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Un cas d’hypercalcémie avec une concentration élevée de vitamine D : un diagnostic trop facile pour être vrai ?
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SFE Bordeaux 2016 / Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 435–452
P367
Ectopie parathyroïdienne : apport de la tomoscintigraphie parathyroïdienne couplée à la TDM
D. Ben Sellem (Dr) ∗ , A. Bahloul (Dr) , F. Doub , L. Zaabar (Dr) , B. Letaief (Dr) , M.F. Ben Slimene (Dr) Université de Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis, institut Salah Azaiez, service de médecine nucléaire, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : bensellem [email protected] (D. Ben Sellem) Objectif La scintigraphie parathyroïdienne joue un rôle important dans la détection d’une éventuelle glande parathyroïde pathologique et de la localisation de celle-ci afin d’optimiser et d’orienter le geste chirurgical. Le but de notre travail est de déterminer l’intérêt de tomoscintigraphie par émission monophotonique couplée à la TDM (TEMP/TDM) dans les ectopies parathyroïdiennes. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 27 patients (8 hommes, 19 femmes) âgés de 57,4 ± 12,1 ans et bénéficiant d’une scintigraphie parathyroïdienne au 99m Tc-Sestamibi dans le cadre du bilan préopératoire d’une hyperparathyroïdie primaire ou secondaire. Le protocole d’acquisition comportait des images planaires (scintigraphie thyroïdienne au 99m Tc, acquisitions statiques cervico-thoraciques précoces et tardives au 99m Tc-MIBI) et une TEMP/TDM cervicomédiastinale. Résultats L’aspect scintigraphique au TEMP/TDM était évocateur d’ectopie parathyroïdienne dans tous les cas (mineure dans 10 cas et médiastinale dans 17 cas). Les images planaires étaient normales chez deux patients et douteuses en montrant un discret foyer d’hyperfixation sans pouvoir le rattacher à une parathyroïde pathologique chez deux autres patients. La TEMP/TDM était nettement plus performante dans la localisation exacte des parathyroïdes ectopiques aussi bien en cas d’ectopie mineure qu’en cas d’ectopie médiastinale, permettant ainsi d’orienter le geste chirurgical. Discussion En permettant de faire le diagnostic de l’ectopie parathyroïdienne même en présence dans certains cas d’images scintigraphiques planaires normales et de déterminer avec précision la localisation de la glande parathyroïde ectopique, la TEMP/TDM s’avère être très utile en matière d’ectopie parathyroïdienne. Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.533 P368
Les hypercalcémies sévères : prévalence, particularités cliniques et étiologiques
I. Oueslati (Dr) ∗ , A. Rached (Dr) , H. Belhadj Hassen (Dr) , K. Khiari (Pr) , S. Turki (Pr) , N. Ben Abdallah (Pr) , T. Ben Abdallah (Pr) Service de médecine interne A, unité d’endocrinologie, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Oueslati) Introduction L’hypercalcémie sévère représente une urgence métabolique pouvant mettre en jeu le pronostic vital du patient. Son polymorphisme clinique peut retarder son diagnostic et sa prise en charge. Le but de ce travail était de déterminer la prévalence ainsi que les particularités cliniques et étiologiques de l’hypercalcémie sévère. Patients et méthodes Étude rétrospective qui a inclus 70 patients ayant une hypercalcémie. Nous avons déterminé la prévalence de l’hypercalcémie sévère, ses circonstances de découverte, ses signes cliniques et ses étiologies. Résultats L’hypercalcémie était sévère chez 30 patients (42,85 %) : 14 hommes et 16 femmes d’âge moyen de 56,5 ± 15,6 ans. leur calcémie corrigée moyenne était de 3,8 ± 0,4 mmol/l. La découverte était fortuite dans 23,3 % des cas et devant une altération de l’état générale, des douleurs osseuses, des troubles neurologiques et des lithiases rénales respectivement dans 23,3 %, 16,7 %, 16,7 % et 6,7 % des cas. Les signes fonctionnels étaient dominés par l’amaigrissement (64,3 %), l’asthénie (67,9 %) et l’anorexie (89,8 %).
