Syndrome de Brown-Séquard révélant un infarctus médullaire secondaire à une dissection vertébrale

Syndrome de Brown-Séquard révélant un infarctus médullaire secondaire à une dissection vertébrale

S98 r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 3 S ( 2 0 1 7 ) S81–S132 Conclusion Le coût moyen de prise en charge hospitalière des AVC au Cameroun est ...

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Conclusion Le coût moyen de prise en charge hospitalière des AVC au Cameroun est très élevé, représentant 17 fois le salaire minimum. Il est deux fois plus élevé pour les hémorragies. Mots clés Économie ; Coût et analyse de coûts ; Accident vasculaire cérébral Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2017.01.153 R10

Profil évolutif des céphalées après hémorragie méningée au service de neurologie Befelatanana Antananarivo

Nomena Finiavana Rasaholiarison ∗ , Santatra Ratsitohara Razafindrasata , Jenny Larissa Rakotomanana , Julien Razafimahefa , Noel Zodaly , Alain Djacoba Tehindrazanarivelo Neurologie, faculté de médecine, Tananarive, Madagascar ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : noux [email protected] (N.F. Rasaholiarison) Introduction Pouvant être sévères et persistantes, les céphalées au cours des hémorragies méningées nécessitent une prise en charge adéquate. Mais nous avons peu de données concernant leur évolution et leur traitement. Objectifs Nous avons voulu décrire le profil évolutif de ces céphalées pendant la 2ème et 3ème semaine d’hémorragie méningée, l’existence ou non de complication ainsi que les antalgiques administrés. Patients et méthodes C’est une étude descriptive rétrospective allant de janvier 2013 au juin 2016 au service de neurologie Befelatanana Antananarivo. Les caractéristiques socio-démographiques, les intensités des céphalées (par Echelle Visuelle Analogique de la douleur ou EVA) et les antalgiques administrées étaient collectées. Nous avons comparé les patients avec et sans complications de leur hémorragie méningée. Les données étaient traitées par le logiciel SPSS 20. Résultats Trente patients ont été retenus, dont la moyenne d’âge était de 49,70 ans avec une prédominance féminine (57,7 %). Les patients présentaient des complications dans 80 % des cas. Les céphalées étaient plus intenses pour les patients avec complications (médiane de douleur 6/10 et 3/10 contre 3/10 et 1/10 au cours 2ème et 3ème semaine). Le traitement antalgique injectable fut plus fréquent chez les formes non compliquées que compliquées (83 % contre 62 %). Discussion Certes notre étude a un faible nombre d’échantillon mais c’est la seule existant à Madagascar et celle qui étudie les céphalées jusqu’à la 3 ème semaine après hémorragie méningée, en hospitalisation. Le problème qui demeure même dans la littérature est la persistance de la douleur malgré les antalgiques et le non existence de protocole précis pour celle-ci. Conclusion Les céphalées des hémorragies méningées étaient persistantes même 3ème semaine après. Les patients présentant des complications avaient des céphalées plus sévères. Une recommandation concernant les antalgiques est nécessaire en cas d’hémorragie méningée. Mots clés Hémorragie méningée ; Céphalées ; Antalgiques Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2017.01.154

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Dégénérescence wallerienne au niveau des pédoncules cérébelleux moyens après un AVC pontique

