Communications/Abstracts 1.5
Télédermatologie : mise en place d’un modèle pérenne inter-hospitalier Teledermatology: Setting up a perennial inter-hospital model C. Wozniak 1,∗ , B. Carton 2 , C. Bertin 3 , A. Diakite 3 , S. Nathanson 4 , C. Sin 3 , J. Parigot 1 , A. Greder 5 , E. Mahé 3 1 GCS SESAN, Paris, France 2 Unité de consultations et soins ambulatoires, maison d’arrêt de Bois-d’Arcy, centre hospitalier de Versailles, Versailles, France 3 Service de dermatologie, centre hospitalier Victor-Dupouy, Argenteuil, France 4 Service de pédiatrie, centre hospitalier André-Mignot, Versailles, France 5 Service de médecine interne et maladies infectieuses, centre hospitalier André-Mignot, Versailles, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Wozniak) Introduction/objectifs/but Le retour d’expérience du CH d’Argenteuil (CHA) — centre expert et du CH de Versailles (CHV) a permis d’objectiver la mise en place d’un modèle pérenne de télédermatologie. Cette expérience a abouti à la soumission d’une publication dans les annales de dermatologie. Matériel et méthode En novembre 2013, la télédermatologie a été déployée entre CHA et les unités sanitaires (US) des deux centres pénitentiaires dépendants du CHV. Après une évaluation médicoéconomique favorable (réalisée par l’URCECO), cette expertise s’est étendue en juin 2014 au service de médecine interne et en décembre à l’ensemble des services du CHV y compris les urgences. Si tous dossiers pouvaient être déposés par les UCSA, seuls les dossiers urgents ou difficiles pouvaient être déposés par les autres services du CHV. Résultats/observations En 26 mois, 347 requêtes ont été déposées, 231 par les US et 116 par le CHV. Aucun refus de patient n’a été exprimé. La qualité des informations et photographies était considérée comme bonne ou excellente dans plus de 95 % des cas. La réponse était donnée dans les 3 h dans plus de 50 % des cas et dans tous les cas dans les 24 heures (jours ouvrables). L’analyse des pathologies diagnostiquées illustre la grande diversité des pathologies rencontrées en dermatologie, avec des spécificités propres aux différentes structures. L’expérience a mis en évidence les avantages certains de la télédermatologie : son acceptabilité par tous, son efficience, sa faisabilité et sa diffusion à moindre coûts. Le modèle a donc été pérennisé et est toujours fonctionnel actuellement. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurtel.2017.02.006 1.6
Télémédecine ORTIF en Île-de-France : polyvalence des outils et usages ORTIF telemedicine project in the Île-de-France region: Versatility of its tools and purposes Y. L’hermitte 1,∗ , C. Couvreur 2 , S. Leclerc 2 , C. Wozniak 2 , C. Hong 2 , C. Charon 2 , M. Guterriez 2 , R. Linque 2 , L. Miret 2 , F. Dolveck 3 1 GCS SESAN, neurologie, SAMU 77, centre hospitalier Sud Francilien, Paris, France 2 GCS SESAN, Paris, France 3 GCS SESAN, SAMU 77, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (Y. L’hermitte) Introduction/objectifs/but La plateforme de télémédecine ORTIF se déploie depuis janvier 2015 en Île-de-France. Elle est
33 implantée dans 95 établissements dans le champ sanitaire et médicosocial et permet de réaliser des télé-expertises et des visioconsultations. La polyvalence des outils fonctionnels doit pouvoir favoriser les usages dans de nombreuses spécialités médicales. Matériel et méthode Les organisations médicales et le contenu de télédossiers ont été définis par des comités scientifiques des spécialités médicales initialement impliquées. Un télédossier générique a été implanté pour favoriser l’émergence de nouveaux usages. Les usages ont été évalués entre les mois de janvier 2015 et août 2016. Résultats/observations Après 18 mois d’utilisation, 14 355 patients ont été pris en charge avec la plateforme ORTIF (4080 les 3 derniers mois) : 8039 pour expertise neurochirurgicale (médiane mensuelle actuelle [MMA] : 485), 608 pour une suspicion d’accident vasculaire cérébral (MMA : 55), 3327 avec l’aide de formulaires polyvalents (MMA : 390), 140 pour enfants polyhandicapés (MMA : 20), 21 pour enfants autistes (MMA : 5). Depuis janvier 2016, on relève 1947 expertises en téléradiologie (MMA : 320), 205 en dermatologie (MMA : 70), 73 pour expertise neurologique de prématurés. Une expérience préliminaire de télémédecine pourrait expliquer les nombreuses utilisations pour les expertises neurochirurgicales et téléradiologiques. La récente évolution de la plateforme va maintenant nous permettre d’identifier les spécialités médicales traitées avec le formulaire générique pour cibler et impulser les nouveaux projets. La polyvalence des outils fonctionnels est une clé de développement des usages en télémédecine. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurtel.2017.02.007 1.7
Un dispositif télémédecine pour une meilleure prise en charge en urgence du résident en EHPAD A telemedicine device for improved emergency management of residents of care facilities for dependent elderly people C. Roldo (Directrice adjointe — Référente télémédecine) 1,∗ , M. Poussel (MCU PH — Référent médical télémédecine) 1 , C. Lejeune (Praticien hospitalier) 2 , A. Vezain (Chef de projet — Télémédecine) 3 1 CHRU, Nancy, France 2 Service des urgences, Centre 15, CHRU, Nancy, France 3 GCS Télésanté, Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Roldo) Introduction/objectifs/but Le CHRU de Nancy a engagé depuis quelques années une réflexion sur la prise en charge du patient âgé en construisant un parcours coordonné et innovant. Après le lancement des téléconsultations gériatriques programmées, un travail entre les équipes des EHPAD et le service des urgences du CHRU de Nancy s’est poursuivi sur la prise en charge des résidents en urgence. En effet, le Centre 15 rec ¸oit 3 appels d’EHPAD par jour pour des motifs tels que chute, traumatisme, dyspnée, troubles de conscience. En raison d’imprécision ou d’insuffisance d’informations, le résident est soit transporté aux urgences alors que le déplacement aurait pu être évité (50 % des résidents admis aux urgences ne sont pas hospitalisés) ou alors ne bénéficie pas du transport approprié. Matériel et méthode Aussi, le CHRU a mis en place un dispositif de télémédecine, simple et peu coûteux, entre le centre de régulation médicale (SAMU) et les EHPAD associant image et son offrant, ainsi, une meilleure expertise médicale. Une expérimentation a été lancée en mars 2016 auprès de 12 EHPAD. Chaque établissement a rec ¸u une tablette télémédecine où sont enregistrés l’ensemble des résidents de la structure ainsi que le dossier de liaison d’urgences. Le médecin régulateur peut ainsi, proposer, si