398
Abstracts / Annales de Cardiologie et d’Angéiologie 68 (2019) 394–400
d’emblée sans test d’ischémie préalable. 100 % des patients qui avaient un score calcique > 2000 et < 65 ans avaient au moins une sténose significative. Pour les autres patients, on s’orientera vers un test d’ischémie préalable. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
L’auteur déclare ne pas avoir de
https://doi.org/10.1016/j.ancard.2019.09.007 7/
Facteurs associés à une lésion coronaire multitronculaire : étude cas-témoin L.R. Ramiandrisoa 1,∗ , N.A. Randriamihangy 2 , R.O. Rakoto Sedson 3 , N. Rabearivony 1 1 Service de cardiologie, CHU Befelatanana, Mahamasina, Madagascar 2 Service de cardiologie, CHU Mahavoky Atsimo, Mahamasina, Madagascar 3 Service de cardiologie, CHU Morafeno, Toamasina, Madagascar ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (L.R. Ramiandrisoa) Introduction Le caractère multitronculaire des lésions coronaires constitue un marqueur de haut risque de décès devant un infarctus du myocarde. L’objectif de cette étude était de déterminer les facteurs associés à ce type d’atteinte au cours d’une coronaropathie. Méthode Nous avons effectué une étude cas-témoin rétrospective portant sur une période de 39 mois allant du mois de mars 2014 au mois de mai 2017. Ont été inclus, les patients présentant au moins une lésion coronaire significative. Résultats Soixante-quatre patients ont été inclus. Les signes évocateurs d’une atteinte multitronculaire étaient l’antécédent d’angor d’effort (p = 0,037), la présence de dyspnée (p = 0,045) et l’atteinte de la coronaire droite (p = 6,10−7 ). Quatre facteurs de risque étaient incriminés : l’HTA (OR = 2,565), le diabète (OR = 5,25), la dyslipidémie (OR = 5,25) et la fréquence cardiaque de repos supérieure à 80 battements par minute (OR = 2,9615). L’OR ajusté avait permis de conclure que le premier facteur de risque était le diabète. Conclusion La connaissance des facteurs de risque et des signes évocateurs d’une atteinte coronaire multitronculaire permet d’anticiper la gravité de ce type de lésion tant sur le plan préventif que curatif. Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
Fig. 1
Fig. 2 tule naissant de l’IVA proximale elle-même comprimée par cette masse (Fig. 3). L’IRM et le scanner confirment la fistule coronaropulmonaire (FCP) entre l’IVA et l’AP. La masse ne prend pas le contraste (Fig. 4). Le traitement retenu est l’exérèse chirurgicale sous circulation extra corporelle. La masse est un anévrisme contenant du vieux thrombus. L’examen anatomopathologique ne montre pas de signes de malignité.