Mohamed Chbicheb ∗ , Geneviève Fourcade , Hafida Touzani , Diana Ratiu , Cristina Simian Neurologie, centre hospitalier. De Narbonne, Narbonne, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Chbicheb) Introduction La dégénerescence wallerienne concerne aussi le système nerveux central. Nous rapportons l’observation d’un patient qui a présenté un AVC ischémique pontique et développant par la suite une atteinte des pédoncules cérébelleux moyens. Observation Il s’agit d’un patient âgé de 78 ans admis en janvier 2016 pour hémiparésie gauche. Il a comme antécédents une HTA, fibrillation auriculaire paroxystique, cardiopathie ischémique, diabète non insulino-dépendant, plusieurs AVC avec hémiparésie droite spastique séquellaire, endartériectomie carotidienne droite. L’IRM encéphalique était en faveur d’un AVC ischémique constitué protubérantiel droit. Le patient a été réadmis en juin 2016 pour trouble de la déglutition et de la vigilance avec suspicion d’un épisode infectieux broncho-pulmonaire. L’IRM encéphalique montrait un hypersignal symétrique en diffusion et FLAIR au niveau des pédoncules cérébelleux moyens mis sur le compte d’une dégénerescence wallerienne des fibres ponto-cérébelleuses. Discussion La dégénerescence wallerienne au niveau cérébral est considérée plus lente qu’au niveau périphérique. L’atteinte bilatérale des pédoncules cérébelleux moyens est expliquée par le trajet croisé des fibres ponto-cérébelleuses. Plusieurs cas ont été rapportés. Le diagnostic différentiel fait discuter un AVC récent, maladie de Wilson, encéphalopathie hépatique, myélinolyse extra-pontine, atrophie multisystématisée, prémutation X fragile. Conclusion La dégénérescence wallerienne après un AVC est un diagnostic à évoquer devant un hypersignal symétrique des pédoncules cérébelleux moyens à l’IRM. Mots clés Pédoncules cérébelleux moyens ; Dégénérescence wallerienne ; AVC pontique Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2017.01.155 R12

Syndrome de Brown-Séquard révélant un infarctus médullaire secondaire à une dissection vertébrale

Graziella Hoguin 1,∗ , Léna Le Verger 1 , Clarisse Scherer-Gagou 1 , Sophie Godard 1 , Aldéric Lecluse 1 , Matthieu Labriffe 2 , Christophe Verny 1 1 Neurologie, CHU de Angers, Angers, France 2 Radiologie, CHU de Angers, Angers, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Hoguin) Introduction Nous rapportons le cas d’une patiente de 33 ans présentant une dissection de l’artère vertébrale gauche compliquée d’infarctus médullaire et d’infarctus cérébraux de territoire vertébro-basilaire, présentant cliniquement un syndrome de Brown-Séquard. Observation Une patiente de 33 ans se présenta aux urgences, 18 jours après un accouchement par césarienne compliquée d’une hémorragie vésicale, avec une monoparé-

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sie du membre inférieur gauche installée progressivement en 1 heure environ. L’examen clinique retrouvait un syndrome de Brown-Séquard incomplet avec un déficit moteur du membre inférieur gauche, une hypoesthésie thermoalgique du membre inférieur droit et un niveau sensitif T4 à droite et T10 à gauche. Elle décrivait depuis 5 jours, des cervicalgies gauches ainsi que des douleurs neuropathiques intermittentes des membres supérieurs, et depuis son accouchement, quelques sensations vertigineuses très brèves, positionnelles. L’IRM médullaire initiale (séquences T1 spin écho sans et avec injection de Gadolinium et T2 spin écho) était normale. L’IRM cérébrale révéla de multiples infarctus d’âges différents dans le territoire vertébro-basilaire. Le scanner des troncs supra-aortiques montra alors une dissection vertébrale gauche. Une deuxième IRM médullaire, avec séquence de Diffusion, réalisée 48 heures après la première, confirma l’infarctus médullaire en C7-T1 dans le territoire de l’artère spinale antérieure. L’évolution clinique fut favorable. Discussion L’infarctus médullaire est une complication rare des dissections vertébrales. Dans leur revue de la littérature, Hsu et al. rapportent seulement 17 cas d’infarctus médullaires secondaires à une dissection vertébrale. Un syndrome de Brown-Séquard est retrouvé dans cette revue dans 53 % des cas. Conclusion L’association cervicalgies et syndrome de BrownSéquard doit faire évoquer la survenue d’un infarctus médullaire sur dissection vertébrale. Mots clés Syndrome de Brown-Séquard ; Infarctus médullaire ; Dissection vertébrale Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2017.01.156 R13

Crise partielle mimant un AIT, au décours d’une injection intra thécale de produit de contraste

