Variations anatomiques du drainage veineux de la glande surrénale gauche : une étude anatomique avec applications à la chirurgie du phéochromocytome et au cathétérisme veineux surrénalien

Variations anatomiques du drainage veineux de la glande surrénale gauche : une étude anatomique avec applications à la chirurgie du phéochromocytome et au cathétérisme veineux surrénalien

Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 153 – Hors-série 1 – Septembre 2016 – A9-A36 Chirurgie endocrinienne O031 Curage ganglionnaire d...

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Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 153 – Hors-série 1 – Septembre 2016 – A9-A36

Chirurgie endocrinienne O031

Curage ganglionnaire des tumeurs neuroendocrines de l’intestin grêle : le saut ganglionnaire A. Pasquer (1),*, T. Walter (2), P. Rousset (3), V. Hervieu (4), J. Forestier (2), C. Lombard Bohas (2), G. Poncet (1). (1) Hôpital Edouard Herriot – chirurgie digestive – Lyon (France). (2) Hôpital Edouard Herriot – oncologie – Lyon (France). (3) Hôpital Edouard Herriot – radiologie – Lyon (France). (4) Hôpital Edouard Herriot – anatomopathologie – Lyon (France). *Auteur correspondant : [email protected] (A.Pasquer) But Plus de 50 % des tumeurs neuroendocrines de l’intestin grêle sont métastatiques au diagnostic. Cependant, une résection complète de la tumeur primitive associée à un curage extensif est recommandée. Notre objectif était de décrire les groupes ganglionnaires envahis par la tumeur après curage extensif et décrire un phénomène nouvellement observé : le saut ganglionnaire. Matériels et méthodes Entre juillet 2013 et décembre 2015, tous les patients opérés consécutivement d’au moins une tumeur neuroendocrine de l’intestin grêle dans notre centre de référence ENETS ont été inclus de manière prospective. Les patients ayant une tumeur duodénale ont été exclus. La résection ainsi que l’analyse anatomopathologique étaient standardisées en différenciant trois groupes (G1 : le long de l’intestin, G2 : le long des vaisseaux mésentériques, et G3 : rétropancréatiques et à l’origine des vaisseaux mésentériques supérieurs). Résultats Vingt-huit patients ont été inclus prospectivement dans l’étude. Sept patients ont été exclus de l’analyse en raison de l’impossibilité à différencier les trois groupes ganglionnaires du fait de la rétraction mésentérique importante. Parmi les 21 patients analysés, 20 (95 %) présentaient un envahissement ganglionnaire ; dans les groupe 1 (8, 38 %), 2 (13, 62 %) et 3 (12, 57 %). Un saut ganglionnaire était observé chez 14 patients (67 %) défini par : G3 + et G2- (4, 19 %) et G2 + ou G3 + avec G1- (12, 57 %). Conclusion En raison de l’existence de ce saut ganglionnaire et du pourcenteage d’envahissement ganglionnaire retrouvé dans le groupe 3, un curage extensif de ce groupe devrait être recommandé afin de prévenir la récidive locorégionale. Déclaration de liens d’intérêts : les auteurs n’ont pas transmis de liens d’intérêts. O032

L’hypovitaminose D préopératoire est-elle corrélée au risque d’hypocalcémie post opératoire dans le cadre d’une thyroïdectomie totale ? G. Donatini *, A. Deffain, F. Scipioni, M. Castagnet, J.L. Kraimps. CHU Poitiers – Poitiers (France). *Auteur correspondant : [email protected] (G.Donatini) Introduction. L’influence d’un déficit de Vitamine D préopératoire sur l’hypocalcémie post thyroïdectomie totale est très controversée. Le but de cette étude prospective est de préciser ce risque.

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Méthodes Trois-cents-soixante-huit patients ayant bénéficié d’une thyroïdectomie totale sont été évalué. En pré-operatoire les patients ont été trié en trois groupes selon la valeur de la vitamine D : hypovitaminose D sévère (≤ 25 nmol/L), déficit modéré (25 à 50 nmol/L) ou normale (> 50 nmol/L). La calcémie été dosée à J1 permettant de créer trois groupes : hypocalcémie nécessitant un traitement médicamenteux (< 2 mmol/L, Groupe 1), une surveillance biologique simple (2,0-2,1 mmol/L, Groupe 2) ou normale (> 2,1 mmol/L, Groupe 3). Résultats Les valeurs moyennes de la vitamine D, de la calcémie pré et post-operatoire étaient respectivement 47,5 nmol/L (± 36), 2,40 mmol/L (± 0,11), 2,17 mmol/L (± 0,21). Le Groupe 1 comptait 66 patients (17,9 %), le Groupe 2 64 patients (17,4 %) et le Groupe 3 238 patients (64,7 %). Aucune différence significative des taux de vitamine D préopératoire n’a été retrouvé parmi les groupes (p = 0,4909). Il n’y a pas de corrélation entre la calcémie post opératoire et la vitamine D pré opératoire (p = 0,9849). Conclusion Il n’y a pas plus d’hypocalcémie chez les patients ayant une hypovitaminose D préopératoire sévère que chez ceux avec simple déficit en vitamine D préopératoire ou encore une vitamine D préopératoire normale. Cependant cette étude ne prend pas en compte certains facteurs pouvant modifier le métabolisme phosphocalcique comme la fonction rénale, ou encore les traitements reçus. Déclaration de liens d’intérêts : les auteurs n’ont pas transmis de liens d’intérêts. O033

