S342
Congrès International ADELF-SFSP / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 61S (2013) S265–S344
P17 – Vaccination et prévention des maladies infectieuses
Conclusion.– Les MG se sentent impliqués dans la prévention globale du CCU, et estiment que cette vaccination représente une opportunité d’éducation à la sexualité des jeunes filles.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.473
Prévention des infections nosocomiales : état des lieux dans des centres de santé de premier contact, district sanitaire d’Aboisso, Côte d’Ivoire
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B. Doumbouya , F. Karamoko , J.-F. Adohi , K. Wodié District sanitaire d’Aboisso, Côte d’Ivoire Introduction.– La transmission des maladies nosocomiales dans les établissements sanitaires de niveau périphérique, augmente de fac¸on indirecte le coût des dépenses de santé, aussi bien dans les ménages qu’au niveau de l’état. Objectif.– Faire une analyse de la situation de la prévention des infections nosocomiales (PIN) dans les centres de santé de premier contact du district sanitaire d’Aboisso. Méthodes.– Étude prospective, transversale qui décrit la connaissance, l’attitude et la pratique de la PIN sur l’ensemble des 26 centres de santé de premier contact du district sanitaire d’Aboisso, dans la période du 1er juin 2008 au 30 mai 2009. L’analyse des données a nécessité l’utilisation d’une méthode statistique descriptive et du logiciel Epi info 6.04D version franc¸aise. Résultats.– Le niveau de connaissance des prestataires était généralement bon : 91,4 % sur les définitions de base ; 97,1 % sur les moyens de stérilisation et 74,3 % sur la gestion des déchets. Le niveau d’équipement des centres de santé de premier contact était moyen : 53,8 % pour les matériels de stérilisation ; 76,9 % pour les outils de collecte de déchets et 84,6 % pour les moyens d’élimination des déchets. L’attitude et la pratique correcte de la PIN chez les prestataires étaient insuffisantes : 48,6 % pour le lavage des mains ; 60 % pour la stérilisation du matériel ; 71,4 % pour l’élimination des déchets ; 85,7 % pour le nettoyage correct des locaux et seulement 15,4 % disposaient d’un comité d’hygiène hospitalière. Conclusion.– Cette étude qui a fait l’évaluation initiale de la pratique des la PIN dans les centres de santé de premier contact d’un district sanitaire du sud de la Côte d’Ivoire, révèle : l’insuffisance de formation des prestataires, l’insuffisance de dispositifs adéquats et l’absence de normes et procédures claires en la matière. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.472 P17-2
Les médecins généralistes (MG) et la vaccination anti-papillomavirus S. Fanello , A. Plessise , C. Baron , A. Ducancelle , P. Moulévrier Département universitaire de santé publique, CHU d’Angers, Angers, France Objectif.– Mieux comprendre les processus de mise en jeu dans la décision des médecins généralistes (MG) de recommander la vaccination HPV. Méthode.– Nous avons eu recours à une approche qualitative par entretiens semi-directifs. Résultats et discussion.– La tendance dominante des médecins rencontrés est de prescrire la vaccination anti-papillomavirus (HPV). Les pratiques de cette vaccination sont multiples. De nombreuses variables interviennent dans le processus de décision, dont le prix du vaccin et son mode de remboursement ainsi que la publicité faite autour de ce vaccin. L’hypothèse de l’abord difficile des rapports sexuels à la suite de la consultation n’est pas vérifiée. Les demandes de contraception et les examens de prévention sont les consultations où la vaccination est le plus souvent abordée. En dehors de la population cible concernée, les MG donnent l’information à une population constituée des mères et jeunes filles âgées de moins de 14 ans. Ils insistent sur l’importance du suivi. L’amélioration de la prévention globale du cancer du col de l’utérus (CCU) passe, pour les MG, par trois axes dont l’amélioration de l’information, la promotion des frottis cervico-vaginaux et de l’éducation à la sexualité à l’école. Cette vaccination est légitime aux yeux des MG, et peut revêtir un caractère médicolégal. Elle présente cependant des incertitudes. Le message de santé publique est parfois critiqué.
Un carnet de vaccination électronique pour mesurer la couverture vaccinale des jeunes citoyens, Aquitaine, France G. Gault a , S. Vygen a , A. Burbaud b , J.-P. Guthmann c , E. Nicand d , J.-L. Koeck e a Cellule de l’Institut de veille sanitaire en région (Cire) Aquitaine, Bordeaux, France b Agence régionale de santé (ARS) Aquitaine, département promotion et prévention de la santé, Bordeaux, France c Institut de veille sanitaire (InVS), département des maladies infectieuses, Saint-Maurice, France d Groupe d’études en préventologie, centre de vaccinations internationales, hôpital d’instruction des armées (HIA) Robert-Picqué, Villenave-d’Ornon, France e Groupe d’études en préventologie, service de biologie médicale, hôpital d’instruction des armées (HIA) Robert-Picqué, Villenave-d’Ornon, France Contexte.– Actuellement, il existe peu de données de couverture vaccinale chez les adolescents ; or, d’après une étude de l’Observatoire régional de santé PoitouCharentes lors des journées défense citoyenneté (JDC) 2010/2011, la couverture vaccinale de ces jeunes était très insuffisante. Depuis 2011, l’agence régionale de santé (ARS) Aquitaine soutient le déploiement du carnet de vaccination électronique (CVE), développé par le Groupe d’études en préventologie (GEP) et accessible sur « Mesvaccins.net ». Une expérimentation du CVE pour les jeunes citoyens aquitains a été initiée dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de la défense, l’ARS Aquitaine, le GEP, l’Union régionale des professionnels de santé Médecins libéraux Aquitaine et l’Institut de veille sanitaire (InVS). L’objectif est de disposer du statut vaccinal des jeunes citoyens âgés de 16–18 ans participant aux JDC en Aquitaine au travers du CVE, et d’évaluer son intérêt dans la mesure de la couverture vaccinale. Méthodes.– Le recueil s’effectuera d’avril à octobre 2013. Chaque jeune convoqué à la JDC pendant cette période recevra une lettre indiquant la démarche pour créer son CVE et lui demandant d’amener les copies du carnet de vaccination lors de la journée. Le CVE doit être validé par un professionnel de santé (médecin traitant ou pharmacien). Pour les CVE non validés, des professionnels de santé du GEP se chargeront de la validation. Les données seront analysées par l’InVS. Résultats attendus.– Environ 15 000 jeunes seront convoqués pendant l’expérimentation. Les couvertures vaccinales seront calculées. Différents indicateurs permettront d’évaluer l’adhésion au CVE, notamment le nombre de CVE créés par les jeunes et de CVE validés par les professionnels de santé. Cette expérimentation permettra également de sensibiliser les jeunes à la vaccination. Conclusion.– Cette expérimentation permettra de disposer de données de couverture vaccinale chez les adolescents et d’évaluer l’intérêt du CVE dans l’évaluation de la couverture vaccinale. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.474 P17-4
L’expérimentation animale impose de revoir notre plan variole B. Guennebaud Mathématicien, Exireuil, France En l’absence d’immunisation de routine contre la variole, le risque bioterroriste et des cas humains de variole du singe rendent essentiels la recherche d’une protection efficace après exposition. Les expérimentations animales récentes ont toutes montré l’inefficacité en post-exposition des vaccins antivarioliques utilisés au cours de la campagne d’éradication, alors qu’un délai suffisant avant la dose épreuve les montre efficaces. Tout en qualifiant d’anecdotiques les données présentées par