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TIC–TAC : une tactique pour réduire le délai intrahospitalier avant traitement de lymphomes oculocérébraux
r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 2 S ( 2 0 1 6 ) A5–A53
A25
pour l’AVCI. Le froid, l’humidité élevée, les brusques changements climatiques augmentent le risque d’AVC. Aucune relation n’est observée entre l’insolation, la pression, la vitesse du vent et la survenue d’AVC. Discussion Les paramètres météorologiques constituent des facteurs de stress qui augmentent le risque d’AVC. Ces conditions peuvent induire des AVC via des phénomènes hémostatiques. Plusieurs études sur la saisonnalité des AVC ont été menées, mais les résultats ont été très divergents. Ainsi, en Finlande, un risque majoré d’AVC était observé en hiver par rapport à l’été contrairement à nos résultats. Conclusion De nouvelles études épidémiologiques, conduites dans un cadre régional strictement défini, s’imposent désormais pour identifier les relations exactes existant entre météorologie et AVC. Mots clés Facteurs météorologiques ; Variation saisonnière ; Accident vasculaire cérébral Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.
Discussion Les différentes interventions ont permis de diminuer le temps de prise en charge des patients atteints de lymphome oculocérébraux. Bien que l’impact sur la réponse thérapeutique ne puisse pas être formellement prouvé dans notre groupe de patients en raison du caractère rétrospectif de notre analyse, nous avons réussi de diminuer la durée moyenne de séjour et les coûts d’hospitalisation. Conclusion Les interventions ciblées permettent de diminuer le délai de prise en charge des LOCP. Un bilan structuré et une bonne coopération pluridisciplinaire sont primordiaux afin d’offrir aux patients une prise en charge optimale. Mots clés Lymphome ; Traitement ; Diagnostic Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Remerciements Réseau LOC ; C. Gaultier, F. Sellal, L. Nguyen Them, R. Srour, C. Magheru, D. Atlani, F. Lerintiu, C. Gaultier, C. Humbrecht, M. Maurer, R. Hurstel, M. Boetsch, D. De Briel, F. Lerintiu, S. Mostoufizadeh, Y. Arkam, C. Soussain, K. HoangXuan, C. Houillier.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.051
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.052 I02
Neuro-oncologie I01
TIC–TAC : une tactique pour réduire le délai intrahospitalier avant traitement de lymphomes oculocérébraux
Guido Ahle 1,∗ , Agathe Debliquis 2 , Marie Bouyon 3 , Ionela Manoila 4 , Jérôme Guison 5 , Bernard Drénou 6 , Jimmy Voirin 7 1 Service de neurologie, hôpitaux civils de Colmar, Colmar 2 Laboratoire d’hématologie, GHR Mulhouse Sud-Alsace, Mulhouse, France 3 Service d’ophtalmologie, hôpitaux civils de Colmar, Colmar 4 Service de neuroradiologie, hôpitaux civils de Colmar, Colmar 5 Service de médecine interne, hôpitaux civils de Colmar, Colmar 6 Département d’hématologie clinique et biologique, GHR Mulhouse Sud-Alsace, Mulhouse, France 7 Service de neurochirurgie, hôpitaux civils de Colmar, Colmar ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Ahle) Introduction L’efficacité d’une chimiothérapie pour les lymphomes oculocérébraux primitifs (LOCP) diminue en fonction du temps écoulé depuis le début des symptômes et le début du traitement. Objectifs Diminuer le temps intrahospitalier entre le diagnostic de certitude et le début du traitement par des interventions comme protocolisation des PL et des biopsies, nomination d’un PH référent par spécialité impliquée, RCP LOC. Patients et méthodes Tous les LOCP traités par chimiothérapie de notre centre ont été inclus dans le réseau LOC. Des différentes interventions ont été effectuées entre 2012 et 2015 pour réduire le temps avant le début du traitement. Analyse rétrospective du temps intrahospitalier passé avant le début de la chimiothérapie : temps entre l’arrivée dans notre service et la chimiothérapie (TAC) et temps entre l’intervention diagnostique – PL, biopsie, vitrectomie – et la chimiothérapie (TIC). Résultats Entre janvier 2012 et décembre 2015, 33 patients ont été diagnostiqués et inclus dans le réseau LOC. Le TAC a diminué chaque année, de 12 jours en 2012 à 9 jours en 2015. Le TIC a diminué de 17 jours en 2012 à 4 jours en 2015.
