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Figure 1. Carcinome épidermoïde du dos de la main. Collection P. Guillot.
risque de nécrose. L’orientation des lignes d’incision tient compte du grand axe lésionnel comme du respect des lignes de moindre tension cutanée (LMTC). Le rapport classique largeur/longueur égal à 1/3 est le plus souvent insuffisant et se rapproche davantage de 1/4. La cicatrisation dirigée n’est que rarement applicable du fait de l’exposition de structures nobles avasculaires comme les tendons, ou de la surface trop étendue de la PDS. En l’absence de possibilité de suture directe, la greffe de peau totale est préférée à la greffe de peau mince en raison de sa faible rétraction et de son meilleur résultat esthétique. Elle est très souvent indiquée chez les patients âgés, à la peau atrophique et fragile, pour qui les lambeaux d’autoplastie sont de réalisation plus délicate (Fig. 1). Différents types d’autoplasties locales peuvent être proposés : lambeau d’avancement—rotation, plastie de rotation pure, lambeaux de transposition de type rhomboïde. Décrit par Behan en 2003, le lambeau perforateur en îlot de type « keystone » a été développé depuis en France par Pélissier. C’est un lambeau trapézoïdal, composé de deux plasties en V—Y opposées. Dans la région de la main où le réseau profond est inexistant, la richesse du réseau superficiel pallie ce manque.
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.04.052 PLT-03
Spécificité des réparations des tumeurs de la face palmaire mains et doigts J. Pouaha Service de dermatologie, CHR de Metz-Thionville, Metz, France Mots clés : Doigts ; Mains ; Tumeurs La réparation des pertes de substance de la face palmaire de la main et des doigts après exérèse des tumeurs doit tenir compte des spécificités anatomiques et des caractéristiques fonctionnelles qui sont variables selon le siège. Particularités anatomiques.— La peau de la face palmaire de la main et des doigts est épaisse et résistante. La peau palmaire recouvre les pédicules vasculo-nerveux, l’appareil fléchisseur et sa gaine synoviale, ainsi que ses poulies, les structures ostéoarticulaires et ligamentaires sous-jacentes. Les unités fonctionnelles de la main doivent être prises en compte. Traverser un axe de tension dynamique peut engendrer la formation de brides ou des cicatrices hypertrophiques. Les voies d’abord doivent idéalement passer dans les limites inertes des unités
JDIP 2014 fonctionnelles ou être réalisées de fac ¸on brisée à leur jonction et/ou associées à des plasties en Z. Particularités chirurgicales.— — Face palmaire main : peau épaisse, peu élastique « venant mal », entraînant des difficultés de fermeture. On respectera impérativement les lignes d’incision centrées sur les plis palmaires de flexion. — Face palmaire doigt : il faut respecter absolument les plis de flexion qui ne doivent pas être incisés perpendiculairement pour entrer les brides secondaires. En cas d’impossibilité, on pratiquera une plastie en Z. — Particularités de la plastie en Z au niveau des doigts : si l’incision touche deux plis de flexion, il faut mettre en place deux plasties en Z. Il vaut mieux dessiner des angles de 45◦ plutôt que des angles de 60◦ qui entraîneront des lambeaux se transposant plus difficilement sur cette peau rigide. On peut diminuer le risque de souffrance vasculaire en arquant les branches du Z. — Dangers des rapports anatomiques (vaisseaux, nerfs, tendons). — Mobilisation précoce car risque de raideur du doigt et d’algodystrophie. Techniques de réparations.— — Exérèse—suture : test de la pince qui permet d’apprécier l’excès cutané (souvent limité) pour une exérèse—suture. — Cicatrisation dirigée. — Greffe de peau totale : — Il faudra éviter les greffes à cheval sur un pli de flexion et on placera les limites de la greffe dans les plis de flexion. — Plastie en Z, lambeau d’avancement—rotation et îlot. Conclusion.— La réparation des pertes de substance de la face palmaire de la main et des doigts après exérèse des tumeurs doit tenir compte de ces spécificités pour éviter les complications telles les brides, les lésions vasculaires et nerveuses. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.04.203 PLT-04
Les peelings dans le rajeunissement des mains A. Thioly-Bensoussan Paris, France Mots clés : Rajeunissement des mains ; Peelings Le traitement anti-âge des mains comprend la cosmétologie, le traitement des troubles pigmentaires (avec cryothérapie, lasers pigmentaires, IPL et peelings) et le traitement de l’atrophie épidermique et dermique avec l’hydratation par mésothérapie et la volumétrie par acide hyaluronique, lasers de tightening et radiofréquence. Du fait de la pauvreté en annexe de la peau des mains, les peelings moyens ou profonds sont à proscrire : quand on veut traiter tout le dos de la main les peelings utilisés sont plutôt à base d’acide trichloracétique (TCA) 15 à 20 % ou d’acide salicylique ou Jessner. On peut utiliser ponctuellement sur les lentigos solaires du TCA à50 ou 70 %. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.04.210 PLT-05
Les techniques de comblements de la main Abstract non communiqué http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.04.211 PLT-06
Esthétique médicale et cosmétologie des ongles E. Duhard Cabinet, Tours, France