JOURXAL
UTILISXTION
D’UNE
Lnboratoive
ELECTROANALYTICAL
IvIl?THODE
L’I?TUDE J
OF
de CAinzie
DUBOIS, Orgnniqlrc
DE P.
RI?XCTIONS
ALCAIS
Physiqzte.
(ReCu
359
“COULOMIPI?ROiI?TRIQUE”
CINI?TIQUE E.
CHEMISTRY
ET G.
B_lRBIER
Frrculrd aes Scie~ctls,
le 24 juin.
POUR
RAPIDES
Pnris
SE (France)
rgG_+)
Si jusqu’a ces demieres an&es la cinetique des reactions rapides n’avait ete que peu Ctudiee, il n’en est pas de mCme actuellement, grace aux progres des techniques de mesure. En effet B cot& des methodes classiques oh l’on suit la disparition ou l’apparition d’un reactif en fonction du temps, se sont dbvelopp&es des methodes basees sur des perturbations d’un equilibre ou d’un etat stationnaire (photolyse eclair, relaxation) ou sur une competition entre deux processus chimique et physique (ecoulement, polarographie) r_ Les techniques classiques de dosage ne pert-nettent pas en general de mesurer des constantes de vitesse aussi &levees que celles qui sont atteintes par les techniques precedentes, surtout dans le cas de reaction du premier ordre. Cependant des mesures cinetiques tr&s rapides du deuxieme ordre peuvent Gtre faites par des adaptations plus ou moins simples des methodes electrochimiques classiques. Elles sont toutes basees sur l’emploi de t&s faibles concentrations de reactifs. On peut distinguer deux types principaux de methodes : (i) celles oti l’on realise, par voie physique ou chimique, l’etat “quasi stationnaire” d’une concentration CX d’un compose X en solution et oti l’on mesure en fonction du temps la quantite X 2 apporter pour maintenir cet &at quasi stationnaire; (ii) celles oti l’on suit d’une maniere continue la variation de la concentration d’un compose X en solution_ L’exemple des reactions de bromation (addition du brome) et de bromuration (substitution du brome) pen-net de mettre en evidence les principes de ces mCthodes_ On ne connait qu’une seule methode du premier type; elle a ete proposCe par DUBOIS et coll.‘.3.4: elle consiste a maintenir la concentration en brome a une valeur constante par voie physique; le brome est produit par Clectrolyse a cow-ant constant et les possibilites du premier appareil nomme “le concentrostat”, permettaient de me-surer des constantes de vitesse du second ordre &gales & 5 - 1011 mole-l min-1. Dans le second groupe on trouve des methodes utilisant la potentiometrie ou l’amperometrie pour suivre la variation de la concentration en bromess6, ce reactif &ant produit par des methodes chirniques. Ces methodes permettenk d’atteirklre des constantes expk-imentales dont les valeurs s’elevent jusqu’a 104 1 mole-l ruin-l. Ce n’est J_ E2ectroanaL
Chetn
,
8 (Ig6+) 359-365
J. E. DUBOIS, P. ALCAIS, G. BARBIER
360
que par le jeu d’un asservissement chimique* que des constantes superieures peuvent etre d&ermin&s**. Les recoupements entre les differentes methodes sont tres rares; en effet, il est clifficile de determiner des valeurs absolues de constantes de vitesse t&s ClevCes7-s-9.