Caractéristiques des gliomes survenant dans le cadre d’une enchondromatose multiple
Charlotte Bonnet 1,∗ , Laure Thomas 1 , Dimitri Psimaras 2 , Hugues Loiseau 3 , Marc Sanson 2 , Jérôme Honnorat 1 , Franc¸ois Ducray 1 1 Service de neuro-oncologie, hospices civils de Lyon, hôpital neurologique, Lyon 2 Service de neurologie 2-Mazarin, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France 3 Neurochirurgie, groupe hospitalier Pellegrin, Bordeaux ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Bonnet) Introduction La maladie d’Ollier (MO) et le syndrome de Maffucci (SM) sont des pathologies rares caractérisées par la survenue d’enchondromes, parfois associés à des gliomes. Ce sont des mosaïques somatiques liées à l’acquisition postzygotique d’une mutation d’IDH. Objectifs L’objectif de ce travail était de décrire les caractéristiques des gliomes survenant dans le cadre d’une enchondromatose (E) et de les comparer à celles de gliomes sporadiques (S) associés à une mutation d’IDH. Patients et méthodes Les caractéristiques cliniques, radiologiques et anatomopathologiques de 38 patients atteints d’une enchondromatose (MO n = 28, SM n = 10) ayant développé un gliome (nouveaux cas n = 6, littérature n = 32) ont été étudiées de manière rétrospective et comparées à celles d’une série rétrospective de 159 patients ayant développé un gliome sporadique associé à une mutation d’IDH. Résultats Les gliomes des 2 groupes présentaient une localisation frontale fréquente (54 %), et une histologie le plus souvent de gliomes diffus de grade II ou III. Cependant, le groupe E avait un âge au diagnostic plus précoce (28 ans vs 44 ans), une présentation plus souvent multicentrique (32 % vs 1 %) et impliquant plus le tronc cérébral (21 % vs 1 %). Le profil moléculaire des gliomes du groupe E retrouvait la présence de la mutation IDH, une perte d’expression d’ATRX, mais l’absence de codélétion 1p/19q. Discussion Malgré des points communs, les gliomes du groupe E et S ont des caractéristiques différentes, suggérant que les caractéristiques de la gliomagenèse dépendrait de l’âge auquel apparaît la mutation IDH. La fréquence du caractère multicentrique est compatible avec un mosaïsme d’IDH et un tel mécanisme pourrait être également à l’origine de
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pour l’AVCI. Le froid, l’humidité élevée, les brusques changements climatiques augmentent le risque d’AVC. Aucune relation n’est observée entre l’insolation, la pression, la vitesse du vent et la survenue d’AVC. Discussion Les paramètres météorologiques constituent des facteurs de stress qui augmentent le risque d’AVC. Ces conditions peuvent induire des AVC via des phénomènes hémostatiques. Plusieurs études sur la saisonnalité des AVC ont été menées, mais les résultats ont été très divergents. Ainsi, en Finlande, un risque majoré d’AVC était observé en hiver par rapport à l’été contrairement à nos résultats. Conclusion De nouvelles études épidémiologiques, conduites dans un cadre régional strictement défini, s’imposent désormais pour identifier les relations exactes existant entre météorologie et AVC. Mots clés Facteurs météorologiques ; Variation saisonnière ; Accident vasculaire cérébral Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.
