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Observation. – Un homme de 27 ans a consulté en décembre 2004 pour des douleurs de type mécaniques siégeant au niveau de la cuisse droite évoluant depuis trois mois. L’examen clinique trouvait un patient en bon état génèral, douleur à la palpation de la face antérieure et externe du 1/3 supérieur de la cuisse droite avec une hanche de mobilité normale. Les radiographies standards montraient au niveau de la partie distale du 1/3 supérieur du fémur droit une zone ostéolytique diaphysaire de deux centimétres de grand axe dont les limites sont nettes, sans liséré d’ostéocondensation mais presence d’une réaction périostée plurilaméllaire circonférentielle partiellement rompue. Le bilan biologique (numération formule sanguine, vitesse de sédimentation, C réactive protéine, bilan phospho-calcique, électrophorèse des protides) était normal. L’IRM mettait en évidence un processus tissulaire vascularisé sans matrice spécifique présentant un developement endostéal excentrique sans envahissement des parties molles. La scintigraphie osseuse objectivait un seul foyer d’hyperfixation au niveau du fémur droit. Le scanner thoraco-abdominal était normal. Le patient a bénèficié d’un curetage biopsique de la masse tissulaire intramédullaire par voie antéro-interne. L’examen anatomopathologique a évoqué au début un sarcome d’Ewing redressé par l’immuno-histochimie. La relecture de la piéce a conclut à un granulome éosinophile. Aprés un recul de trois ans, le patient ne présentait aucune nouvelle localisation osseuse ou viscérale. Conclusion. – Le granulome éosinophile des os est souvent considéré comme un tumeur osseuse d’évolution spontanément favorable. Révélé par une lacune diaphysaire, cette lésion bénigne pose parfois un probléme de diagnostic étiologique.
Me.58 Tumeur neuro-ectodermique primitive du genou révélée par une masse du creux poplité T. Harzya, A. Elmrinib, L. Lamchachtia, M. Lahloua, Z. Khammara, W. Bonoa a Service de Médecine Interne, Hôpital Al Ghassani, CHU Hassan II, Fès, Maroc b Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, Hôpital Al Ghassani, CHU Hassan II, Fès, Maroc Introduction. – Le terme de tumeur neuro-ectodermique primitive (PNET) qualifie un groupe de tumeurs à petites cellules rondes avec différentiation variable, hautement malignes, dont l’origine se situe au niveau de la crête neurale. Elles touchent essentiellement les enfants et les adolescents. Observation. – Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 50 ans, suivi depuis un an pour une gonarthrose droite et qui s’était présenté en consultation pour une exacerbation de ses gonalgies. L’examen avait révélé une masse du creux poplité de consistance dure. La vitesse de sédimentation était à 25 mm à la première heure et la C réactive protéine à 30 mg/l. Les radiographies des genoux avaient montré des signes de gonarthrose bilatérale débutante. L’échographie du creux poplité avait objectivé une masse hétérogène refoulant les vaisseaux et l’IRM avait mis en évidence un processus tumoral infiltrant l’extrémité inférieure du fémur mesurant 6 0 × 50 mm avec infiltration du creux poplité. Une biopsie de la tumeur avec étude immunohistochimique avait confirmé le diagnostic de PNET.La radiographie des poumons et le scanner thoraco-abdomino-pelvien avaient mis en évidence des images pulmonaires en lâchers de ballons. Le patient avait reçu 6 cures de chimiothérapie, avec une diminution de la taille de la tumeur du genou et une nette régression, en taille et en nombre, des nodules pulmonaires. Une éventuelle radiothérapie locale ainsi qu’une prise en charge chirurgicale seront discutées plus tard. Conclusion. – A travers cette observation, nous discutons des difficultés diagnostiques et des options thérapeutiques de ces tumeurs.