Dans les demieres domaines
d’application
arm&S. les recoupements des diverses methodes;
ont et6 facilites par l’extension des DUBOIS ET MOU~IER~O ont modifie le
de vitesse kz Cgales 5 3 - 107 1 mole-l de mesure directe par potentiometrie
“concentrostat” et mesure des constantes Par ailleurs, BELLOW a Ctendu la possibilite
consta.nt_es kz allant jusqu’g 3 - 108 1 mole-l n-A-I-1. Parallelement A ces developpements, nous avons
mis
au point
min-I. 5 des
une methode
basee
Cgalement sur l’emploi de t&s faibles concentrations de reactifs, de l’ordre de 10-7 mole 1-r. Des reactions du deuxieme ordre, dont les constantes de vitesse atteignent 5 - 106 1 mole-l Irk-1 peuvent ainsi etre suivies 14.15. La production du brome se fait par Clectrolyse a courant constant d’un bromure alcalin present dans la solution, et sa &spa&ion aprr% introduction rapide de l’autre reactif est suivie par la mesure du courant limite correspondant, entre deux electrodes de platine. La recherche des conditions expkimentales nkessaires A l’emploi de l’amperometric pour des concentrations aussi faibles, x0-7 mole l-1, et la determination de la sensibilite des electrodes A ces concentrations, nous ont conduit a tracer les reseaux des courbes “courant-tension” du systeme brome-bromure dans l’eau et le methanol. Nous envisagerons snccessivement : (i) les r&ultats obtenus dans l’etude des r&eaux “courant-tension”; (ii) la description de la methode cinetique ainsi que la technique constantes de vitesse. COURBES COURANT-TENSION
Montage
ex$&imental
La cellule
de reaction
et
ex+rience
et les differents
calcul
des
DU SYSTk:ME BROME-BROMURE
Le montage classique de mesure des courbes electrodes (reference, auxiliaire et indicatrice) anodique et cathodique des electrodes.
(I)
de
courant-tension est un montage a trek qui per-met d’ktudier le comportement
ty$e circuits
sont les memes
que ceux
d&I-its
dans
l’expose de la mithode cinetique. Dans l’etude du systeme brome-bromure, avec deux electrodes de mesure en platine identiques (fil), il est preferable de tracer les courbes i = f(Ea - EC) dans un montage B deux electrodes indicatices dans les conditions des mesures cinetiques. Comme nous operbns avec un gros exc&.S de bromure par rapport au brome, l’electrode positive se comporte comme une electrode de reference ayant un potentiel pratiquement constant. Le brome est produit par Clectrolyse de la solution (50 ml de methanol contenant 0_2_moIe I-l de bromure alcahn). Les valeurs de i en fonction de EA - EC sont rassemblk dans le Tableau I, pour differentes valeurs de la concentration en brome. -* ?Xaintien de la concentration d’un rkctif B une valeurfaibleparle jeu d'un dquilibre (acidebase p_ar exemple). f* Unenouvelle m&hode~it~propose'er6cemme&quel'onpeutclasserdanslesecond groupe. bien qv&le brome soitproduitde faFon&continueau tours delare'action. LaLimite supk-ieure des mesures est_alors ke = 107 1 mole-1 min-l_13wlSJ. mEZeclroanaL. Chem..
8 (IgGq) 359-365
MCTHOIDE
“COULOAMPl?ROMl?TRIQUE”
POUR
LES I?:TUDES
RJ%EAUi
de courant
E.,
(en +A)
pour differentes
=
[Br2]
0
(13
0.5
0.1
0.06
0.2
0
o-3 o--l
0 15 o-49 r&i
0.6
des
-
10-c
courbes
obtenues
EC)
r-4 - 10-G
z.ro-fi
1.30 1.30 ‘-33 T-33 r-.+6 1 16
o.si 0 92 o-93 0.06 1.06
1-93
dans
et de la concentration
nos
en brome.