Discussion Les différentes interventions ont permis de diminuer le temps de prise en charge des patients atteints de lymphome oculocérébraux. Bien que l’impact sur la réponse thérapeutique ne puisse pas être formellement prouvé dans notre groupe de patients en raison du caractère rétrospectif de notre analyse, nous avons réussi de diminuer la durée moyenne de séjour et les coûts d’hospitalisation. Conclusion Les interventions ciblées permettent de diminuer le délai de prise en charge des LOCP. Un bilan structuré et une bonne coopération pluridisciplinaire sont primordiaux afin d’offrir aux patients une prise en charge optimale. Mots clés Lymphome ; Traitement ; Diagnostic Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Remerciements Réseau LOC ; C. Gaultier, F. Sellal, L. Nguyen Them, R. Srour, C. Magheru, D. Atlani, F. Lerintiu, C. Gaultier, C. Humbrecht, M. Maurer, R. Hurstel, M. Boetsch, D. De Briel, F. Lerintiu, S. Mostoufizadeh, Y. Arkam, C. Soussain, K. HoangXuan, C. Houillier.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.051
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.052 I02
Neuro-oncologie I01
TIC–TAC : une tactique pour réduire le délai intrahospitalier avant traitement de lymphomes oculocérébraux
Guido Ahle 1,∗ , Agathe Debliquis 2 , Marie Bouyon 3 , Ionela Manoila 4 , Jérôme Guison 5 , Bernard Drénou 6 , Jimmy Voirin 7 1 Service de neurologie, hôpitaux civils de Colmar, Colmar 2 Laboratoire d’hématologie, GHR Mulhouse Sud-Alsace, Mulhouse, France 3 Service d’ophtalmologie, hôpitaux civils de Colmar, Colmar 4 Service de neuroradiologie, hôpitaux civils de Colmar, Colmar 5 Service de médecine interne, hôpitaux civils de Colmar, Colmar 6 Département d’hématologie clinique et biologique, GHR Mulhouse Sud-Alsace, Mulhouse, France 7 Service de neurochirurgie, hôpitaux civils de Colmar, Colmar ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Ahle) Introduction L’efficacité d’une chimiothérapie pour les lymphomes oculocérébraux primitifs (LOCP) diminue en fonction du temps écoulé depuis le début des symptômes et le début du traitement. Objectifs Diminuer le temps intrahospitalier entre le diagnostic de certitude et le début du traitement par des interventions comme protocolisation des PL et des biopsies, nomination d’un PH référent par spécialité impliquée, RCP LOC. Patients et méthodes Tous les LOCP traités par chimiothérapie de notre centre ont été inclus dans le réseau LOC. Des différentes interventions ont été effectuées entre 2012 et 2015 pour réduire le temps avant le début du traitement. Analyse rétrospective du temps intrahospitalier passé avant le début de la chimiothérapie : temps entre l’arrivée dans notre service et la chimiothérapie (TAC) et temps entre l’intervention diagnostique – PL, biopsie, vitrectomie – et la chimiothérapie (TIC). Résultats Entre janvier 2012 et décembre 2015, 33 patients ont été diagnostiqués et inclus dans le réseau LOC. Le TAC a diminué chaque année, de 12 jours en 2012 à 9 jours en 2015. Le TIC a diminué de 17 jours en 2012 à 4 jours en 2015.
Caractéristiques des gliomes survenant dans le cadre d’une enchondromatose multiple
Charlotte Bonnet 1,∗ , Laure Thomas 1 , Dimitri Psimaras 2 , Hugues Loiseau 3 , Marc Sanson 2 , Jérôme Honnorat 1 , Franc¸ois Ducray 1 1 Service de neuro-oncologie, hospices civils de Lyon, hôpital neurologique, Lyon 2 Service de neurologie 2-Mazarin, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France 3 Neurochirurgie, groupe hospitalier Pellegrin, Bordeaux ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Bonnet) Introduction La maladie d’Ollier (MO) et le syndrome de Maffucci (SM) sont des pathologies rares caractérisées par la survenue d’enchondromes, parfois associés à des gliomes. Ce sont des mosaïques somatiques liées à l’acquisition postzygotique d’une mutation d’IDH. Objectifs L’objectif de ce travail était de décrire les caractéristiques des gliomes survenant dans le cadre d’une enchondromatose (E) et de les comparer à celles de gliomes sporadiques (S) associés à une mutation d’IDH. Patients et méthodes Les caractéristiques cliniques, radiologiques et anatomopathologiques de 38 patients atteints d’une enchondromatose (MO n = 28, SM n = 10) ayant développé un gliome (nouveaux cas n = 6, littérature n = 32) ont été étudiées de manière rétrospective et comparées à celles d’une série rétrospective de 159 patients ayant développé un gliome sporadique associé à une mutation d’IDH. Résultats Les gliomes des 2 groupes présentaient une localisation frontale fréquente (54 %), et une histologie le plus souvent de gliomes diffus de grade II ou III. Cependant, le groupe E avait un âge au diagnostic plus précoce (28 ans vs 44 ans), une présentation plus souvent multicentrique (32 % vs 1 %) et impliquant plus le tronc cérébral (21 % vs 1 %). Le profil moléculaire des gliomes du groupe E retrouvait la présence de la mutation IDH, une perte d’expression d’ATRX, mais l’absence de codélétion 1p/19q. Discussion Malgré des points communs, les gliomes du groupe E et S ont des caractéristiques différentes, suggérant que les caractéristiques de la gliomagenèse dépendrait de l’âge auquel apparaît la mutation IDH. La fréquence du caractère multicentrique est compatible avec un mosaïsme d’IDH et un tel mécanisme pourrait être également à l’origine de