Validation du questionnaire de santé K-BILD au cours des pneumopathies interstitielles diffuses

Validation du questionnaire de santé K-BILD au cours des pneumopathies interstitielles diffuses

19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 583 Validation du questionnaire de santé K-BILD au cours des pn...

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19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 583

Validation du questionnaire de santé K-BILD au cours des pneumopathies interstitielles diffuses V. Cottin 1 , M. Wapenaar 2 , C. Khouatra 1 , J. Traclet 1 , A.S. Patel 3 , S.S. Birring 4 , R.T. Van Domburg 2 , C. Vancheri 5 , M. Sköld 6 , E.W.P. Bakker 7 , M.S. Wijsenbeek 2 1 Hôpital Louis-Pradel, Lyon, France 2 Erasmus Medical Centre, Rotterdam, Pays-Bas 3 Whittington Health, London, Royaume-Uni 4 King’s College Hospital, London, Royaume-Uni 5 University of Catania, Catania, Italie 6 Karolinska Institute, Stockholm, Suède 7 Academic Medical Centre, University Of Amsterdam, Pays-Bas Le questionnaire K-BILD (King’s Brief Interstitial Lung Disease), 15 items, évalue l’état de santé respiratoire au cours des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) [1]. L’objectif de ce travail était de traduire et valider le K-BILD en franc ¸ais, italien, suédois, et néerlandais. Le questionnaire a été traduit et adapté en plusieurs étapes, et testé avec des patients lors d’entretiens structurés, selon les recommandations internationales. Des patients consécutifs avec PID ont ensuite rempli le K-BILD, le questionnaire respiratoire de Saint-George (QRSG), et le questionnaire Euroquol-EQ5D5L (EQ5D) à 2 reprises à 2 semaines d’intervalle. La version traduite du K-BILD a été jugée compréhensible et adaptée par les patients dans chacune des 4 langues. Puis 96 patients (49 hommes), dont 39 avec fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) et 57 avec une autre PID, ayant une CVF de 77 ± 20 % et une DLco de 55 ± 20 %, ont rempli les 3 questionnaires. La cohérence interne était bonne (Cronbach ␣ : 0,74—0,93). La validité du K-BILD était bonne en comparaison du QRSG (r = —0,89) et EQ5D (r = 0,71), modérée avec la DLco (r = —0,58), et faible avec la CVF (r = 0,38). Le K-BILD était reproductible sur 2 semaines, avec une corrélation intra-classe de 0,84—0,92 (n = 86). Le K-BILD était discriminant en fonction de la gravité de la maladie (état de santé ressenti, utilisation de l’oxygène, fonction pulmonaire). La validité et la fiabilité du K-BILD étaient comparables au cours de la FPI et d’autres PID. En conclusion, le questionnaire K-BILD traduit a été validé pour évaluer l’état de santé perc ¸u par les patients présentant une PID dans 4 langues dont le Franc ¸ais. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. Référence [1] Patel A, et al. Thorax 2012;67:57—65. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.221 584

Réduction de la progression de la maladie avec le nintédanib dans les études INPULSISTM V. Cottin 1 , B. Crestani 2 , H. Taniguch 3 , H. Collard 4 , L. Richeldi 5 , S. Stowasser 6 , I. Tschoepe 7 , R. Schlenker-Herceg 8 , G. Raghu 9 1 Hôpital Louis-Pradel, université de Lyon, Lyon, France 2 Hôpital Bichat, université Paris 7, Paris, France 3 Hôpital Général Tosei, Aichi, Japon 4 Université de Californie San Francisco, San Francisco, États-Unis 5 Université de Southampton, Southampton, Royaume-Uni 6 Boehringer Ingelheim Pharma GmbH & Co. KG, Ingelheim Am Rhein, Allemagne 7 Boehringer Ingelheim France S.A.S, Reims, France 8 Boehringer Ingelheim Pharmaceuticals Inc., Ridgefield, États-Unis 9 Université de Washington, Seattle, États-Unis Des valeurs > 5 % et > 10 % du déclin de la capacité vitale (CV), exprimée en pourcentage des valeurs théoriques ( % val theo), chez des

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patients atteints de FPI ont été proposées comme indicateurs de la progression de la maladie et ont été associées à une réduction de la survie. Les 2 essais identiques INPULSISTM de phase III, randomisés, en double insu, contrôlés par placebo, de 52 semaines, ont étudié l’efficacité et la sécurité d’emploi du nintédanib, inhibiteur de tyrosine kinases, 150 mg deux fois par jour chez 1066 patients atteints de FPI. Les proportions de patients présentant des diminutions absolues et relatives de la CVF en %val theo > 5 % et > 10 % à la 52e semaine dans chacune des études INPULSISTM ont été déterminées dans une analyse post-hoc. Dans chacune des études, une proportion significativement plus élevée de patients dans le groupe placebo a présenté une diminution absolue de la CVF en %val theo > 5 % par rapport au groupe du nintédanib. Dans l’étude INPULSISTM —1, une proportion significativement supérieure de patients dans le groupe placebo a présenté une diminution absolue de la CVF en %val theo > 10 % par rapport au groupe du nintédanib ; la différence entre les groupes dans l’étude INPULSISTM —2 a été numériquement en faveur du nintédanib, mais n’a pas atteint la signification statistique. Dans chacune des études, des proportions significativement supérieures de patients dans le groupe placebo ont présenté des diminutions relatives de la CVF en %val theo > 5 % et > 10 % par rapport au groupe du nintédanib. Conclusion Dans les études INPULSISTM , le nintédanib a réduit la proportion de patients, atteints de FPI, présentant une diminution de la CVF. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.222 585

Principales causes des pneumopathies interstitielles diffuses en verre dépoli chez les enfants suivis à l’hôpital d’enfants d’Oran (Algérie) A. Radoui , A. Moktefi , A. Fafa Service de pneumologie, hôpital d’Enfants, Canastel, Oran, Algérie Introduction La pneumopathie interstitielle diffuse (PID) est une entité mal définie chez l’enfant, elle regroupe un groupe hétérogène de pathologies respiratoires. L’objectif de notre travail est de souligner les particularités cliniques et étiologiques des PID en verre dépoli chez l’enfant. Matériel et méthodes Étude rétrospective des dossiers des patients suivis dans le service de pneumologie de l’hôpital d’enfants d’Oran (Algérie). Ont été retenus dans l’étude les enfants qui ont présenté des signes respiratoires chroniques (toux, expectoration, encombrement) associés à un syndrome interstitiel diffus bilatéral en verre dépoli à la TDM thoracique. Résultats Vingt-deux patients (13 G, 9 F) ont été colligés sur une période de 4 ans (2010—2013) domiciliés dans 9 villes de l’Ouest Algérien. L’âge moyen des enfants est de 5,4 ± 3,9 ans [0,4—12,9]. Les premiers symptômes étaient présents avant le 3e mois de vie dans 68 % des cas. Les patients ont présenté une hypotrophie dans 31 % des cas, une exacerbation sévère 60 %, une insuffisance respiratoire chronique 29 %, une colonisation par Bacille Gram Négatif 39 %. Les causes ont été identifiées dans 72 % des cas (8 mucoviscidose, 5 bronchiolites oblitérantes post-infectieuses, 2 maladies ciliaires, 1 pneumopathie d’inhalation). Conclusion Le syndrome interstitiel a, en tomodensitométrie, une traduction polyvalente. La confrontation de l’imagerie et des données épidémiologiques, anamnestiques, cliniques, biologiques, fonctionnelles permet généralement d’aboutir au diagnostic. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.223