Inroze Z-1)
0-g - ro-6
o-53 o-57 o-57 o-57 o-69 1.65
IO
0.11
0.5
L’analyse
-
_f(EA
x-aleurs de la tension
EC
-
361
RAPIDES
1
T_kEX.EAU Valeur
CINI~TIQUES
conditions
.zo-=
z-5
1.80
2.21
I-S1 r-S7 1.67
2.29 2.29 1-32
z-01
2_q3_
2.70
3.10
experimentales
(exc&s
de
bromure par rapport au brome, klectrodes de platine de memes dimensions) montre qu’il est difficile d’attribuer 5 chaque partie de la courbe i = f(E,l - EC) un syst&me ox_vdo-reducteur propre ; le palier peut Ctre attribuk au courant limite dQ au brome. Quinze rCseaux de courbes ont Ctk traces avec les memes Clectrodes pour des concentrations en brome comprises serve une bonne proportionnalit6 courant lirnite malgrC les causes action perturbatrice de l’oxygtke
entre o-5 - 10-0 et 3 - 10-6 mole l-1 Nous avons obentre la concentration en brome et la valeur du d’erreurs possibles: adsorption de brornure~6~17~18 et (voir Tableau 2).
Calcul du rapport
0
0.5
- 10-G
o-9 I-4 2.0
-2.5
d[Brl]/di
o-15= o-57 o-93 1-33 I.67
1.29
pour EA -
EC =
I-19
(0.42) (o-78) (I-IS)
I.15 I.19
(1.72) (2.14)
1.16 1-17
a Courant residue1 en l’absence de brome. Les valeurs rCsidue1 et sont utiliskzes pour lc calcul de d[Brl]/di.
0.3 X7’.
entre parenth&sc
sont con-ige’es du courant
La reproductibilitt5 des courbes depend essentiellement du traitement des electrodes et de la g6om6trie de la cellule de mesure. Si tous ces facteurs sont maintenus strictement identiques, la reproductibilite est de l’ordre de ~-IoO/~; au contraire, dans les cas oti l’un de ces facteurs varie, des &arts pouvant atteindre 100% ont CtC obtenus. (3)
A#ication Dans
les conditions
expkimentales
que nous
avons
pr&isCes.
la limite
infk-ieure
J_ EZecZroa~zal_ Chetn.. 8 (1964)
en
359-365
J. E. DUBOIS,
362
P_ XLCAIS,
G. BARBIEH
brome detectable depend de deux facteurs: la teneur en oxygke dissous &tre r&duit 2 la cathode* et la r&action parasite du brome a>-ec le solvant. Dans la pratique il est possible de dkeler des variations de concentrations de 10-7
mole
l-1
microquantitks
avec
une prkision
de rdactifs,
soit
de quelques
dans
50 ml,
pour
cent.
l’equivalent
Ceci permet
de 5 - 10-9
qui
peut
en brome
le dosage
mole,
d’un
de
corps
rgagissant stozchiom&iquement avec le brome. Nous avons pu ainsi dgterminer taux d’enols extremement faibles 18. De plus la \-itesse de r+onse des glectrodes
des s’est
avCr&e suffisamment
pour
1’6tude
cin&ique
&levee pour
de telles
autoriser
reactions
leur emploi
Ml?THODE (I)
sans limitation
apparente
rapides. CITkTIQUE
Primij3e
Soit-une
&action
du second
ordre A
dont la vitesse
du type B
-t
--t
D
C +
est de la forme d E-4 ] u=-
-
at
=
R3 [_-I] [B]
Si on connait, d’une part les concentrations initiales des deux rCactifs A et 13 et d’autre part la variation en fonction du temps de la concentration de l’un des rkctifs, on peut calculer k2. Dans le cas des r&actions de bromation et de bromuration, la valeur du courant li+te dti au brome entre les deux electrodes indicatrices, dans des conditions exp&imentales don&es, per-met de connaitre 5 chaque instant la concentration en brome. car il lui est proportionnel_ On obtient exp&imentalement, en suivant la reaction. la courbe i = f(t) qui est en fait la reprkentation de [Brz] = f(t)_
(a) Mwztage. Nous utilisons une cellule d’eau maintenue 5 ternpkature constante. Clectriques sont les suivants (voir Fig. I).
Production
Fig-
I_ Sch&na
du brome
du montage
IWtrohm 2 doubles parois avec circulation contenant 50 ml de solution; les schemas
Dosage
du brome
de xngsure “couloampBromitrique”_
A et a. anode,
C et c, cathode.