https://doi.org/10.1016/j.ancard.2019.09.008 8/
Une tamponnade pas comme les autres J. Nicoleau 1,2,∗ , A. Meilhac 2 , F. Targosz 3 , F. Georger 1 Service de cardiologie, centre hospitalier de Béziers, 34525 Beziers Cedex, France 2 Service de cardiologie, hôpital Arnaud de Villeneuve, CHU de Montpellier, 34000 Montpellier, France 3 Service de cardiologie, hôpital Saint-Jean, 66000 Perpignan, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (J. Nicoleau)
1
Cas clinique Un homme de 71 ans sans antécédent cardiaque est hospitalisé pour état de choc brutal. Ses antécédents sont des adénocarcinomes prostatique et Lieberkhunien de bon pronostic. L’échographie réalisée à la prise en charge montre une tamponnade avec une image anéchogène proche de l’artère pulmonaire (AP) (Fig. 1). Un scanner thoracique montre une masse de 5 cm aux bords calcifiés accolée à la paroi antérolatérale du ventricule gauche (VG) et de l’AP, ne prenant pas le contraste (Fig. 2). Après drainage et stabilisation hémodynamique, la coronarographie révèle une fis-
Fig. 3
Abstracts / Annales de Cardiologie et d’Angéiologie 68 (2019) 394–400
399
Fig. 4
Discussion Les FCP peuvent être congénitales, le plus probable dans le cas présent, ou acquises après pontage coronaire, transplantation cardiaque, angioplastie, biopsies, traumatisme. Elles sont asymptomatiques dans la majorité des cas. Lorsque le débit est important, les patients peuvent développer insuffisance cardiaque, angor, arythmie, endocardite, rupture avec tamponnade. Les anévrismes sont associés aux FCP dans seulement 1,2 à 4,9 % des cas. La coronarographie était initialement le gold standard pour déterminer l’origine et le trajet des fistules, mais l’approche multimodale avec notamment l’IRM et l’angioTDM avec reconstruction 3D permet d’affiner le diagnostic et de mieux orienter la prise en charge. Les fistules larges et/ou symptomatiques sont traitées soit par chirurgie conventionnelle, soit en cardiologie interventionnelle selon l’expérience des centres. Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.ancard.2019.09.009
Cardiologie clinique
9/
Prognostic evaluation of cardiac muscular dystrophy T. Levasseur 1 , T. Le Tourneau 2,∗ , C. Selton-Suty 3 , J. Costa 1 , R. Jaussaud 4 , Q. Labarre 5 , B. Gilbert-Dussardier 5 , G. Guyader 5 , C. Bouleti 6 , R. Garcia 5 1 University Hospital of Reims, Cardiology and Vascular Diseases, 51100 Reims, France 2 University Hospital of Nantes, Cardiology and Vascular Diseases, 44000 Nantes, France 3 University Hospital of Brabois, Cardiology and Vascular Diseases, 54000 Nancy, France 4 University Hospital of Brabois, Internal Medicine and Immunology, 54000 Nancy, France 5 University Hospital of Poitiers, Cardiology and Vascular Diseases, 86000 Poitiers, France 6 Hospital Bichat-Claude Bernard, Cardiology and Vascular Diseases, 75018 Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (T. Le Tourneau) Patients with type 1 muscular dystrophy (MD1) exhibit a poor prognosis related to cardiac involvement. Left Ventricular (LV) dysfunction with LVEF < 50% is strongly associated with mortality but
Fig. 1 appears in the late stages of the disease. LV global longitudinal strain (GLS) may predict cardiovascular events in asymptomatic patients. The aim of this study was to evaluate the prognostic value of GLS in a multicentric cohort. Between 2008 and 2017, consecutive patients with DM1 and at least 1 echocardiography with GLS were retrospectively included in 4 French referral centers. The primary endpoint (PE) was a composite of: cardiovascular death, sustained ventricular tachycardia or atrial fibrillation, high degree of conduction disorder, LVEF < 50%, hospitalization for heart failure or implantation of pacemaker or defibrillator. Two hundred and twenty four patients (123 women, mean age 43.7 years) were included with an average follow-up of 751 days. The PE was reached in 34 patients (15.2%). GLS was significantly impaired in patients who achieved the PE as compared with patients free of events (16.8 ± 3.6% vs. 18.7 ± 2.7% respectively, P = 0.006). After analysis of the ROC curve, the probability to reach the PE was significantly increased in patients with GLS < 18%. Using this threshold of 18% in the multivariate analysis, we found that GLS was the only factor associated with the composite outcome (P = 0.006), while LVEF was not. Moreover, survival with a follow-up until 5 years, was significantly increased in patients with GLS ≥ 18% as compared with patients with GLS < 18% (78.9% vs. 46.8% respectively, P = 0.006) (Fig. 1). LV GLS is associated with cardiovascular events in asymptomatic MD1 patients with a threshold of −18%. Déclaration de liens d’intérêts éventuels liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs
https://doi.org/10.1016/j.ancard.2019.09.010