Variations anatomiques du drainage veineux de la glande surrénale gauche : une étude anatomique avec applications à la chirurgie du phéochromocytome et au cathétérisme veineux surrénalien M. Siebert (1),*, A. Bellier (2), Y. Robert (2), P. Chaffanjon (2). (1) CHU Grenoble – Service de chirurgie thoracique, vasculaire et endocrinienne – Grenoble (France). (2) Université de médecine de Grenoble – Laboratoire d’anatomie des Alpes françaises – Grenoble (France). *Auteur correspondant : [email protected] (M.Siebert) Introduction Le drainage veineux surrénalien présente des applications cliniques, notamment en radiologie avec le cathétérisme veineux surrénalien et en chirurgie lors des surrénalectomies pour phéochromocytomes. La litérrature offre peu d’informations sur les variations anatomiques de la veine surrénale gauche. Cette étude a comme objectif de rechercher la présence d’anastomose entre la veine rénale gauche, la circulation diaphragmatique et le système azygos. Méthodes Dissection de 44 cadavres fixés au formol, entre novembre 2014 et octobre 2015 au LADAF (Laboratoire d’Anatomie des Alpes Françaises). Résultats Nous avons constaté 2 anastomoses de petites tailles entre des vaisseaux capsulaires et le système azygos de petite taille (2 mm chacune). Le TVRAL a été trouvé dans 38 cas (86,3 %) se drainant dans 35 cas (79,5 %) dans la veine rénale gauche et 3 fois (6,8 %) dans la veine génitale gauche. Une veine diaphragmatique inférieure a été mise en évidence dans tous les cas se drainant dans une veine surrénale unique (86,3 %) et dans 6 cas (13,7 %) dans une des 2 veines surrénales doubles.

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Conclusion Les formes atypiques de drainage veineux surrénalien sont fréquentes à gauche. Ces constations ont des applications cliniques potentielles en chirurgie et en radiologie. Celles-ci confirment que la ligature première de la veine surrénale lors des surrénalectomies pour phéochromocytome est une technique sûre, mais ne permet pas un contrôle total de la secrétion de catécholamines. Ceci confirme également que les résultats du cathétérisme veineux surrénalien pourraient être sous-estimés en raison de drainage veineux surrénalien atypique à gauche. Déclaration de liens d’intérêts : les auteurs n’ont pas transmis de liens d’intérêts. O034

La 18F-FDG TEP dans la caractérisation des tumeurs corticosurrénaliennes : le caractère sécrétant influence-t-il l’imagerie ? N.C. Paladino (1),*, C. Guérin (1), A. Attard (1), W. Essamet (2), I. Morange (3), F. Castinetti (3), A. Loundou (4), D. Taieb (5), F. Sebag (1). (1) Service de chirurgie générale endocrinienne et Bariatrique – Marseille (France). (2) Service d’anatomie patologique – Marseille (France). (3) Service d’endocrinologie – Marseille (France). (4) Département de recherche et innovation – Marseille (France). (5) Service de médecine nucleaire – Marseille (France). *Auteur correspondant : [email protected] (N.C.Paladino) But Le rapport SUVmaxTumeur/SUVmaxFoie à la 18F-FDG-TEP est un paramètre utile pour la caractérisation des tumeurs corticosurrénaliennes. La possibilité d’une corrélation entre le caractère secrétant de la tumeur et l’hypermétabolisme à la TEP-FDG est évoquée. Le but de cette étude est d’évaluer cette corrélation. Matériels et méthodes 73 patients ayant bénéficié d’une surrénalectomie pour tumeur cortico-surrénalienne ont été inclus dans l’étude (49 sécrétant/TS et 24 non sécrétant/TNS). On retrouvait 14 tumeurs malignes (CSM). Tous ont bénéficié d’une évaluation clinique, biologique et par imageries (scanner et/ou IRM et 18-F-FDG-TEP). Ratio-TEP et score de Weiss ont été évalués. Résultats Le ratio SUVmaxT/SUVmaxF entre les TS et TNS n’était pas différent (TNS : moy 1,26 et TS moy 1,23). La médiane était 1,2 pour les TNS bénignes et 1,17 pour les TS bénignes ; la médiane était 2,7 pour les CSM sécrétantes ou non. La corrélation était significative entre le ratio SUVmaxT/SUVmaxF et le score de Weiss (test de Spearman, p > 0,001). Aucune corrélation n’était retrouvée entre ratio et taille, ratio et CLU, SUVmax des TS et TNS (TS médiane 3,3 et TNS médiane 3,98). Les corrélations entre SUVmax et bénin/ malin (médiane 3,06 vs 7,75) et ratio SUVmaxT/SUVmaxF (1,17 vs 2,7) était très significatives. Conclusion La 18F-FDG-TEP a un rôle important dans la caractérisation des lésions corticosurrénaliennes (bénin/malin). Aucune corrélation n’a été retrouvée entre le ratio SUVmaxT/SUVmaxF et sécrétion hormonale. La corrélation entre hypermétabolisme et malignité est confirmée pour les tumeurs corticosurrénaliennes. Déclaration de liens d’intérêts : les auteurs n’ont pas transmis de liens d’intérêts.

