418s
P’oaters
(12/21), IgA (6/21) DU IgM (XI) (dont un patient IgA + IgG). Les thkrapeutiques utiliskes sent habituellement d&evantes. L’Cvolution favorable persistante sous corticoi’des de notre observation n’a ktC qu’exceptionnellement rapportke. Conclusion : L’OAN acquis avec autoanticorps anti-C I -
Superantigbe P Andre’,
‘Service du Pr Herson. h6pital de /a .%/p&&e, 75013 Paris ; ‘service du Pr Kazatchkine : h6pital Broussais, 75014 Pans. France
et immunodbpression
lice au VIH
V Faucherre’, P Portales2, C Mallol*, E Oziol’, S Riviere’, F Blanc’, F Janbor?, J Reynes3, J Clot’
La kplication retrovirale est 100 fois plus importante dans les lymphocytes CD4 VP 12 (CD4 Vb) que dans les autres CD4. Ces CD4 sent sClectionnCs par I’effet superantigene (sAg) du cytomkgalovirus (CMV) [I]. Aprks stimulation par un sAg, une lymphoptnie TVb spkifique peut survenir. et pourrait ctre un mkanisme impliquk dans la genkse de la IymphopCnie CD4 du VIH [Z]. Nous avons rCalisC une Ctude cas-tCmoins (46 malades VIH+, dont 65 % non sida et I5 tCmoins) dont les objectifs Ctaient de : prkciser la prevalence du phknotype VP I2 sur les CD4 : rechercher une liaison significative entre CD4 Vb et le statut CMV, I’CvolutivitC clinique. immunologique et virologique de l’infection 2 VIH. Un anticorps monoclonal anti-VP I2 puis une lecture en cytomktre de flux sur I 000 CD4 circulants ont ktC utilisCs. Aucune corrClation n’a ktt! retrouvee entre I’importance de la lymphopenie CD4 et l’expression de VP 12. Aucun lien
Spondylodiscite
saris affection dysimmunitaire associke. constitue une affection rare. Nous rapportons une observation originale d’&olution favorable sous corticothkrapie.
INH
significatif n’a pu Ctre montrC entre I’CvolutivitC clinique et biologique de l’infection B VIH et le taux de CD4 VP. La responsabilitC du CMV dans la sklection de ces CD4 VP n’a pas &!dCmontrke en dehors du cas de laprimo-infection BCMV. La mise en Cvidence d’un effet sAg par phknotypage VP du TCR des LT est delicate puisqu’un m&me superantigkne est capable d’induire une prolifkration et une dkplttion de la population de LT selon le moment de l’interaction. Si un tel effet existe au tours de l’infection & VIH, il ne semble pas intervenir de manike importante dans la pen&e de la lymphopknie CD4. I
2
D Dobrescu et al. Crll 1995;82:753-63 0 Meyer. Prvssr Mrd 1995;25: I 17 1-7
’ lnstitut de medecine infeme, 21aboratofre d’immunologie, 3sewice d’infectioloqe, CHU Saint-iloi, 2. avenue Berftn-Saris, 34295 Montpelier cedex 5. France
h Candida ; une complication K Chemlal’,
V Joly’, 0 Launay’,
L’incidence des infections profondes ?I C’andidrr est en augmentation depuis la dernikre dkennie. Ce sont des infections graves qui surviennent le plus souvent chez des patients immunodCprim& Les spondylodiscites B C~ndi& .sp sont des complications rares des candidkmies. Nous en rapportons un cas. M B. 73 ans, est admis pour paresthksies des extrCmitCs et douleurs lombaires. Dans les and&dents, on relkve un pontage coronarien realis I an auparavant compliquk d’infections nosocomiales acquises en r&animation (pneumopathies bactkriennea, septicernie j Cundida albicans). L’examen clinique est saris particularit& La VS est sup& rieure & 100 mm. Les clichks du rachis retrouvent un aspect hyperdense des vertkbres D 1 I et D 12 et un pincement discal. L’imagerie par rksonance magnktique (IRM) confirme la suspicion de spondylodiscite. La ponction discale avec lavage retrouve du Calbicuns. Le patient est trait& par amphotkricine B et 5-FC pendant 2 mois puis par tluconazole
P Perney’,
JP Laissy’,
rare des candidkmies PYkni’
(200 mgij) pendant I8 mois. Les douleurs lombaires et le syndrome inflammatoire rkgressent apt& I mois de traitemerit. L’IRM apt& 6 mois ne retrouve que des lesions SCquellaires. fliswssion : Les spondylodiscites %Candidu sp surviennent le plus souvent aprks un episode de candidkmie souvent ancien qu’il est important de rechercher car le dClai entre la candidernie et l’apparition d’une localixation rachidienne peut &tre de plusieurs mois (1 an chez notre patient). La symptomatologie est souvent pauvre, se rCsumant ?I des douleurs rachidiennes isokes. Dans une revue rkente colligeant 52 cas retrouvks dans la litterature (Hennequin et al. C/in Infect Di.c I996;23: 176.8), C ulhicans est le plus souvent en cause et la region lombaire est prefCrentiellement concernke (SO % des cas). Le diagnostic repose sur la mise en Cvidence du champignon par ponction ou biopsie du disque atteint. Le traitement initial repose classique-