À L’examen, des troubles de la conscience ont été retrouvés chez 30 % des patients, une déshydratation chez 48,3 % et un raccourcissement de l’espace QT dans 29,4 % des cas. Les étiologies retenues étaient les suivantes : l’hyperparathyroïdie primaire, les néoplasies, la sarcoïdose et iatrogène respectivement dans 28,6 %, 43,3 %, 7 %, 21,4 % des cas. Conclusion Chez nos patients, la prévalence de l’hypercalcémie sévère était élevée. Ses manifestations cliniques et ses étiologies étaient multiples. Ainsi, un dosage de la calcémie doit être pratiqué au moindre signe afin d’assurer une prise en charge précoce. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.534 P369
Un cas d’hypercalcémie avec une concentration élevée de vitamine D : un diagnostic trop facile pour être vrai ? N. Belaidi (Dr) a , A. Georges (Dr) a , I. Lacroix (Dr) b , A. Croisonnier (Dr) c , V. Ducros (Dr) d , J.-C. Souberbielle (Dr) e , J.-B. Corcuff (Dr) a,∗ a CHU de Bordeaux, Pessac, France b CERBA, Paris, France c Laboratoire de biologie médicale, Grenoble, France d CHU de Grenoble, Grenoble, France e AP–HP, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-B. Corcuff) Introduction Les anticorps endogènes (hétérophiles ou anti-animaux par exemple) sont une cause connue d’interférence des immunodosages. Observation Un patient hospitalisé pour altération de l’état général présentait une hypercalcémie et une parathormonémie basse. La concentration de 25 hydroxy-vitamine D (25O HD) a été retrouvée au-delà de la valeur supérieure de la plage de dosage de l’automate d’immunoanalyse (> 150 ng/mL [Liaison XL, Diasorin]). Cependant, les dilutions du sérum ne donnaient pas de résultats disposés de manière linéaire suggérant une interférence analytique. Un pic monoclonal d’immunoglobuline G (30 g/L) en rapport avec un myélome a été retrouvé à l’électrophorèse des protéines. Des dosages alternatifs de 25O HD ont tous retrouvé des concentrations en faveur d’une insuffisance modérée (< 25 ng/mL) : 16,0 ng/mL (25hydroxyvitamin D RIA, Diasorin, Sallugia, Italie), 10,3 ng/mL (Cobas, Roche, Meylan, France), 22,0 ng/mL (iSYS, IDS, Bolton, UK), 14,0 ng/mL (LCMSMS). Les tubes chélateurs d’anticorps hétérophiles n’ont pas modifié les résultats obtenus avec l’automate d’immunoanalyse initial. En revanche, des colonnes NabTM (Thermo Scientific) capables de fixer les immunoglobulines ont permis d’éliminer l’interférence constatée et de donner des résultats cohérents avec les autres dosages. Discussion L’élément confondant était ici l’apparente concentration élevée de 25O HD en regard de l’hypercalcémie et d’une parathormonémie basse mimant ainsi une intoxication à la vitamine D. L’identification de l’existence d’interférences analytiques nécessite une grande attention analytique et clinique. Une fois suspectée, des dispositifs techniques ou des dosages alternatifs sont susceptibles de corriger des interférences, y compris des immunoglobulines monoclonales exceptionnellement coupables. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.535 P370
Un cas rare de calcinose tumorale chez une insuffisante rénale chronique en hémodialyse
S. Koundach (Dr) ∗ , I. Adnani (Dr) Service de néphrologie CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Koundach)
SFE Bordeaux 2016 / Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 435–452
P367
Ectopie parathyroïdienne : apport de la tomoscintigraphie parathyroïdienne couplée à la TDM
D. Ben Sellem (Dr) ∗ , A. Bahloul (Dr) , F. Doub , L. Zaabar (Dr) , B. Letaief (Dr) , M.F. Ben Slimene (Dr) Université de Tunis El Manar, faculté de médecine de Tunis, institut Salah Azaiez, service de médecine nucléaire, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : bensellem [email protected] (D. Ben Sellem) Objectif La scintigraphie parathyroïdienne joue un rôle important dans la détection d’une éventuelle glande parathyroïde pathologique et de la localisation de celle-ci afin d’optimiser et d’orienter le geste chirurgical. Le but de notre travail est de déterminer l’intérêt de tomoscintigraphie par émission monophotonique couplée à la TDM (TEMP/TDM) dans les ectopies parathyroïdiennes. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 27 patients (8 hommes, 19 femmes) âgés de 57,4 ± 12,1 ans et bénéficiant d’une scintigraphie parathyroïdienne au 99m Tc-Sestamibi dans le cadre du bilan préopératoire d’une hyperparathyroïdie primaire ou secondaire. Le protocole d’acquisition comportait des images planaires (scintigraphie thyroïdienne au 99m Tc, acquisitions statiques cervico-thoraciques précoces et tardives au 99m Tc-MIBI) et une TEMP/TDM cervicomédiastinale. Résultats L’aspect scintigraphique au TEMP/TDM était évocateur d’ectopie parathyroïdienne dans tous les cas (mineure dans 10 cas et médiastinale dans 17 cas). Les images planaires étaient normales chez deux patients et douteuses en montrant un discret foyer d’hyperfixation sans pouvoir le rattacher à une parathyroïde pathologique chez deux autres patients. La TEMP/TDM était nettement plus performante dans la localisation exacte des parathyroïdes ectopiques aussi bien en cas d’ectopie mineure qu’en cas d’ectopie médiastinale, permettant ainsi d’orienter le geste chirurgical. Discussion En permettant de faire le diagnostic de l’ectopie parathyroïdienne même en présence dans certains cas d’images scintigraphiques planaires normales et de déterminer avec précision la localisation de la glande parathyroïde ectopique, la TEMP/TDM s’avère être très utile en matière d’ectopie parathyroïdienne. Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.533 P368
