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Communications orales — vendredi 25 septembre 2015
AAA en diagnostic principal ont été inclus. Les certificats de décès, mentionnant un AAA en cause initiale ont été extraits de la base nationale des causes médicales de décès entre 2000 et 2011. Les taux bruts et standardisés de patients hospitalisés et de mortalité ont été calculés, et leurs évolutions temporelles étudiées en fonction du sexe et de l’âge. Résultats En 2013, 9680 patients, dont 89 % d’hommes, ont été hospitalisés pour AAA non rompus (88,6 %) ou AAA rompus. La létalité hospitalière était de 2,9 % pour les AAA non rompus mais atteignait plus de 45 % en cas de rupture de l’anévrisme. Parmi les patients hospitalisés pour AAA sans rupture, 75 % ont été pris en charge chirurgicalement. Chez ces patients, la voie endovasculaire était privilégiée à la chirurgie ouverte (46,7 % vs 28,3 %). L’intervention chirurgicale était moins fréquente chez les femmes que chez les hommes, pour la voie ouverte (35,9 % chez les femmes vs 47,9 % chez les hommes) comme endovasculaire (24,7 % vs 28,7 % respectivement). Entre 2002 et 2013, les taux de patients hospitalisés pour AAA non rompus ont diminué chez les hommes (—6,1 %) et sont restés stables chez les femmes. Pour les AAA rompus, ils ont diminué aussi bien chez les hommes (—20,6 %) que les femmes (—25 %). En 2011, 1454 décès pour AAA (dont 63 % d’AAA rompus) ont été recensés. Entre 2000 et 2011, les taux de mortalité pour AAA non rompus ont diminué de 52,0 % chez les hommes et de 33,3 % chez les femmes, et de respectivement 52,3 % et 46,2 %, pour les AAA rompus. Discussion La diminution de la prévalence du tabagisme et de l’hypertension artérielle a pu contribuer à une légère diminution de l’incidence des AAA induisant une baisse des hospitalisations chez les hommes. Chez les femmes, la stabilité pourrait être liée à une augmentation du tabagisme chez les femmes jeunes. Par ailleurs, l’amélioration de la prise en charge a largement contribué à la diminution importante de la mortalité entre 2000 et 2011. Mots clés Anévrisme aorte abdominale ; Épidémiologie
Les analyses bivariées et de régression multivariée ont déterminé les variables cliniques et biologiques significativement associées à un taux élevé de CECs (> 20/mL). Un consentement éclairé a été obtenu pour chaque patient. Résultats Quatre-vingt-dix-sept patients ont été inclus (âge moyen 46 ± 13 ans, 77 femmes) dont 37 patients lupiques porteurs d’aPL et 60 porteurs d’aPL sans LES. Quatre-vingt-un patients avaient un antécédent d’une ou plusieurs manifestations thrombotiques/obstétricales. En analyse bivariée, un taux de CECs élevé était significativement associé avec un antécédent d’infarctus du myocarde (odds-ratio [OR] = 5,8 [95 % CI ; 1,4—24,4], p = 0,02), d’embolie pulmonaire (OR = 6,3 [95 % CI ; 1,8—22,7], p = 0,006), de thrombose microcirculatoire (OR = 3,6 [95 % CI ; 1—12,3], p = 0,03), d’obésité (OR = 7 [95 % CI ; 2—24,4], p = 0,003), et d’athérome carotidien (OR = 4,3 [95 % CI ; 1,2—14,7], p = 0,02). Pourtant, la présence de LES (OR = 3 [95 % CI ; 0,9—10,1], p = 0,07), et d’aPL (OR = 0,6 [95 % CI ; 0,2—2], p = 0,18) n’a pas permis de mettre en évidence de différence statistique. En analyse multivariée, les thromboses artérielles (OR = 5,5 [95 % CI ; 1,1—26,6], p = 0,03) et veineuses (OR = 7,8 [95 % CI ; 1,6—39,1], p = 0,01) restaient significativement associées à un taux élevé de CECs. Conclusion Notre étude démontre que la lésion de l’endothélium, évaluée indirectement par le nombre de CECs, peut identifier chez les patients porteurs d’aPL ou de maladies auto-immunes ceux à risque de thrombose artérielle et veineuse. Mots clés Cellules endothéliales circulantes ; Anticorps anti-phospholipides
Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
Utilisation du produit de contraste échographique pour l’évaluation de la microcirculation musculaire dans l’ischémie critique de membre
http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.082 CO05
Utilité du dosage des cellules endothéliales circulantes pour identifier les patients porteurs d’anticorps antiphospholipides à risque de thrombose M. Heymonet 1,∗ , S. Zuily 1,2,3 , T. Qian 4 , M. De Carvalho 3,4 , G. Faure 3,4 , D. Wahl 1,2,3 1 CHU de Nancy, centre régional de compétence pour les maladies rares vasculaires, systémiques et auto-immunes, unité de médecine vasculaire, Nancy, France 2 Inserm, UMR S 1116, Nancy, France 3 Université de Lorraine, Nancy, France 4 CHU de Nancy, service d’immunologie, Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Heymonet) Objectifs La dysfonction endothéliale a été décrite chez les patients porteurs d’anticorps anti-phospholipides (aPL). Cependant, il n’est pas établi si les cellules endothéliales circulantes (CECs) — qui sont relarguées par l’endothélium lésé — peuvent identifier les patients à risque de thrombose. Ainsi, notre objectif était d’étudier l’association entre les CECs et les évènements thrombotiques chez les patients porteurs d’aPL et atteints de maladies auto-immunes associées. Méthodes Des patients porteurs d’aPL ± atteints de lupus érythémateux systémique (LES) ont été inclus dans l’étude. À l’inclusion, un compte des CECs a été réalisé grâce au système CellSearch® , Veridex (phénotype d’une CEC : CD146+, CD105+, DAPI+, CD45—).
Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.083 CO06
C. Seinturier 1,∗ , S. Blaise 1 , O. Pichot 1 , J. Yver 1 , C. Menez 1 , S. Guigard 2 , A. De Lambert 2 , C. Genty 3 , J.-L. Magne 2 , G. Pernod 1 , P. Carpentier 1 1 Clinique de médecine vasculaire, CHU de Grenoble, Grenoble, France 2 Département de chirurgie vasculaire, CHU de Grenoble, Grenoble, France 3 Centre investigation clinique, CHU de Grenoble, Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Seinturier) Objectifs Évaluer l’utilité de l’échographie avec injection de produit de contraste pour quantifier l’ischémie musculaire dans l’ischémie critique de membre. Méthode Étude monocentrique prospective incluant des patients en ischémie critique (critères TASK 2) avant et après revascularisation. Ces patients ont été évalués par examen clinique, écho-Doppler et mesure de TcPO2 et de PGO. Une échographie était réalisée en mode contraste après injection en bolus de Sonovue® avant et un mois après revascularisation. Une analyse en insu des boucles était ensuite réalisée avec analyse des courbes d’intensité du signal en fonction du temps (logiciel Qlab® Philips) et analyse de plusieurs paramètres dont le principal était le time to peak (TTP). Résultats Trente-huit patients ont été inclus. Trente-deux patients ont été revascularisés avec un succès de revascularisation dans 70 % des cas (critère clinique) attesté par une amélioration significative de la TcPO2 (32 à 54 mmHg, p = 0,002) et de la PGO (20 à 43 mmHg, p = 0,007). Vingt-trois patients ont pu bénéficier d’une analyse avant et après revascularisation. Aucun des paramètres