Ca’rcuit de cozsdonze’trie. 11 compretid deux electrodes Mt5trohm retiCes 5 un coulom&tre des corn-ants compris entie 0.1 et 350 mA, m$ &_~point au labbratoire 3 et deli-ant stable A o.I~/~ p&s. Leg Giectrodes (plaques de platine de 0.5 cm2) plongent dans la solution contenant ‘du-biomure de sodiuni en e&z&s ; la cathode est isolee de la solution * -La solution n’est en effet soumise
5 aucun traitement
prklable
p-our fliminer
JT- Electroanal.
Chem.;
l’oxygkne. 8 (1964)
359-365
RLJ?THODE
"COULOAMP~ROM~TRIQUE"
POURLES
I~TUDES
par un verre fritte; le temps d’electrolyse est mesurC avec type 927 B. Civclrit d'amp&o~~z~trie. Dans les experiences pr&rninaires trodes
de platine
fixes
(fil de 0.5 mm
de diametre
363
CINI~TIQUESRAPIDES
un chronometre
et de I cm
on
Rochar
a utilis15 deux
de longueur)
Alec-
; l’emploi
d’une electrode toumante a pen-n& d’ameliorer considerablement la stabilite du courant limite; cette electrode joue en mCme temps par sa forme le role d’agitateur (2 400 t/min). La tension constante appliquee entre les electrodes est de 340 mV; initialement, on enregistrait le courant limite en placant directement l’enregistreur Kipp du type BD 2 ou BD 3 en s&e dans le circuit, mais la determination du zero, necessitant l’ouverture du circuit, entramait une depolarisation des electrodes. Pour remedier a cet inconvenient, nous avons intercale une resistance RZ dans le Circuit, ce qui pen-net la mesure de la chute de tension a ses bomes. On ajuste Re de telle maniere que la tension mesuree avec I’enregistreur precedent, soit inferieure a 2.5 mV. (b) Mode
o#Gratoire
Prt?paration des sobzrtions. Comme
solvants ont et6 utilises l’eau ou le methanol soigneusement purifies; l’eau permutee a et6 distillee avec du perrnanganate de potassium et de la potasse. “Satzcration”. Apr&s l’introduction de 30 ml de solution, on etablit par coulometrie une certaine concentration en brome; dix minutes sont suffisantes pour assurer une saturation relative de la solution; en effet, initialement une quantite faible de brome avec le solvant ; elle (correspondant a environ 2 * IO-T mole 1-r) Gag-it immediatement dans les est suivie d’une reaction de plus en plus lente, dont on doit tenir compte calculs. Le solvant peut etre caract&isC par les quantites de brome ainsi consommees. DtZternahzation du rapport A ~r~]/Ai. L a moyenne des rapports (variation de concentration en brome divisee par la variation du courant limite) est determinCe sur plusieurs experiences. Le corps 2 etudier est introduit rapidement 2 l’aide d’une microseringue en fonction du temps la variation du courant limite. (c) CaZcrrZs. Pour une reaction du deuxieme ordre, la constante de vitesse fon-ne : An=
et on suit ks est de la
??i a-b
a et b : concentrations a : pente de la droite
initiales en brome et en corps representant la fonction a!-*
log-
b--w
=
CtudiCs
f(r)
oti a x et b x sont les concentrations en brome et en corps Ctudie au temps t. ExpCrimentalement,deux cas &ffCrents se pdsententselonles concentrationsinitiales respectives. (i) Concentration en brome supk-ieure a celle en corps 5 bromer: la courbe experimentale pr2-J = f(t) per-met de determiner a - x et b - x pour differentes valeurs de t. La determination de a se fait alors g-raphiquement. D'autre part, la mCme courbe permet de determiner Cgalement a b qui est la concentration en brome en exces et il n’est pas kkessaire de connaitre dans ce cas les concentrations initiales avec precision. (%i) Concentration
en brome
inferieure
& celle en corps
a bromer:
J_ Ebclroanal.
le principe
Chem..