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Étude comparative : lobo-isthmectomie thyroïdienne par voie trans-axillaire robotique versus cervicotomie, faisabilité en ambulatoire A.S. Touzé (1)*, A. Piquard (1), W. Mfam (2), O. Saint-Marc (1). (1) Service de chirurgie viscérale, Centre hospitalier régional d’Orléans – Orléans (France). (2) Service d’anesthésie-réanimation adulte, Centre hospitalier régional d’Orléans – Orléans (France). *Auteur correspondant : [email protected] (A.S.Touzé) Introduction La réalisation ambulatoire de la lobectomie thyroïdienne est communément admise. L’émergence de la chirurgie thyroïdienne robotique pose la question d’une prise en charge analogue. L’objectif de cette étude est de comparer les techniques de lobo-isthmectomie thyroïdienne par voie trans-axillaire robotique (LR) et de lobo-isthmectomie thyroïdienne par cervicotomie (LC) et d’en montrer l’équivalente faisabilité en ambulatoire en identifiant les complications éventuelles. Matériels et méthodes Toutes les lobo-isthmectomies thyroïdiennes consécutives réalisées dans le service de chirurgie viscérale du Centre Hospitalier Régional d’Orléans entre janvier 2014 (début de la chirurgie thyroïdienne robotique du service) et mars 2016 ont été incluses de manière rétrospective. Deux groupes ont été constitués : patients ayant été opérés d’une LC versus patients ayant été opérés d’une LR. Les deux groupes étaient comparables en termes d’âges, d’indications opératoires et d’histologies définitives des lésions. Le groupe LC présentait un ratio hommes/femmes significativement supérieur au groupe LR. Les critères d’évaluations portaient sur la durée opératoire, l’absence de réadmission, l’apparition de complications postopératoires. Résultats Les 80 interventions se répartissaient en 52 LC (dont 4 totalisations) et 28 LR (dont 2 totalisations), toutes prévues en ambulatoire. Aucune LR n’a nécessité de conversion en cervicotomie. Le groupe LR présentait une durée opératoire significativement plus importante (56 min vs 26 min, p < 0,001). Le taux de complications post-opératoires n’était pas significativement différent entre les deux groupes (7,1 % vs 1,9 %, p = 0,24) et aucune réadmission n’a été observée. Conclusion La pratique ambulatoire de la lobo-isthmectomie thyroïdienne par voie trans-axillaire robotique se révèle être une alternative raisonnable à la chirurgie par cervicotomie en termes de critères cliniques. Le bénéfice réel autre qu’esthétique de la chirurgie robotique thyroïdienne reste à évaluer. Déclaration de liens d’intérêts : les auteurs n’ont pas transmis de liens d’intérêts. O036

L’identification systématique des parathyroïdes au cours de la thyroïdectomie totale est-il un facteur de prévention de l’hypoparathyroïdie définitive ? L.T. Toqué (1),*, M.S.L. Sarfati-Lebreton (1), H.P. Plouhinec (2), A.V. Venara (1), J.B.F. Finel (1), A.H. Hamy (1), S.M. Mucci (1). (1) CHU Angers – Service de chirurgie viscérale, digestive et endocrinienne – Angers (France). (2) CHU Angers – Service d’anatomopathologie – Angers (France). *Auteur correspondant : [email protected] (L.T.Toqué)