326 postopératoire d’une impotence totale des releveurs du pied droit nécessitant son hospitalisation dans notre service à deux reprises. L’examen neurologique montrait une atteinte de la sciatique poplitée externe. La radiofréquence se présente comme une technique alternative à la chirurgie conventionnelle des varices. Toutefois les données cliniques sur l’efficacité et la sécurité de cette technique restent à discuter. Mots clés Varices ; Radiofréquence Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.072 P31
Thromboses veineuses de siège inhabituel par hyperhomocytéinémie, à propos de deux cas N. Menasria ∗ , A. Bouaacha EPH Ibn Rochd, Souk Ahras, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Menasria) Introduction De nombreuses études ont montré qu’une augmentation modérée de la concentration plasmatique d’homocystéine constituait un facteur de risque indépendant de mortalité cardiovasculaire, de cardiopathie ischémique, d’artériopathie périphérique, et également, de thrombose veineuse. Objectif Nous rapportons 2 cas de thromboses veineuses de siège inhabituel par hyperhomocytéinémie (thrombose de la veine porte et de ses deux branches et thrombose de la veine centrale de la rétine). Observation Cas 1 : Un patient âgé de 41 ans consultait pour une baisse de l’acuité visuelle brutale de l’œil gauche, l’examen de fond d’œil montrait une occlusion de la veine centrale de la rétine confirmée par l’angiographie à la fluorescéine. Un bilan étiologique complet était réalisé ne montrant aucune anomalie cardiovasculaire et aucun signe biologique et clinique évoquant une maladie de système. Aucun trouble de la coagulation en dehors d’une hyperhomocytéinémie modérée à 18,11 mol/L. Cas 2 : Une patiente âgée de 31 ans consultait pour une ascite isolée, l’écho-Doppler hépatique objectivait une thrombose semi-récente de la veine porte et de ses deux branches avec cavernome portal. L’examen clinique ne retrouvait pas de stigmates de maladie du système ni de facteurs de risque de maladie thromboembolique en dehors de la prise de contraception orale. Un bilan étiologique était réalisé, ne montrant aucun trouble de la coagulation ou de thrombophilie en dehors d’une hyperhomocytéinémie modérée à 14,86 mol/L avec une légère carence en folates. Discussion La prévalence de l’hyperhomocytéinémie dans une population de malades présentant un premier épisode de thrombose veineuse est de l’ordre de 10 %. Il s’agit donc d’une anomalie fréquente susceptible de s’associer à d’autres facteurs de risque. Elle est souvent d’origine nutritionnelle par carence marginale en folates ou en vitamine B12. Conclusion Le caractère typiquement multifactoriel de la maladie thromboembolique incite à rechercher autant que possible les facteurs de risque de cette pathologie. Le dosage de l’homocystéine devrait faire partie du bilan, en particulier, dans les sites inhabituels. Mots clés Hyperhomocystéinémie ; Thrombose porte ; Thrombose de la veine centrale Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.073
Posters P32
Syndrome de la traversée thoraco-brachiale traité chirurgicalement par double résection costale : à propos d’un cas C. Meddeb 1,∗ , G. Böge 1,2 , J.-P. Berthet 2 , J.-P. Laroche 1 , C.-H. Marty-Ané 2 1 Service de médecine vasculaire, hôpital Saint-Éloi, CHRU de Montpellier, Montpellier, France 2 Service de chirurgie thoracique et vasculaire, hôpital Arnaud-de-Villeneuve, CHRU de Montpellier, Montpellier, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Meddeb) Introduction La côte cervicale représente 3 à 30 % des étiologies du syndrome de la traversée thoraco-brachiale (STTB). La survenue de complications vasculaires et l’existence d’anomalie osseuse évidente, indiquent un traitement chirurgical. Observation Mlle V.C., âgée de 22 ans, sans antécédents pathologiques, consulte pour un syndrome algique cervico-brachial droit survenant essentiellement à l’occasion d’effort, parfois spontanément lors de position tenue, depuis six mois environ et intéressant l’épaule, le bras et l’avant-bras, sans irradiation dans la main. L’examen clinique objective la côte surnuméraire dans le creux sus-claviculaire droit, avec déclenchement d’une douleur et perception de l’artère sous-clavière positionnée en avant de la côte. Les manœuvres du chandelier et le test d’Allen sont positifs. L’EMG du membre supérieur ne montre pas de signes d’atteinte canalaire ni de signes électriques de plexopathie. L’écho-Doppler artériel des membres supérieurs objective un STTB droit en rapport avec un conflit osseux anatomique avec déviation vasculaire et ectasie débutante. L’angio-scanner des membres supérieurs retrouve une compression extrinsèque de l’artère sous-clavière droite entre l’arc antérieur de la première côte thoracique droite et la clavicule avec réduction de calibre de l’ordre de 75 %. Le traitement chirurgical a été pratiqué par voie sus-claviculaire avec résection combinée de la côte surnuméraire et de la première côte avec scalenectomie antérieure et moyenne et artériolyse sousclavière. L’évolution est marquée par une amélioration clinique avec la disparition des phénomènes de compression vasculaire dynamique à l’écho-Doppler artériel de contrôle à 2 mois postopératoire avec l’indication de poursuivre la kinésithérapie douce avec récupération des amplitudes articulaires. Discussion Le STTB représente une cause invalidante de paresthésies des membres supérieurs. Le traitement chirurgical est actuellement bien codifié et optimisé par la kinésithérapie mais les récidives après traitement sont fréquentes. La récidive serait de l’ordre de 10 % et l’efficacité du traitement à 18 mois ne dépasserait pas les 45 %. Conclusion L’efficacité de la chirurgie dans le STTB est liée à la pertinence de l’indication opératoire qui repose sur des critères morphologiques et hémodynamiques stricts. Mots clés Syndrome de la traversée thoracobrachiale ; Résection costale combinée Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.074