Posters
ment sur I’amphotCricine B associCe ou non j la flucytosine, les imidazolCs (fluconazole) itant utiliw% en relais. Des cas de guCrison avec le tluconazole utilisC seul sent rapportCs. La durCe du traitement n’est pas codifiCe. les critkres
Poster
deguCrison diologiques. ‘Servfce Huchard,
reposant
SLITdes arguments
de m6deone interne, 2radiologie. 75877 Paris cedex 18, France
cliniques
et ra-
hepftai Bichat, 46 rue Henri-
25
Deux cas de prothese P Chazerain’,
totale de genou infectke
N Desplaces’,
C Vinciguerra’,
Les surinfections de prothttse articulaire h Cnr~clitla alhicw~s (CA) sont exceptionnelles. Nous en rapportons deux observations. Obsewutim noI : Une femme de 80 anx est opCrCe en I989 d’une prothkse totale de genou pour une gonarthrose. Un descellement septique prCcoce 2 staphylocoque coagulase nCgatif conduit j une premibre repri\e chirurgicale en decembre 1990 avec un remplacement prothktique cn un temps. La mise en Cvidence de plusieurs colonies de CA sur la culture d’un des redons a conduit a dCbuter un traitement par kktoconazole. L’Cvolution est cependant dkfavorable avec la perxistance d’un genou tumCfi& limit6 et douloureux conduisant ?I une deuxikme reprise chirurgicale en septembre 199 I consistant en I’excision des tissus infect& et la mise en place d’une prothkse de reprise en un temps. Tous les prCl& vements peropCratoires montrent la p&ewe de nombreuses colonies de CA et I’absence d’autre agent pathogkne. Un traitement par fluconazole est d&bud et maintenu de faGon definitive. L’Cvolution est favorable avec un genou restant dircr&tement douloureux, limit& autorisant la marche. Ohsrr~wior~ no2 : Une femme de 70 ans atteinte d’une polyarthrite rhumatoi’de destructrice au stade skquellaire, traitCe par une CorticothCrapie g faible dose, est opCrCe d’une prothkse totale de genou en I99 I. Cette intervention
Poster
4195
P Mamoudy3,
5 Candida albicans P LBonard3,
JM Ziza’
se complique d’une suppuration prCcoce au niveau de la cicatrice avec isolement de CA sur un Ccoulement par une fistule. Une ponction articulaire du genou prothkst met en Cvdence plusieurs colonies de CA. La malade est rCopCrCe en 1993 avec l’ablation de la prothkse et mise en place d‘une prothese de reprise dans le m&me temps. De nombreuses colonies de C,4 sont retrouvCes sur I’ensemble des prCl&vements peropCratoires. Un traitement par fluconazole est dCbut&. L’kvolution est difavorable avec la persistance d’une infection prothetique % CA avec fistulisation chronique et exposition de la prothese. Ce:, deux cas de sepsis prothttique B CA sent issus d’une serie de 232 proth&ses infectees suivies dans le m&me Ctablissement. Sei7e autres cas de prothkse infectCe ?I CA sont rapport.& dans la litttrature. Le genou est la principale localisation (huit cas) suivi de la hanche (six cas) puis de 1’Cpaule (deux cas). Le traitement comporte toujours un changement de prothkse associe ?I une antibiothkrapie. La frCquence des co-infections est Ziremarquer. L’Cvolution est souvent dCfavorable malgrk une antibiothkrapie adaptee prolongCe.
‘Service de m8deone inteme et rhumato/og/e, 2/aboratoire de bactkrtolog/e, %ewlce de chirurgie OrthopGdique, hbpp,ta/ de /a Croix-Saint-Simon, 75960 Paris cedex 20, France
26
Spondylodiscites TB Nguyen’,
N Galezowski’,
Nous rapportons I I cas de spondylodiscite B GM&/U nlbicons (SCA), rCsultat d’une enqu&te rCalisCe aup& de 30 services de medecine interne et de rhumatologie. Huit patients (2 I ?I35 ans) sent toxicomanes par voie intraveineuse, dont trois sont Gropositfs pour le VIH. aucun n’a de sida, ni candidose, ni traitement par le tluconazole (F). Les autres patients ont plus de 50 ans : I’un a un cancer de la vessie, un autre est diabCtique et a une candidurie puis une pyClon&-
51Candida albicans J Crouzet’,
F Laroche3,
P Blanche’
phrite & CA trait&e par F 14 jours. le troisikme prCsente une colectomie compliquCe d’une septicernie ?I CA traitCe par F 14jours. Le diagnostic est fait en moyenne 2,6 mois apr&s le dCbut des douleurs dans les deux groupes. Une tempkrature au dessus de 38 “C et un amaigrissement sont trouvCs une fois sur deux. Une radiculalgie est notCe une fois. Trois folliculites (CA present une foix), une ChoriorCtinite sont observCes chez