TC8 Les tumeurs du sac endolymphatique : un critere majeur de la maladie de von hippel lindau

TC8 Les tumeurs du sac endolymphatique : un critere majeur de la maladie de von hippel lindau

LYMPHOMES AGRESSIFS DES CAVITES NASOSINUSIENNES : L'IMAGERIE INITIALE PEUT-ELLE PREVOIR LE RISQUE D'EXTENSION NEURO-MENINGEE R AZOULAY, F BIDAULT, V R...

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LYMPHOMES AGRESSIFS DES CAVITES NASOSINUSIENNES : L'IMAGERIE INITIALE PEUT-ELLE PREVOIR LE RISQUE D'EXTENSION NEURO-MENINGEE R AZOULAY, F BIDAULT, V RIBRAG, D VANEL VILLEJUIF - FRANCE Objectifs : Les lymphomes naso-sinusiens agressifs primitifs peuvent envahir le système nerveux central (SNC). Certaines équipes proposent un traitement prophylactique systématique par méthotrexate intrathécal. L'objectif a été de rechercher sur l'imagerie initiale, des facteurs pouvant prédire une extension neuro-méningée. Matériels et méthodes : Entre 1986 et 2001, 12 patients ont été évalués par 10 TDM et 5 IRM. L'étude anatomique a recherché une extension tumorale aux voies de communication entre le massif facial et l'endocrâne. Résultats : Aucun examen ne montrait d'envahissement endocrânien ou méningé. Sept patients (groupe A) étaient considérés à risque, devant un envahissement de la fosse ptérygo-palatine (4), du canal optique ou de l'orbite intraconique (2), de la fissure orbitaire supérieure (2), du foramen rond (1), du corps du sphénoïde (l), du sinus frontal (l), ou un contact avec la lame criblée de l'ethmoïde (4). Cinq patients (groupe B) n'avaient pas d'envahissement de ces structures. Un patient avait un envahissement méningé lors du diagnostic initial (groupe A) et 2 patients lors du suivi évolutif (groupe B). Conclusion : L'imagerie initiale ne permet pas de sélectionner un groupe à risque d'extension au SNC. Tous les patients doivent donc recevoir du méthotrexate intrathécal. Mots clés : Sinus, lymphome - Méninges, lymphome

LES GLANDES SALIVAIRES : QUAND ET COMMENT LES EXPLORER C HAFSA, M BECHA,K BENRHOUMA, T BENALAYA, S KRIAA,M ZBIDI, M GOLLI,R BRAHEM, M SAID, A GANNOUNI MONASTIR - TUNISIE Objectifs : La pathologie des glandes salivaires est fréquente. Le diagnostic n'est pourtant pas simple, puisqu'une telle tuméfaction n'est pas toujours tumorale, ni toujours d'origine salivaire. Le but de ce travail est de préciser l'apport des moyens radiologiques dans le diagnostic des lésions des glandes salivaires et d'essayer de poser une démarche diagnostique pour les pathologies les plus fréquentes. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 15 observations colligées de 2000 à 2003. Les patients ont été explorés par une radiographie standard, une échographie. La TDM et L'IRM n'ont été pratiquées que chez 6 cas. Résultats : Il s'agit de 15 observations : 2 femmes et 13 hommes âgés de 20 ans à 60 ans. Les pathologies les plus retrouvées sont : les lithiases salivaires (6 cas), sialose du Gougerot Sjogren (2 cas), adénome pléomorphe (4 cas), adénolymphome (2 cas), lymphome (1 cas). Conclusion : L'échographie est le premier examen à pratiquer. L'IRM est une technique d'étude des glandes salivaires plus performante que la TDM. Elle n'est réalisée que dans un second temps, dans le cas de tumeurs de grande taille. La pathologie médicale bénéficie encore de la sialographie mais actuellement il existe la sialo-RM. Mots clés : Glandes salivaires

ECHOGRAPHIE DU NODULE THYROlDlEN MALIN P-Y MARCV, J SANTINI, O DASSONVILLE, F DEMARD NICE- FRANCE Objectifs : Démontrer l'apport de l'échographie pour le diagnostic de malignité du nodule thyroïdien. Matériels et méthodes : L'échographie s'intègre dans une réelle << consultation thyroïdienne » incluant le contexte (irradiation, contexte familial, goître connu, terrain néoplasique.. .), l'examen clinique (consistance « dure », siège isthmique, sexe, adénomégalies, atteinte récurrentielle), l'outil échographique agrémenté éventuellement de la cytoponction guidée. Résultats : La valeur de la présence de microcalcifications (à différencier des septas du micronodules kystisés), de l'hypoéchogénicité franche (comparée au muscle sternocléidomastoïdien), du rapport hauteur/largeur (en coupe axiale transverse), de la vascularisation (mode Doppler couleur et angio-puissance), et du halo sera exposée. concernant la taille du nodule, une iconographie du microcancer thyroïdien sera montrée à partir de cas cliniques concrets récents : adénopathie kystisée cervicale prévalente et découverte du microcancer sur la seule vascularisation focale au sein d'un micronodule isoéchogène (forme papillaire), microcalcifications punctiformes au sein d'un nodule de 5 mm (forme médullaire essentielle). .. La présence d'adénopathies spécifiques et l'envahissement jugulaire sont spécifiques de malignité (iconographie), ainsi que la présence d'inclusions cytonucléaires (adénocarcinome papillaire) à la cytoponction. Conclusion : La sémiologie échographique permet parfois de porter le diagnostic de malignité primitive avec quasi-certitude. Les diagnostics différentiels seront évoqués. En cas de forme métastatique, le contexte a valeur d'orientation à l'exception des formes prévalentes. Mots clés : Thyroïde, tumeur - Echographie

LES TUMEURS DU SAC ENDOLYMPHATIQUE : UN CRITERE MAJEUR DE LA MALADIE DE VON HIPPEL LINDAU

Objectifs : Analyser les aspects des tumeurs du sac endolymphatique. Identifier leur site d'origine, en faire le diagnostic differentiel. Connaître les composants du sac endolymphatique. Connaître le phénotype des patients VHL présentant une TSEL. Matériels et méthodes : Série consécutive de 250 patients atteints de Von Hippel Lindau explorés en imagerie. IRM encéphalique avec antenne crâne phased array séquence fines CISS et T l post gadolinium. Résultats : Huit pour cent des patients atteints d'une maladie de VHL avaient une lésion du sac endolymphatique, toujours unilatérale. Il s'agissait du premier signe de la maladie dans 20 % des cas, précédant de 30 ans la découverte de la maladie (N = 1). Elle était toujours associée à une surdité de perception sauf dans un cas. Une dépendance hormonale de la tumeur existait chez une patiente (augmentation des signes en deuxième période du cycle menstruel). Dans 2 cas de patients VHL, le diagnostic de lésion du sac endolymphatique n'a pas été retenu : un rehaussement du sac et du canal endolymphatique non tumoral suggestif d'une maladie de Méniere (N = 1) et une lésion cérébelleuse évocatrice de métastase cérébelleuse de cancer du rein. Conclusion : Ce poster illustre l'aspect en imagerie des TSEL, de leur extension et de leur suivi. Leur bilatéralité classique n'est pas la règle. Les caractéristiques de la maladie sont discutées. Un protocole de suivi en imagerie est proposé. Mots clés : Oreille - Phacomatose