Utilisation de l’impédancemétrie multifréquence dans le suivi de la cicatrisation des plaies chroniques : l’étude clinique BIPPED

Utilisation de l’impédancemétrie multifréquence dans le suivi de la cicatrisation des plaies chroniques : l’étude clinique BIPPED

communications affichées apparaissaient. Le pansement Pico® est mis en dépression. Il est changé à saturation, toutes les 48 à 72 heures. Après 35 jou...

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communications affichées

apparaissaient. Le pansement Pico® est mis en dépression. Il est changé à saturation, toutes les 48 à 72 heures. Après 35 jours de traitement avec le dispositif Pico®, nous avons pu mettre en place un protocole de cicatrisation. Cette TPN Pico® sera à disposition de l’équipe soignante dans notre service d’endocrinologie pour une mise en place rapide sur les lésions étendues et très exsudatives de nos patients hospitalisés. Déclaration de liens d’intérêts V. Labbé Gentils déclare avoir un conflit d’intérêt avec : Cinetic santé. P24

Relancer et accélérer la cicatrisation d’un mal perforant plantaire avec un pansement au collagène C. Baccaro1, M. Mourez2 1

Unité Plaies et cicatrisation, CH Bar-Le-Duc, Bar-Le-Duc,

France 2

HAD, CH Bar-Le-Duc, Bar-Le-Duc, France

  Introduction Une plaie chronique sous-entend également de nombreux facteurs de retard à la cicatrisation. Dans l’arsenal à disposition, l’utilisation du collagène comme stimulant à la cicatrisation se doit d’être essayé. Nous avons opté pour le Suprasorb®C de chez Lohmann & Rauscher avec la substance active – matrice collagène natif (extrait de derme de veau). Objectifs Relance d’un processus cicatriciel sur plaie chronicisée de type mal perforant plantaire (MPP). Matériels et Méthodes 1er cas : il s’agit d’un MPP chronicisé (plus de 5 ans), sans obtention d’une réelle cicatrisation et ce malgré le suivi régulier en Unité plaies et cicatrisation (UPC) avec décharge, chaussures orthopédiques… 2e cas : MPP évoluant depuis plus de 5 mois sans résultats avec observance à la décharge discutable et patiente refusant une botte de décharge inamovible. Application du Suprasorb®C à la taille de la plaie, légèrement humidifié au sérum physiologique. Réalisé 2 fois par semaine. Pas de changement autres (décharge, chaussants, équilibre métabolique…). Résultats 1er cas : pansement bien toléré, facile à mettre. Après 21 jours de traitement : nette amélioration avec diminution de la taille et de la profondeur. Impression d’une réduction de kératose au pourtour. Pansement souvent totalement absorbé par la plaie. 2e cas : belle évolution en 21 jours avec quasi comblement du MPP. Impression d’une kératose et inflammation réduite. Conclusion/Discussion Résultats plutôt concluants sur les MPP chroniques et assez rapide. Intérêt à démontrer sur l’hyperkératose. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

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P25

Utilisation de l’impédancemétrie multifréquence dans le suivi de la cicatrisation des plaies chroniques : l’étude clinique BIPPED M. Muller1, S. Gharbi2, A. Montalibet3, J. Cristante1, A. Foote1, E. Macadams3, P. Pham2 1

CHU de Grenoble, Grenoble, France

2

CEA-LETI, Grenoble, France

3

INSA Lyon, Lyon, France

Introduction Les plaies chroniques sont un problème majeur de santé publique. Leur coût et leur nombre sont en constante augmentation. 15 % des patients diabétiques présenteront un jour une plaie de pied alors que 0,5 à 2,5 % des plus de 70 ans sont porteurs d’ulcères veineux de jambe. Ces chiffres soulignent l’importance de la recherche et du développement de nouveaux outils de monitoring, qui en parallèle de l’évaluation subjective et visuelle d’une plaie chronique, permettraient une évaluation objective et quantifiable du degré de cicatrisation, et, on l’espère, une amélioration de la prise en charge et de la cicatrisation des plaies chroniques. La bioimpédance électrique pourrait être un bon indicateur. La réponse électrique d’un tissu cellulaire à l’application d’un courant électrique résulte de sa composition et de sa structure. En effet, les milieux extra et intracellulaires sont plutôt conducteurs tandis que les membranes cellulaires sont plutôt diélectriques. Par conséquent, la régénération de la structure cellulaire lors de la cicatrisation devrait être quantifiable électriquement. Méthode Le CEA-LETI et le service de diabétologie du CHU de Grenoble ont mis en place une étude clinique de caractérisation et suivi par analyse d’impédance électrique des différentes phases de cicatrisation de plaies chroniques chez le patient diabétique : l’étude BIPPED (bioimpédance sur les plaies chroniques des pieds) s’est déroulé entre avril 2015 et juillet 2016. Vingt patients ont été suivis pendant 3 mois de cicatrisation d’un mal perforant plantaire diabétique, avec 5 mesures d’impédancemétrie réparties sur les 3 mois de suivi. Résultats La réponse électrique du pied porteur de la plaie a été comparée avec celle du pied opposé qui est sain. Ainsi la différence entre les deux mesures est en grande partie attribuable à la plaie, ou d’un point de vue électrique, à l’altération locale de la structure cellulaire. Les premiers résultats de cette étude pilote montrent une différence entre les mesures effectuées sur les pieds portant les plaies et les pieds sains : le pied avec plaie se distingue nettement du pied sain sur le diagramme de Nyquist. Les analyses complémentaires laissent supposer qu’il y a peu de différence de mesures au cours des 3 mois de suivi, essentiellement pour des raisons techniques (taille des électrodes, configuration de la mesure, etc.).

