Stéatohépatite non alcoolique, IL-17A et psoriasis : un ménage à trois délétère ?

Stéatohépatite non alcoolique, IL-17A et psoriasis : un ménage à trois délétère ?

S286 9 Stéatohépatite non alcoolique, IL-17A et psoriasis : un ménage à trois délétère ? P. Vasseur ∗ , L. Serres , I. Petit-Paris , J.-F. Jégou , M...

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S286 9

Stéatohépatite non alcoolique, IL-17A et psoriasis : un ménage à trois délétère ? P. Vasseur ∗ , L. Serres , I. Petit-Paris , J.-F. Jégou , M. Pohin , A. Delwail , F. Morel , C. Silvain , J.-C. Lecron Laboratoire LITEC, B36, Pôle Biologie Santé, rue Georges-Bonnet, 86073 Poitiers cedex, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Vasseur) La stéatopathie hépatique métabolique (SHM), dont la forme inflammatoire correspond à la stéatohépatite non alcoolique (NASH), est 2 fois plus fréquente dans la population psoriasique ; sa présence pourrait aggraver l’atteinte cutanée. Notre objectif est d’étudier l’impact de la NASH dans un modèle murin de psoriasis induit par l’application topique d’imiquimod (IMQ). La NASH est induite par un régime hyperlipidique enrichi en acide cholique de 11 semaines ; de la 9e à la 11e semaine, les souris rec ¸oivent tous les 2 jours une application cutanée d’IMQ. Avant induction du psoriasis, les souris recevant le régime hyperlipidique présentent une peau érythémateuse associée à une surexpression cutanée d’IL-17A. Après traitement par IMQ, l’inflammation cutanée est plus sévère chez les souris NASH que chez les souris recevant un régime standard : le score clinique est augmenté, l’épaississement épidermique est plus important (62 ± 9 ␮m vs 90 ± 10 ␮m, p < 0,05), et les expressions cutanées d’IL-17A, d’IL-22 et du peptide anti-microbien S100A9 sont majorées. L’injection sous-cutanée d’IL-17A chez les souris recevant un régime standard et traitées par IMQ conduit à un phénotype similaire. Ces données montrent que la NASH est associée à un état pro-inflammatoire latent de la peau, et que sa présence aggrave la dermatite psoriasiforme induite par l’IMQ. La surexpression cutanée d’IL-17A associée à la NASH pourrait expliquer cette exacerbation. Mots clés Psoriasis ; Stéatohépatite non alcoolique ; Interleukine-17A Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2015.04.029 10

Étude de phase II évaluant la non-infériorité du dispositif Flexitheralight® par rapport à la photothérapie dynamique classique C. Vicentini 1,2,∗ , J.-B. Tylcz 2 , C. Maire 1 , N. Betrouni 2,3 , S. Mordon 2,3 , L. Mortier 1,2,3 1 Clinique de dermatologie, CHRU de Lille, Lille, France 2 Inserm ONCO-THAI U1189, Lille, France 3 Université de Lille, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Clinique de dermatologie, 1, rue Michel-Polonovski 59037 Lille cedex, France. Adresse e-mail : [email protected] (C. Vicentini) Introduction La photothérapie dynamique est un traitement efficace et simple pour les kératoses actiniques multiples du visage et du scalp, avec d’excellents résultats cosmétiques. Cependant, la tolérance de ce traitement est médiocre, une douleur intense à type de brûlure est souvent décrite par les patients. De plus, les échecs de traitement pourraient être expliqués par le manque d’homogénéité de la lumière délivrée à la surface de la peau. Matériel et méthodes Un dispositif lumineux flexible textile a été mis au point, Flexitheralight® , dans le but d’améliorer l’efficacité et la fiabilité de la photothérapie dynamique. L’évaluation de ce dispositif est en cours dans une étude de phase II qui se déroule au sein du service de dermatologie de Lille. L’objectif principal

CARD 2015 est de montrer la non-infériorité du dispositif Flexitheralight® par rapport au dispositif classique (lampe LED Aktilite® CL128, Galderma). L’objectif secondaire est de montrer la meilleure tolérance du dispositif Flexitheralight® . Quarante-deux patients présentant au moins 10 kératoses actiniques du scalp et front sont en cours d’inclusion. Après randomisation, chaque patient est traité par Flexitheralight® d’un côté et photothérapie dynamique de l’autre. Le dispositif Flexitheralight® semble montrer une efficacité avec des scores de douleurs bas. Conclusion Flexitheralight® pourrait offrir une alternative efficace et bien tolérée aux LEDs pour le traitement des kératoses actiniques du scalp par photothérapie dynamique. Mots clés Kératoses actiniques ; PDT ; Textile lumineux Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2015.04.030 11

Évaluation de la dose de lumière délivrée au cours du traitement de kératoses actiniques du scalp par photothérapie dynamique C. Vicentini 1,2,∗ , J.-B. Tylcz 2 , C. Maire 1 , N. Betrouni 2,3 , L. Mortier 1,2,3 , S. Mordon 2,3 1 Clinique de dermatologie, CHRU de Lille, Lille, France 2 Inserm ONCO-THAI U1189, Lille, France 3 Université de Lille, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Clinique de dermatologie, 1, rue Michel-Polonovski, 59037 Lille cedex, France. Adresse e-mail : [email protected] (C. Vicentini) Introduction Le traitement par photothérapie dynamique des kératoses actiniques nécessite l’application de METVIXIA® et une illumination par une source de lumière rouge. Il est recommandé de délivrer une dose totale de 37 J/cm2 à la surface des lésions. Nous nous sommes intéressés à la dose réellement rec ¸ue par chaque lésion au cours de ce traitement. Méthode Nous avons inclus dans notre étude 13 patients consultant dans le service de dermatologie de Lille pour recevoir un traitement des kératoses actiniques du scalp par photothérapie dynamique dans le cadre d’un essai clinique. Nous avons identifié les lésions et réalisé un traitement par photothérapie dynamique avec la lampe Aktilite® CL128 (Galderma) après application topique de METVIXIA® pendant 3 h. Des mesures d’irradiance ont été réalisées avec un wattmètre (OPHIR LASER STAR® ) en regard de chaque kératose pendant la phase d’illumination. Le résultat obtenu en mW/cm2 était multiplié par la durée d’illumination, permettant d’obtenir la dose de lumière rec ¸ue. Résultats D’importantes variations de la dose de lumière rec ¸ue ont été observées selon la localisation des lésions. La fluence moyenne était 17,6 J/cm2 (SE = 10,36 J/cm2 ) soit environ 50 % de la dose recommandée. La fluence atteignait au maximum 36 J/cm2 sur le vertex et au minimum 1,62 J/cm2 sur la tempe. Conclusion Cette étude confirme la difficulté de délivrer une illumination homogène sur un scalp avec une source lumineuse plane. Mots clés Kératoses actiniques ; Photothérapie dynamique ; Irradiance Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2015.04.031