Clément Vialatte De Pémille 1,∗ , Bénédicte Sensenbrenner 1 , Olivier Chassin 2 , Pascal Masnou 1 , Christian Denier 2 1 Neurologie, hôpital Bicêtre (AP–HP), Le Kremlin-Bicêtre, France 2 Neurologie, hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C.V.D. Pémille) Introduction Nous rapportons le cas d’un patient accueilli en alerte thrombolyse pour épisodes régressifs à répétition d’aphasie et paralysie faciale droite au décours d’une injection intra-thécale d’Iohexol. Observation Un homme de 86 ans, droitier, présentant comme principaux antécédents une cardiopathie ischémique, une hypertension artérielle, et porteur d’un pacemaker, a été adressé en alerte thrombolyse au CHU de Bicêtre suite à trois épisodes stéréotypés d’aphasie associée à une paralysie faciale centrale droite, d’une durée de 5 minutes, avec perte de contact. À l’admission, le patient était asymptomatique (score NIHSS 0). La TDM cérébrale retrouvait une hyper densité de la quasi-totalité des espaces sous arachnoïdiens, infra et sustentoriels. Le doppler en urgence ne montrait pas de signe de sténose carotidienne ou sylvienne gauche. L’anamnèse révélera la réalisation la veille d’une saccoradiculographie à l’Iohexol, dans un bilan de probable canal lombaire étroit. Le patient n’a pas présenté de nouveau symptôme durant son hospitalisation, et l’imagerie de contrôle effectuée à 48 heures des symptômes a pu montrer la régression des hyper densités et l’absence d’anomalie parenchymateuse. L’EEG était normal. Aucun traitement de fond n’a été introduit. Discussion L’injection intrathécale de produit de contraste est une cause rapportée, mais rare d’épilepsie, responsable

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également de déficits neurologiques focaux ou de méningoencéphalite. Les symptômes présentés par le patient semblent correspondre à des crises d’épilepsie partielles en lien avec la neurotoxicité du produite de contraste. Conclusion L’injection intrathécale de produit de contraste dans le cadre d’une myélographie est une cause rare mais possible de crise d’épilepsie, pouvant simuler des AIT, à ne pas méconnaître. Mots clés Produit de contraste intrathécal ; Crise partielle ; AIT mimic Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2017.01.157 R14

Place des AVC dans les urgences neurologiques : expérience du CHU de BLIDA

Nawel Boutarene 1,∗ , Ouahiba Bouabdallah 1 , Abderrezak Bouamra 2 , Selma Kesraoui 1 , Mohamed Arezki 1 1 Neurologie, CHU de Blida, Blida, Algérie 2 Épidémiologie, CHU de Blida, Blida, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Boutarene) Introduction La neurologie a été considérée comme une discipline qui comportait très peu d’urgences ; ce concept a complètement changé, grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques, Notamment dans le domaine neurovasculaire. Objectifs Nos objectifs étaient de connaître les principales pathologies vues aux urgences neurologiques, et de mettre l’accent sur l’amélioration de la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Patients et méthodes Étude descriptive réalisée au centre des urgences médico-chirurgicales du CHU de Blida, une fiche de données a été mise en place et le recueil a été effectué de manière prospective du 16/11/2015 au 16/02/2016, tous les patients ayant consulté dans le cadre de l’urgence en neurologie ont été inclus ; les analyses statistiques ont été effectuées avec le logiciel SPSS, le niveau de significativité était de 5 %. Résultats Le pavillon des urgences neurologiques du CHU de Blida rec¸oit en moyenne 8900 patients par an, durant la période de l’étude 3351 patients ont été inclus, correspondant à une moyenne de 36 urgences par jour. Il existait une discrète prédominance féminine (55,2 %), et la moyenne d’âge était de 52 ans avec un écart type de 22,8 ans. La pathologie vasculaire prédomine (30,2 %), suivie des céphalées (23,2 %) et des crises d’épilepsie (8 %). Discussion Nos résultats nous permettent de confirmer que les urgences neurologiques sont fréquentes dans un centre hospitalier, la pathologie vasculaire représente le motif de consultation le plus important, Il s’agit d’un exemple particulièrement démonstratif de la nécessité d’une filière de soins complète, nous avons également mis l’accent sur les délais d’arrivée des AVC ischémiques. Conclusion Les urgences de neurologie dans un hôpital permettent de mieux organiser et de prendre en charge les problèmes neurologiques urgents, notamment les accidents vasculaires cérébraux. Mots clés Urgences neurologiques ; AVC isquemiques ; Pathologie vasculaire Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2017.01.158