8 (1964)
du cal35g-365
J_ E.
364 cul
est
le mcme
avec
DUBOIS,
la restriction
I’_ ALCXIS,
qu’il
G.
BARBIER
est necessaire
de connaftre
valeur de n (d) Domaine
b peut etre deduite par un micro-dosage de mesure. La principale limite quant
vitesse
est l’importance
elevens
du temps
de melange;
LZet b ; cependant
en retour. 5 la mesure ce temps
la
de constantes
depend
de
de la solubilite
des reactifs et de leur vitesse de diffusion. 11 est en general de l’ordre de 0.1 set; or on admet, qu’une vitcsse de reaction peut Ctre mesuree, si le temps de den-ii-reaction est &gal ou supkieur A dix fois le temps de mtlange. Ceci signifie que pour une reaction du premier reaction
on doit
ordre,
si t(r/z)
est le temps
de demi-
avoir t(r!z)
>
IO temps k1 <
de melange
o-M3 -
-
T(I/2)
-
=
I set
~2min-1
Pour les constantes de titesse melange et des concentrations
du second ordre, la limite depend & la fois du temps de initiales des reactifs. On a en general c > IO-~ mole l-i, min- i_ Seule une modification de la cellule kz -c ro9 1 mole-l d’atteindre des constantes plus elevees en reduisant le temps
d’& la limite theorique reactionnelle permettrait de m&lange. (e) Exem$b de c&?teum~iaation de co~zstmztes de vitesse. Les resultats obtenus dans le “Br2 + Bra-” sur l’enol de l’acetylacetate d’ethyle dans cas de la reaction du systeme de sodium en solution figurent dans le le mdthanol a 25” avec 0.2 mole l-1 de bromure Tableau 3_ Ces series d’experiences permettent de calculer une valeur moyenne de kz = 4-97 106 1 mole-l min-1 et de determiner l’kart type a (&art EI =
Q-pe)
=
[k - ki]
25Et= = v 7z(m - I) 92 =
TABLEAU Reaction
de
I’e’nol
de
I’ace’tylacGtate
d’&hyle mole l-1
nombre
I
66-S 61.3
8’
267:: 57-5 61 g 632
3 4 2
- IO-~
d’espkiences
3
et du BrWa)
systk-ne H zs”_
[Br= + B73-] (more Z-1)
2
0.03- 106
“I3r~-Br,-”
23-s
* 10-7
4.97
67.8 40-4 23-3 IS.0 70-O
4-93 5-5= 4-97 4.86
Fj.0
5.00
=5
20.0 10-I
4-M 5.08
16
36.0
13.0
4-85
II =3 14
- IOB
5-1'
60-S 63.8 54-4 39.“39-Z 39-S 39-7
I3
(0.1
5-03 4x0
43-4 33-1 5S 35-6 34-I 43-3
32.0
10
le mcZthano1
k. (I! mole -I n?iN - 1)
4-90 4-55 4-97 4-80
9
dans
J.
Elecioanal.
Chem..
8 (1964)
35~365
ANTIPODE
Avec
cette
"C0UL0A3ZP~R0MkTR1QUE"
methode,
pour mesurer des difficult& relatives
qui
peut
POUR
etre
appelee
propose
uue
ETUDES
CIN~TIQUES
“couloamperometrie”,
methode
365
~PIDES
on
constantes de vitesse superieures 5 5 - 10' 1 mole-l aux impuretes des reactifs et du solvant ; cependant
l’action du brome sur le pentene-1 dans obtenue, pour une valeur de la constante
On
LES
se heurte,
min-1, a des dans le cas de
l’eau a 25O, une bonne reproductibilite proche de la lirnite theorique calculde.