Me.59 Une compression médullaire révélant un schwannome malin L. Metouia, I. Gharsallahb, S. Zribab, N. Ben Abdelhafidhc, J. Laabidib, R. Battikhb, F. Msadekb, B. Louzirb, S. Othmanib a Médecine Interne, Hôpital Militaire Principal d’Instruction de Tunis, Tunis, Tunisie b Medecine Interne, Hôpital Militaire Principal d’Instruction de Tunis, Tunis, Tunisie c Service de Medécine Interne, Hôpital Militaire de Tunis, Tunis, Tunisie Introduction. – Le schwannome malin (SWM) est aussi appelé tumeur maligne des cellules nerveuses, sarcome neurogène ou neurofibrosarcome. C’est une tumeur qui se développe à partir des cellules de schwan. Bien que la grande majorité des schwannomes soient bénins, il existe des formes malignes dont la nature histologique porte à controverse. Le SWM intra osseux est une tumeur extrêmement rare, nous rapportons dans notre observation le cas d’un SWM intra osseux découvert dans le cadre de douleurs lombaires compliquées d’une compression médullaire. Observation. – Mme A.R. Âgée de 68 ans sans antécédents pathologiques particuliers qui présente depuis trois mois des lombocruralgies d’allure inflammatoires, s’intensifiant progressivement confinant la patiente au lit. L’imagerie par résonance magnétique révèle un tassement vertébral de L3 avec recul du mur postérieur et compression du sac dural. On a évoqué en premier lieu le diagnostic de métastase osseuse une tomodensitométrie thoraco-abdominale met en évidence 2 nodules sous pleuraux avec condensation parenchymateuse en regards, le reste du bilan d’extension de la maladie est revenu négatif. En cours d’hospitalisation, la patiente présente une parésie des membres inférieurs et une rétention urinaire, une décompression médullaire chirurgicale est effectuée en urgence. En per-opératoire on découvre un processus tumoral épidural prenant la quasi-totalité de la vertèbre. L’histologie trouve un sarcome à cellules fusiforme faisant évoquer sur la mophologie un SWM, ce diagnostic est conforté par le résultat de l’immunohistochimie. Ils’agit donc d’un SCM avec métastases pulmonaire. La patiente reçoit actuellemnt une chimiothérapie. Discussion. – Le diagnostic positif du SWM est histologique, l’immuno-histochimie est assez spécifique en détectant la protéine S100 exprimée par les cellules tumorales. Le SWM diffuse par voie hématogène et donne des métastases pulmonaires, comme c’est le cas de notre patiente. Le traitement du SWM est essentiellement chirurgical.Le SWM est généralement peu sensible à la radiothérapie et à la chimiothérapie. Conclusion. – Le SWM fait partie des tumeurs osseuses primitives rarement rapportées dans la littérature, pouvant être à l’origine de lombalgie ou de lombosciatalgie symptomatique. Toute lombalgie ou lombosciatalgie inflammatoire doit faire pratiquer une tomodensitométrie ou mieux une imagerie par résonnance.
Me.60 Tuméfaction du tiers inférieur de la jambe et de la glande parotide révélatrices d’un cancer du sein L. Abdelmoula, M. Ben Chihaoui, C. Bel Hadj Yahia, L. Chaabani, R. Zouari Rhumatologie, C.H.U. Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction. – Les métastases du squelette distal et des glandes salivaires du cancer du sein sont très rares et exceptionnellement révélatrices. Nous en rapportons une nouvelle observation. Observation. – Mme CC, âgée de 56 ans, suivie depuis août 2006 au service ORL pour une tuméfaction de la parotide gauche explorée par une IRM montrant un adénome pléomorphe. La patiente nous a été adressée en décembre 2006 pour des douleurs au niveau du tiers inférieur du tibia droit d’horaire inflammatoire évoluant depuis un
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mois. L’examen de la jambe a mis en évidence une tuméfaction chaude et rouge en regard de la région douloureuse. Les radiographies de la jambe a montré une image ostéolytique centromédullaire du tiers inférieur du tibia droit avec une réaction périostée mitée en regard. L’IRM a mis en évidence un processus ostéolytique décollant le périoste sans franchissement de celui-ci associé à des skips métastatiques du diaphysaire au nombre de 3. L’examen physique ainsi que la mammographie et l’échographie mammaire ont mis en évidence un nodule au niveau du quadrant supéro-externe du sein droit classé ACR5. La TDM thoraco-abdominale a montré e des multiples lésions parenchymateuses pulmonaires et des multiples adénopathies médiastinales. La relecture de l’IRM parotidienne a permis de découvrir une lésion parotidienne secondaire gauche. Le diagnostic d’un cancer du sein droit avec métastases osseuses, pulmonaires et parotidiennes a été retenu. Conclusion. – Le cancer du sein est la tumeur maligne la plus fréquente chez la femme. Son mode de révélation est très variable. Les métastases touchant le squelette axial sont de loin les plus fréquentes. Cependant, la présence de lésions osseuses malignes distales, bien que peu fréquentes, doit faire évoquer le diagnostic.
Me.61 Bursite sous-acromio-deltoїdienne précoce révélant un adénocarcinome bronchique M. Manassa, S. Jananib, O. Mkinsib a Rhumatologie, Chu Ibn Rochd-Casablanca-Maroc, Casablanca, Maroc b Rhumatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Introduction. – Les cancers broncho-pulmonaires sont souvent découverts à l’occasion de signes respiratoires bronchiques ou médiastinaux. Nous rapportons un cas rare d’adénocarcinome bronchique révélé initialement par une bursite sous-acromio-deltoїdienne banale. Cas clinique. – Il s’agit d’une patiente âgée de 53 ans, tabagique chronique qui a consulté en mai 2006 pour un douleur de l’épaule droite intense d’horaire mixte isolée sans signes extra articulaires associés, notamment pas de signes généraux et pas de signes respiratoires. Les mobilités articulaires active et passive sont normales à l’examen mais douloureuses. Le bilan biologique n’a pas noté de syndrome inflammatoire. Les radiographies standard ainsi que l’arthroscanner de l’épaule droite étaient normaux. L’échographie a objectivé une bursite sous-acromio-deltoїdienne. La persistance des douleurs malgré un traitement associant : repos articulaire-antalgiques -AINS et infiltrations cortisoniques nous a fait évoquer une cause secondaire. La radiographie thoracique ainsi demandée a montré une opacité de l’apex droit dense et inhomogène. La TDM a objectivé un volumineux processus tumoral du lobe supérieur droit avec lyse de l’arc postérieur des 2e et 3e côtes et de la 3e vertèbre dorsale ainsi qu’une infiltration endocanalaire. L’étude histologique (ponction biopsie transpariétale) a confirmé la nature maligne de la tumeur (adénocarcinome). L’évolution était marquée par l’installation d’une paraplégie.la patiente est décédée deux mois après que le diagnostic a été porté. Conclusion. – Notre observation est particulière par le mode inhabituel de découverte de ce cancer bronchique et qui est représenté par une bursite sous-acromio-deltoїdienne précoce : seule anomalie clinique révélatrice en l’absence de tout signe respiratoire.
