Un vaccin contre le cancer du col de l’utérus

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Revue de presse scientifique Essai de la filariose de Bancroft Café et diab* IOn connaît l'importance d'une alimentation équilibrée sur l'état de san...

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Revue de presse scientifique Essai de la filariose de Bancroft

Café et diab* IOn connaît l'importance d'une alimentation équilibrée sur l'état de santé, apportant notamment fruits et légumes. Si l'on en croit une récente étude, le café, outre la satisfaction gustative qu'il délivre, aurait des vertus médicamenteuses cachées. Une consommation régulière de l'ordre de plusieurs tasses par jour protégerait de la survenue du diabéte de type 2. Bien que son constituant principal, la caféine, ait été accusée récemment de réduire la sensibilité à l'insuline, d'autres substances moins connues comme l'acide chlorogénique, le magnésium et d'autres

micronutriments contrebalanceraient de façon favorable le r61e protecteur du café. L'équipe de R. Dam montre que l'acide chlorogénique diminue l'absorption du glucose et le stress oxydatif in vitro. II inhibe d'autre part I'hydrolyse du glucose-6-phosphate et permet ainsi de réduire la libération de glucose par le foie. Le magnésium, présent en grandes quantités, améliore la sensibilité à I'insuline et sa sécrétion. Les habitudes alimentaires de plus de 17 000 personnes de 3 0 B 60 ans sans antécédents de diabéte ont été étudiées durant une dizaine d'années, pendant lesquelles 306 nouveaux cas de diabéte de type 2

sont apparus. La consommation quotidienne moyenne de café était de 5,2 tasses. Aprés analyse des données, on constate que les sujets consommant au moins 7 tasses de café par jour diminuent de 50 % leur risque relatif de développer un diabkte de type 2 par rapport aux sujets consommant moins de 2 tasses par jour. Le thé ne semble pas avoir la même influence. Mais avant de recommander une consommation importante de café, il faudrait étudier de maniére précise les effets néfastes possibles sur la santé. R. Dam, E. Feskens, Lancet 360 (09/11/02) 1477-1478

H La filariose de Bancroft, responsable en finale de I'éléphantiasis du scrotum ou des membres, est trés répandue dans la zone intertropicale du Nouveau et de l'Ancien monde. C'est une maladie parasitaire due B un nématode Wuchereria bancrofii, transmise par des moustiques (Culex,Aedes ou Mansonia) qui piquent la nuit. La fonne adulte est un ver filiforme qui vit dans le systéme lymphatique humain en amont des ganglions qu'il ne peut franchir. Les embryons (microfilaires) se trouvent pendant le jour dans le cœur et les poumons et migrent la nuit dans les capillaires cutanés de la peau. Ils doivent passer par un moustique pour atteindre la maturité. Pour les pays touchés, cette affection invalidante représente une lourde charge au plan économique et ils souhaiteraient trouver un moyen efficace pour s'en débarrasser. Une étude, basée sur l'idée qu'un traitement de masse devrait entraîner une réduction du réservoir de microfilaires dans le sang 8 un niveau tel que les moustiques ne puissent transmettre la maladie, a été men& en Papouasie-Nouvelle Guinée. Chypothé$e, faute de pouvoir connaître précisément le seuil à partir duquel le cycle parasitaire peut être interrompu, est que la durée de vie de ~uchereria bancroftiétant approximativement de 5 ans, l'objectif serait atteint en 6 ans. Prés de 2 500 habitantsde 14 villages d'un district de PapouasieNouvelle Guinée ont participé à cette étude, qui a pris en compte le taux de transmission modéré ou élevé de chacun des villages concernés. Les traitements retenus : une dose unique de diéthylwbamazine ivennectine ou une dose unique de diéthylcarbamazine par an pendant 4 ans, suivis par 77 8 86 9'0 de la population de plus de 5 ans, ont été bien supportés. De 1994 à 1998, le pourcentage de sujets porteurs de microfilaires est passé de 47 % à 7 % dans les

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Revue Française des Laboratoires, mars 2003, Ne351