de
“couloampCrom&rique”
microdosage
et
de
a Cte
mesure
cinetique rapide en solution, pour diverses reactions d’addition du brome: addition, substitution et oxydo-rgduction. Le brome, dont de t&z faibles concentrations sont necessaires (de l’ordre de 10-7 mole l-1). est produit par electrolyse d’une solution de bromure de sodium ; sa concentration analytique est connue par la valeur du courant limite dd au brome entre deux Clectrodes de platine, dont une toumante. On peut ainsi doser jusqu’5 0.3 pg de reactif reagissant rapidement avec le systbme “Bra Rr3-“,
et determiner
de vitesse
pouvant
avec
une reproductibilite
atteindre
5 - 108 1 mole-l
satisfaisante, ruin-1
des
constantes
elevees
en a&me ordre.
SUMMARY
A “couloamperometric” technique is proposed for microanalysis and fast kinetic investigations of bromine addition, substitution and oxidation-reduction reactions in solution. The technique requires a minimum amount of compound for investigation, IO-~ moles normally being sufficient. Bromine is produced by electrolysis of a bromide in solution and its concentration is followed by means of the diffusion current measured between a fixed and a rotating platinum electrode_ It has been found possible to make analytical determinations with only 0.5 peg of compound which reacts rapidly with the “BrirBr3-” system and rate constants of the order of 5 - 108 1 mole-1 ruin-1 (second
order)
can be determined
with
a satisfactory
reproducibility.
BIBLIOGRAPHIE I Investigntionof Rates ad A. 2
3 4 5
6
WEISSBERGER.
J_ \Viley.
&~echntristnsof Reactions, edit6 par
S. L.
FRIES,
E.
S.
LEWIS
ET
New
York, Ig63_ ET~~r_~V_L~~~~,C~~~pS_ Rem?.,242
J_ E.DUBOIS (1956) 12Qg_ J_ E_ DUBOIS. Chimie Andytiqz~e et Andyse Bromdologzque, PditG par J_ _\_ G_XUTIER, Librairie Masson.Paris, 1g57,p_ 149. XV. ~VALISCHETJ. E. DUBOIS ,CAenr. Bev., gr (Igsg) 1156~ R. P. BELLETE. N.R_MISDEX, J.Chem. SOL, (1958) 161. R. P. BELLETT_SPENCER,J.CJ~~~Z.SOG.. (Igjg) I156_ J. E. DUBOIS, Colloque Hahnenklee, rg5g. voir2. EkkLrochem., 64 (1960) 143. J. E. DU=OIS. P. ALCAIS ET G. BARBIER. Compt. Rend., 254 (1962) 3000. J_ E. DUBOIS, G_ &IOWIER ET P. ALCMS. Bull. Sot. Chrm_. France. (1960) zagJ.E.DUBOISETG. MOUVTER, Combt. Rend. ,255 (1962) 1104~ J-R_ _*fKIKSON ETR_P_BELL.~-Che~n.~~c..(Ig63) 3260. G. SKOZAKETQ. FERXANDO,A~& Chinr. Aclu.26 (Ig62)341_ G S.KOZ~KETQ.FERNASDO, ].Phys_Chem.,65 (1963) 811. J_ E.DUBOISETJ_ J_A~~~v.Cornpl. Rend.. 25s (Ig64)2313_ J_ E. DUBOIS ET P_ ALCsIS, 5 paraftre. N_ A_ BALASHOV_X, Ebectroclrdm. Acta, 17 (1961) 559. -4 FRUBILKIN. Transackm of the Symposizcrn on Electrode Processes, edit& par E. YEAGER, J-
9’ 9
IO II
13 I3 1-4
15 16 17
KViley,
New
York,
1961.
18 G. TOTH. Rudiokhimiyu. 5 (1963) 41 I _ ET G_B.x~~~~~,&pa,raltre_ 19 J_ E.DUBOIS J. Ekctroanal.
Ckem..
8 (1964)
35g-365