICATlONS

R 117

Rl 18

kwzopnthies

Sinusites nosocomiales : Incidence et facteurs de risque dans un service de kanimation polyvalente FERJANI M, MOAKHAR R, DAGHFOUS M, BOUNATIROU T, MAKNI H, DHAHRI MA. Service d’Anesth&e-R&animation (HGpital Miiitaire de Tunis) 1008 Montj7euq - Tunisie.

Pnewnopathies

GASTROSTOMIE ET PReVENTION

MATERIEL ET METHODES: 76 patients admis au DAR de l’HBpita1 Militaire de Tunis sont inclus dans I’etude. Les criteres d’inclusions sont: I-Intubation et ventilation mecanique de moins de 48 h avant l’admission. 2- Ventilation mtcanique pour une duke previsible d’une semaine. 3Sonde gastrique placte par la m&me voie que l’intubation tracheale. Les criteres d’exclusion sont : 1- Traumatisme craniofacial avec hemosinus sur le scanner. 2- Antecedents de sinusite. 3- Troubles de la coagulation. Un scanner sinusien est pratique a JO et un deuxieme scanner a 57. Quand il existe une image scanographique, une rhinoscopie avec ponction des sinus maxillaires est realike suivie d’un examen microbiologique. 25 patients sont exclus de l’etude a cause d’une aggravation clinique ne permettant plus le transport en radio, decks ou sortie precoce de reanimation. L’analyse statistique a ttC faite a l’aide d’un test du x2. RESULTATS: Sur 51 patients retenus on a diagnostiqut 28 images scanographiques sinusiennes anormales sur le 2e scanner. Selon les critirres de la litttrature (In: Am J. Respir. Crit. Care Med. 1994;150:776-83) 15 patients ont presente une sinusite nosocomiale associee a un syndrome infectieux et 13 autres une sinusite radiologique. L’intubation par voie nasale est like B une plus forte incidence de sinusite nosocomiale que la voie orale. DISCUSSION: L’incidence des sinusites acquises en reanimation est de 55% des patients intubes et ventilk plus d’une semaine pouvant &tre a l’origine d’un sepsis nosocomial. Le cathettrisme des voies nasales semble Ctre un facteur favorisant. La responsabilite de ces sinusites dans la genese de pneumopathie infectieuse est difficile a prouver. Notre etude n’a pas pu degager le profil bacteriologique en raison du nombre reduit de sinusoscopies realisees.

Scanner positif Sinusite nosocomiale Sinusite radiologique * p < 0.05 vs voie orale.

Voie orale (n = 28)

Voie nasale (n = 23)

1 I (39 %)

17 (74 %) *

5 (18 %) 6 (21 %)

10 (43 %) * 7 (30 8)

PERENDOSCOPIQUE

DES DES PNEUMOPATHIES NEUROTRAUMATISti

SINUSITES ET CHEZ LE GRAVE

Le Rouzo A, Guillou YM, Heresbach Jacquelinet C, Mallkdant Y Rtanimation

Le but de notre etude prospective realis& chez des patients ventiles pendant au moins une semaine est d’evaluer l’incidence des sinusites nosocomiales, le role des facteurs favorisants, les images scanographiques et le profil microbiologique des sinusites.

809

ORALES

Chirurgicale

; CHRU.

D. Rennes

: Chez le patient ventilk, un Introduction lien semble Btabli entre presence de sondes nasales, sinusites maxillaires et pneumopathies (Crir. Care Med. 1993 ; 21 : 1132-1138). Or, I’infection pulmonaire chez le neurotraumatise severe (Glasgow < 8) aggrave la morbidite neurologique (.I. Neurosurg. 1992 ; 77 : 901-907). Nous avons &udiC l’int&r&t de la gastrostomie perendoscopique (GPE) associee a une intubation orotracheale pour prevenir ces complications infectieuses. Matdriel et mkthodes : Aprks accord d u CCPPRB, 18 traumatises crlniens graves ont et6 inclus dans l’etude. D&s la prise en charge, ils ont btneficie d’une intubation orotracheale avec pose dune sonde orogastrique. A J2, les patients ont BtB randomis& entre sonde nasogastrique (SNG, n=9) et GPE (n=9). Entre J2 et J14 ont 6te colligees les sinusites (TDM et ponction) et les pneumopathies infectieuses. Le test statistique est le test exact de Fischer. Rksultats : Le nombre de complications infectieuses sinusiennes et pulmonaires est moindre dans le groupe B, mais non significatif (Tableau). Les 7 patients indemnes de sinusite n’ont pas present& de pneumopathie ; les 6 patients porteurs d’une pneumopathie avaient toujours une sinusite (p