Posters / Transfusion Clinique et Biologique 19 (2012) 280–310
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Fig. 1. Évolution de la transfusion de 2004 à 2011. P-62 Conclusion.– La certification et les évaluations des pratiques professionnelles sont un bon moteur de la qualité des pratiques transfusionnelles. Elles contribuent à la réduction du risque transfusionnel et à l’émergence de nouvelles procédures d’épargne transfusionnelle. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.091 P-61
Transfert de patient inter-établissement de patient avec produits sanguins labiles : évaluation et révision de la procédure
V. Moreau ∗ , V. Bourcier CHRU Besan¸con, Besan¸con cedex, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (V. Moreau)
Introduction.– Le transfert inter établissement de patient avec produits sanguins labiles (PSL) fait partie des indicateurs du rapport annuel d’activité de l’hémovigilance en Franche-Comté en raison de destruction abusive de PSL, perte de trac¸abilité et dysfonctionnements de la chaîne transfusionnelle. L’évaluation d’une procédure régionale établie en 2008 a révélé la non-appropriation de cet outil d’où sa révision. Méthode.– Des membres du comité de pilotage régional ont mis en place un groupe de travail composé de représentants des secteurs public et privé de Franche-Comté (dépôts de PSL, services de soins, hémovigilance). Des réunions semestrielles ont été planifiées. L’objectif était d’éviter la perte d’informations sur le parcours patient. L’absence de documents support désorganisait la pratique et générait des dysfonctionnements. L’axe de travail a consisté en la création de documents régionaux : un premier, à l’usage des dépôts de délivrance comportant les instructions de conditionnement des PSL et d’alerte du service d’hémovigilance de l’établissement de santé destinataire (ES). Un second, destiné à suivre les produits accompagnant le patient, contenant les instructions pour le service destinataire. Une phase test a été conduite pendant trois mois. Résultats.– Fin 2011, une réunion d’évaluation a montré que chacun s’est approprié la procédure. La communication et l’utilisation des documents créés ont permis une optimisation du circuit de trac¸abilité. La gestion documentaire a été standardisée et simplifiée, ce qui a fait l’unanimité des acteurs régionaux. Le ratio PSL détruits/PSL transférés a baissé : 34 % en 2010 (94 PSL transférés), 28 % en 2011 (118 PSL transférés). Une évaluation annuelle de la procédure a été retenue, ainsi qu’un déploiement aux ES hors région via le réseau d’hémovigilance. Conclusion.– Ce travail a été accueilli avec enthousiasme par le groupe, confronté à des difficultés de trac¸abilité à posteriori. Cela a permis de générer une véritable dynamique et implication des acteurs. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.092
Utilisation de la transfusion par les services cliniques en 2011 en RD du Congo : lec¸ons à tirer
S. Kapinga ∗ , R. Kazadi , N. Mulenvo , P. Misingi Centre national de transfusion sanguine, Kinshasa, République démocratique du Congo ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Kapinga) Introduction.– Le centre national de transfusion sanguine de la République démocratique du Congo (RDC) a pour mission de rendre disponible et accessible le sang de qualité en quantité suffisante sur toute l’étendue du pays. L’étendue du pays est de 1 245 000 km2 et le besoin annuel en produits sanguins sécurisé de 450 000 unités. Ce contexte rend difficile la mission du CNTS. La production du sang est basée sur le prélèvement manuel suivi des étapes de préparation avant la cession aux établissements de santé. Objectif.– Montrer le taux d’utilisation des produits sanguins ainsi que les causes principales des anémies par services. Méthodologie.– Une analyse annuelle des informations rapportées par les centres provinciaux de transfusion sanguine de la RDC pour l’année 2011 sur l’utilisation des produits sanguins labiles au niveau des services demandeurs. Résultats.– En 2011, 335 046 transfusions ont été rapportées sur tout le pays. Prés de 220 130 unités de sang transfusées, soit 65 %, ont été transfusées dans les services de pédiatrie. L’anémie due au paludisme à Plasmodium falciparum était la principale cause, Les enfants de moins de cinq ans étaient les plus concernés (80 %) ; 34 345 unités de sang (soit 10 %) ont été transfusées en gynécologie, suite aux complications liées à l’accouchement ; 30 960 unités de sang (soit 9 %) en médecine interne suite aux maladies infectieuses, dont le VIH ; 27 727 unités (soit 8 %) en chirurgie suite aux accidents de la circulation routière et complications opératoires ; 26 326 unités (soit 8 %) dans les autres services avec des causes multifactorielles. Conclusion.– L’anémie provoquée par le paludisme à P. falciparum reste la plus grande cause de transfusion en RDC. Les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés. Pour réduire le nombre de transfusions, il est nécessaire de procéder par de fortes sensibilisations de la communauté dans la lutte contre le paludisme. Cela aura comme effet la réduction du nombre de transfusion ainsi que du taux de mortalité due au paludisme. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.093 P-63
Discordance du contrôle ultime pré-transfusionnel de compatibilité ABO C. Coat a,∗ , D. Poirier-Caruso a , C. David b , M. Pierrot a , F. Boyer a Unité de sécurité transfusion, CHU d’Angers, Angers, France b EFS Pays-de-la-Loire, Angers, France ∗ Auteur correspondant.
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