Revue francophone de cicatrisation • Supplément au n° 1 • janvier-mars 2017 •

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Conclusion La bioimpédance électrique est une mesure simple, non invasive et peu couteuse. Notre étude montre une différence de réponse électrique entre pied sain et pied lésé. La mise en évidence d’une différence au cours de la cicatrisation d’une plaie chronique nécessite encore de poursuivre nos mesures, à l’aide de nouvelles électrodes dont la mise au point sera basée sur les résultats de cette étude pilote. À terme, nous espérons disposer d’un outil de monitoring des plaies chroniques, mais aussi de dépistage de lésions infracliniques, dans le cadre de la prévention.

des temps de cicatrisation obtenus, les pansements de la gamme Urgostart sur la cicatrisation d’ulcérations d’appui en complément d’un appareillage adapté de réduction de charge.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

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P26

Déclaration de liens d’intérêts F. Charlaté : l’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. M. Marie déclare avoir un conflit d’intérêt avec : directeur de l’Information médicale des Laboratoires Urgo.

Ulcères de jambe

Mesures des pressions d’interface et calculs de la rigidité de 3 différents bandages : conséquences pratiques

Notre expérience avec les pansements inhibiteurs des métallo-protéases dans le traitement d’ulcérations du pied diabétique après amputation partielle

J.-P. Benigni1, J.-F. Uhl2, S. Levy2, A. Hamou2, A. Thil3, A. Voicu3

F. Charlaté1, M. Marie2, A. Fauquembergue2 1

Université Paris-VI, Paris, France

2

Université des Saints-Pères Paris-V, Paris, France

3

Lohmann & Rauscher, Remiremont, France

Médecine physique et de réadaptation, Centre de

rééducation fonctionnelle, Berck-sur-Mer, 2

1

Urgo Medical, Chenove, France

Introduction Les troubles morphostatiques du pied amputé chez le patient diabétique créent de nouvelles zones d’hyperappui nécessitant une prise en charge podologique adaptée pour prévenir l’apparition de nouvelles ulcérations. En complément de la correction des appuis par orthèses plantaires et chaussage orthopédique adaptés, nous avons évalué une gamme de pansements inhibiteurs des métallo-protéases dans la cicatrisation de lésions nouvellement apparues ou de récidives lésionnelles du pied diabétique amputé. Matériel et méthodes Cinq de nos patients aux antécédents d’amputations partielles du pied à type de résections d’orteils ou de résections métatarso-phalangiennes ou d’amputations transmétatarsiennes ont présenté de nouvelles lésions d’appui de type mal perforant plantaire du fait de modifications morphologiques de l’architecture du pied. Les plaies traitées étaient de type neuropathique, à l’emporte-pièce en zone d’appui et toutes étaient en attente de bourgeonnement depuis 4,6 mois en moyenne avec une surface moyenne de 3,75 cm2. Le pansement inhibiteur de métalloprotéases forme Interface a été préférentiellement utilisé au stade de l’ulcération avec un relais par la forme Border dès la plaie devenue plane. Nous présentons dans ce travail l’évolution clinique et iconographique de cinq plaies jusqu’à cicatrisation obtenue dans un délai moyen de 2 mois. Conclusion À l’occasion de la survenue de nouvelles lésions podales chez le patient diabétique amputé, nous avons évalué de façon très satisfaisante compte-tenu

Revue francophone de cicatrisation • Supplément au n° 1 • janvier-mars 2017 •

Introduction Les fonctions de la pompe veineuse du mollet sont sévèrement altérées en cas d’ulcère veineux. Plus le bandage est rigide, plus les fonctions de la pompe veineuse du mollet sont améliorées. Objectifs Mesurer les pressions d’interface et calculer les indices statiques de rigidité (P. de travail – P. de repos ou SSI) sous 3 bandages. Matériel et Méthodes 12 jambes de 6 adultes sains (4 hommes et 2 femmes). Pose de 3 bandages avec une pression de repos de 40 mmHg : • Biflex®16 étalonnée ; • Urgo®K2 ; • Rosidal®K. Mesures des pressions d’interface (point B1) avec un système Picopress en position couchée et en position debout. Mesures réalisées à trois reprises sur chaque jambe, soit 216 mesures de pression. Résultats Les pressions moyennes de repos entre les 3 bandages ne sont pas significativement différentes (p = NS). Les pressions de travail sous Biflex®16 et Urgo®K2 (51.5 mmHg et 50.6 mmHg) et les indices de rigidité ou SSI (10.6 mmHg et 14 mmHg) ne sont pas significativement différents (p = NS). Les pressions de travail et les indices de rigidité sous Rosidal®K (Pression de travail : 65.2 mmHg et SSI : 26.9 mmHg) sont significativement plus élevés (p < 0.01) que sous les 2 autres bandages. Discussion Les bandages réalisés avec Biflex®16 et Urgo®K2 avec des SSI proches de 10 mmHg sont peu rigides. Le bandage réalisé avec Rosidal®K est rigide. Mosti G. et al ont comparé des bandages rigides et des bandages peu rigides posés avec des pressions de repos de 42 mmHg. Il a constaté que le volume

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