Me.62 Métastase crânienne d’un mélanome malin K. Saadallaoui–Ben Hamidaa, S. Moallab, H. Kedadia, F. Derbelc, M.H. Douguia a Médecine Interne, Hôpital des Forces de Sécurité Intérieures, Marsa, Tunisie
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Médecine Interne, Hôpital des Forces de Sécurité Intérieure, Marsa, Tunisie c Médecine Interne, Hôpital des Forces de Sécurité Intérieures, Marsa, Tunisie Introduction. – La découverte d’une tuméfaction crânienne est une situation relativement fréquente. La présentation clinique ainsi que les examens complémentaires biologiques ou d’imageries peuvent orienter vers une pathologie bénigne ou maligne quoi que les métastases osseuses sont les plus fréquentes et peuvent prendre des aspects très variables. Nous en rapportons l’observation d’un homme de 37 ans présentant une tuméfaction de l’os pariétal révelant une métastase osseuse d’un mélanome malin. Observation. – Patient âgé de 37 ans sans antécédents notables a consulté en juin 2006 pour une tuméfaction de l’avant pied droit évoluant depuis un an et demi associé à une masse indolore au niveau du cuir chevelu depuis un mois. A l’examen, présence d’une tuméfaction avec blindage s’étalant de l’avant pied au tiers inférieur de la face externe jambe droite sans signes inflammatoires locaux associées à une tuméfaction crânienne de 3 cm de diamètre de siège pariétal droit adhérente au plan profond mal limitée. La biologie a montré un syndrome inflammatoire (VS à 114 mm, CRP à 57). Le bilan radiologique était sans anomalies. L’IRM du pied a montré un aspect de ténosynovite du tendon flechisseur commun des orteils avec aspect de myosite. L’IRM cérébrale et rachidienne a montré de lésions lytiques de la voûte du crâne sans lésion cérébrale avec des lésions de remplacement médullaire de D1, L1, L5 et S1 sans extension épidurale. La scintigraphie osseuse a objectivé de multiples lésions hyperfixantes siégeant au niveau de la région fronto-parietale droite et du rachis. Une origine néoplasique est suspectée. Une biopsie chirurgicale de la face externe de la jambe droite a été effectuée. L’examen anatomo-pathologique a conclue à une localisation dermohypodermique d’un mélanome malin globocellulaire achromique. Le bilan d’extension a révélé cinq micronodules au scanner thoracique, une lésion tissulaire surénalienne droite de 26 mm de diamètre et des poly adénopathies iliaques internes au scanner abdominal. La recherche du primitif est restée négatif. Donc il s’agit d’un mélanome métastatique. Vu le pronostic sombre de cette pathologie, seulement un traitement palliatif a été institué. La médiane de survie du patient était de 4 mois. Conclusion. – Le mélanome malin métastase préférentiellement au niveau du rachis (80 %) et des côtes (38 %) rarement aux os du crâne (8 %) ou le pronostic devient fâcheux comme le cas de notre patient.
Me.63 Métastase pseudo sarcomateuse d’une néoplasie pulmonaire à double composante histologique : une observation originale C. Compaorea, R. Ghorbela, A. Kulskib, S. Lemouelc, V. Farrenqa, X. Chevaliera a Service de Rhumatologie, C.H.U. Henri Mondor, Créteil, France b Imagerie, C.H.U. Henri Mondor, Créteil, France c Chirurgie Orthopédique, C.H.U. Henri Mondor, Créteil, France Introduction. – Le cancer broncho-pulmonaire induit 30-50 % des métastases osseuses selon les séries. Ces aspects radiographiques sont caractérisés par une ostéolyse ou plus rarement par une ostéocondensation, habituellement sans réaction périostée. Nous rapportons l’observation originale d’une métastase d’allure radiographique pseudosarcomateuse d’un cancer pulmonaire. Observation. – Il s’agissait d’un patient d’origine magrhébine âgé de 55 ans tabagique à 30 paquets/année qui présentait une douleur de la cuisse droite évolutive et invalidante depuis 3 mois. L’examen clinique retrouvait une tuméfaction solide à la face interne du 1/3 inférieur de la cuisse, un épanchement articulaire du genou droit modéré et une adénopathie inguinale droite. Il existait une altération de l’état général avec un amaigrissement chiffré à 8 kg sur trois mois. La CRPétait élevée à 90 mg/l associée à une hyperleucocytose à