Les hypercalcémies sévères : prévalence, particularités cliniques et étiologiques
I. Oueslati (Dr) ∗ , A. Rached (Dr) , H. Belhadj Hassen (Dr) , K. Khiari (Pr) , S. Turki (Pr) , N. Ben Abdallah (Pr) , T. Ben Abdallah (Pr) Service de médecine interne A, unité d’endocrinologie, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Oueslati) Introduction L’hypercalcémie sévère représente une urgence métabolique pouvant mettre en jeu le pronostic vital du patient. Son polymorphisme clinique peut retarder son diagnostic et sa prise en charge. Le but de ce travail était de déterminer la prévalence ainsi que les particularités cliniques et étiologiques de l’hypercalcémie sévère. Patients et méthodes Étude rétrospective qui a inclus 70 patients ayant une hypercalcémie. Nous avons déterminé la prévalence de l’hypercalcémie sévère, ses circonstances de découverte, ses signes cliniques et ses étiologies. Résultats L’hypercalcémie était sévère chez 30 patients (42,85 %) : 14 hommes et 16 femmes d’âge moyen de 56,5 ± 15,6 ans. leur calcémie corrigée moyenne était de 3,8 ± 0,4 mmol/l. La découverte était fortuite dans 23,3 % des cas et devant une altération de l’état générale, des douleurs osseuses, des troubles neurologiques et des lithiases rénales respectivement dans 23,3 %, 16,7 %, 16,7 % et 6,7 % des cas. Les signes fonctionnels étaient dominés par l’amaigrissement (64,3 %), l’asthénie (67,9 %) et l’anorexie (89,8 %).
À L’examen, des troubles de la conscience ont été retrouvés chez 30 % des patients, une déshydratation chez 48,3 % et un raccourcissement de l’espace QT dans 29,4 % des cas. Les étiologies retenues étaient les suivantes : l’hyperparathyroïdie primaire, les néoplasies, la sarcoïdose et iatrogène respectivement dans 28,6 %, 43,3 %, 7 %, 21,4 % des cas. Conclusion Chez nos patients, la prévalence de l’hypercalcémie sévère était élevée. Ses manifestations cliniques et ses étiologies étaient multiples. Ainsi, un dosage de la calcémie doit être pratiqué au moindre signe afin d’assurer une prise en charge précoce. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.534 P369
Un cas d’hypercalcémie avec une concentration élevée de vitamine D : un diagnostic trop facile pour être vrai ? N. Belaidi (Dr) a , A. Georges (Dr) a , I. Lacroix (Dr) b , A. Croisonnier (Dr) c , V. Ducros (Dr) d , J.-C. Souberbielle (Dr) e , J.-B. Corcuff (Dr) a,∗ a CHU de Bordeaux, Pessac, France b CERBA, Paris, France c Laboratoire de biologie médicale, Grenoble, France d CHU de Grenoble, Grenoble, France e AP–HP, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-B. Corcuff) Introduction Les anticorps endogènes (hétérophiles ou anti-animaux par exemple) sont une cause connue d’interférence des immunodosages. Observation Un patient hospitalisé pour altération de l’état général présentait une hypercalcémie et une parathormonémie basse. La concentration de 25 hydroxy-vitamine D (25O HD) a été retrouvée au-delà de la valeur supérieure de la plage de dosage de l’automate d’immunoanalyse (> 150 ng/mL [Liaison XL, Diasorin]). Cependant, les dilutions du sérum ne donnaient pas de résultats disposés de manière linéaire suggérant une interférence analytique. Un pic monoclonal d’immunoglobuline G (30 g/L) en rapport avec un myélome a été retrouvé à l’électrophorèse des protéines. Des dosages alternatifs de 25O HD ont tous retrouvé des concentrations en faveur d’une insuffisance modérée (< 25 ng/mL) : 16,0 ng/mL (25hydroxyvitamin D RIA, Diasorin, Sallugia, Italie), 10,3 ng/mL (Cobas, Roche, Meylan, France), 22,0 ng/mL (iSYS, IDS, Bolton, UK), 14,0 ng/mL (LCMSMS). Les tubes chélateurs d’anticorps hétérophiles n’ont pas modifié les résultats obtenus avec l’automate d’immunoanalyse initial. En revanche, des colonnes NabTM (Thermo Scientific) capables de fixer les immunoglobulines ont permis d’éliminer l’interférence constatée et de donner des résultats cohérents avec les autres dosages. Discussion L’élément confondant était ici l’apparente concentration élevée de 25O HD en regard de l’hypercalcémie et d’une parathormonémie basse mimant ainsi une intoxication à la vitamine D. L’identification de l’existence d’interférences analytiques nécessite une grande attention analytique et clinique. Une fois suspectée, des dispositifs techniques ou des dosages alternatifs sont susceptibles de corriger des interférences, y compris des immunoglobulines monoclonales exceptionnellement coupables. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.535 P370
Un cas rare de calcinose tumorale chez une insuffisante rénale chronique en hémodialyse
S. Koundach (Dr) ∗ , I. Adnani (Dr) Service de néphrologie CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Koundach)