Posters chez l’insuffisant hepatique ont ete signalees. Nos trois patients ont tous des stigmates de cirrhose ethylique ; auctm n’avait de signes en faveur d’une encephalopathie carentielle et ils recevaient tous de I’oxazepam (S&esta@), metabolite du diazepam. En l’absence d’hyponatremie - effet secondaire possible de l’omeprazole -, ces observations montrent que : I) une interaction entre l’oxazepam et l’omeprazole ou le
Une cause de lithiase
r&ale
163s
lansopmzole est probable : 2) le terrain ethylique et cirrhotique favorise l’apparition de confusions sous omeprazole ou lansoprazole et doit rendre la prescription concomitante d’oxazepam prudente. ‘Service de m6decme inteme, CHlJ Nerd, 63020 Clermont-Ferrandcedex 2 ; *centre regiona/ de pharmacovigi/ance, facu/fk de mkdecine de pharmacie, BP 38, 63007 CIermoni-Ferrand cedex 1, France
et
& ne pas mbconnaltre
S Monestier’, F Retornaz’, E Cretel’, MJ Pastor’, D Diallo’, F Bouchet’, G Kaplanski’, E Niamkey’, JM Durand’, J Soubeyrand’ Un cas de lithiase oxalocalcique en relation avec un traitement vJasodilatateur par naftidrofuryl est rapport& La patiente, ag&e de 60 ans, atteinte d’ichtyose familiale traitee par soriatane fait l’objet d.une prescription de naftidrofury1 a la dose de 400 mg/j. Six mois plus tard, elle va pr& senter une succession de crises de coliques nephretiques. au rythme de une par mois pendant 6 mois. Les calculs emis sont des calculs d’oxalate de calcium pur (whewellite 100 %). Un regime d’exclusion oxalique n’aura aucun effet sur l’kvolution des crises douloureuses. L’arret du naftidrofury1 s’accompagnera dam les semaines suivantes d’une disparition totale des crises avec normalisation de l’kchographie i&ale. Ces resultats favorables se maintiennent toujours 4 mois plus tard. A noter que la patiente pkente une h&edit& lithiasique familiale, mais qu’elle n’a jamais presente de sympto-
Surdosage P Blanche,
en lithium E Reynaud,
matologie lithiasique urinaire anterieure. Une oxalurie realike a distance du traitement vasodilatateur et en l’absence de lithiase renale s’avkrera negative. La fonction renale a toujours ete normale. Le naftidrofuryl est un vasodilatateur tres largement prescrit. Son pouvoir lithogene lie a sa composition chimique (oxalate de naftidrofuryl) est ma1 connu et les manuels pharmacologiques et therapeutiques usuels n’en font souvent pas &at. Les references bibliographiques sont peu nombreuses (quatre en 4 ans) mais ties significatives. Une evaluation clinique dcs risques lithogenes est par suite une mesure de skcurite essentiellc a effectuer avant toute prescription de la molecule mcriminee. ‘Service de mgdecine inteme, 2centre antipo!son, CfflJ de Sainte-Marguente, 270, bd de Sainte-Marguerfte, 13274 Marsei//e cedex 9, France
et antagoniste
D Kerob,
TB Nguyen,
Lc risque de surdosage en lithium en cas d’association a un traitement par inhibiteur de l.enzyme de conversion (IEC) est connu. Chez le rat, le ramipril diminue l’excretion urinaire de lithium, alors que ce phenom&re n’est pas observe avec le losartan, un antagoniste de l’angiotensine II (Barthelmebs Met al. &JP/zurn~uco~ 1995;116:2166-9). Nous decrivons la premiere observation d’un surdosage en lithium a l’occasion de l’introduction d’un traitement par losartan. Une femme de 77 ans ktait traitee depuis 19S 1 par carbonate de lithium (625 mg/j). Enjuin 1996, la lithemie plasmatique etait a 0.63 mmol/L (valeur therapeutique : 0.5 a 0,S mmol/L). En juillet 1996, la persistance de chiffres tensionnels eleves sous nifedipine (30 mg/j) justifiait l’adjonction de losartan (50 mg/j) saris autre modification de traitement ni regime. Cinq semaines plus tard, la patiente etait hospitalike pour un syndrome confusionnel La lithemie etait a 2 mmol/L alors que sa fonction r&ale ne s’ktait pas modifiee (clearance de la creatmme : 53 mL/mm). Deux
de l’angiotensine N Galezowski,
II
G Herreman
jours apres arret du lithium et du losartan, les symptomes avaient disparu. La lithemie n’etait plus qu’a 0.55 mmol/L. Le traitement par lithium etait reinstaurk a la dose de 375 mg/j (lithemie : 0,42 mmol/L, 7 jours plus tard), puis a la dose habituelle de 625 mg/j avec. 7 jours plus tard, une lithemie a 0,77 mmol/L. Les troubles ne reapparaissaient pas apres un suivi de plusieurs mois. Cette observation illustre la possibiiite d’une Interaction entre lithium et losartan qui n’avait pu etre document& par des etudes realisees sur modele mutin, peut-etre du fait d’une inhibition moms complkte de la secretion d’aldosterone avec tin antagomste de I’angiotensine II par rapport a ce qui est observe avec un IEC. En France, l’augmentation theorique de la lithkmie sous losartan est signalee dans les monographies (Vidal 1996). cc qui n’est pas le cas dans les autres pays europeens. Notre observation confirme cette eventualite. Service de mhdecine Raymond-Losserand,
inieme, fondat!on hepIta/ Saint-Joseph, 75674 Pans cedex 14, France
185, rue