Varicocèles et varices pelviennes : la place actuelle de l’embolisation

Varicocèles et varices pelviennes : la place actuelle de l’embolisation

94 Séances communes avec les sociétés — Bléomycine® , — Gel sclérosant : Sclérogel® , — A part OK 432 : ML ; — produits non liquides : glue (Histoac...

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Séances communes avec les sociétés

— Bléomycine® , — Gel sclérosant : Sclérogel® , — A part OK 432 : ML ; — produits non liquides : glue (Histoacryl® /glubran® ) ou Onyx® : uniquement si les malformations sont localisées en profondeur ; — laser endovasculaire pour ML (vésicules) et MV superficielle dont la taille < 2 cm ; — pas d’embolisation aux particules. En ce qui concerne les MAV, il s’agit d’une discussion au cas par cas. Le but étant d’atteindre le nidus de la malformation soit par ponction directe, s’il est accessible, soit par navigation endovasculaire et d’éviter toute néoangiogenèse en faisant un traitement partiel voir inadapté. Les produits à utiliser sont idéalement l’éthanol car il donne les meilleurs résultats à long terme mais peut être responsable de complications locales ou générales. Il faut donc avoir l’habitude de l’utiliser. Les autres produits, tels que ONYX ou NBCA colle peuvent être utilisés dans des localisations profondes et/ou quand l’hémodynamique le permet. Mots clés Malformations vasculaires superficielles ; Embolisation par agent résorbable ou non résorbable Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

L’auteur déclare ne pas avoir de

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.12.028 SCS 03

Fuites de type 2 post-EVAR : traitement moderne R. Loffroy Département de radiologie diagnostique et thérapeutique, CHU, hôpital Franc¸ois-Mitterrand, Dijon, France Adresse e-mail : [email protected] Le traitement endovasculaire des anévrismes de l’aorte abdominale (EVAR) est devenu au cours du temps le traitement de choix en alternative mini-invasive à la chirurgie. Cependant, les endofuites compliquent environ 20—30 % de ces procédures (types I—V). Les endofuites de type II sont les fuites les plus fréquentes détectées au décours de la surveillance scanographique des endoprothèses. Elles sont observées chez 9 à 30 % des patients après EVAR. Elles sont classées en fuites primaires ou secondaires, en fonction du moment où elles sont identifiées après le traitement endovasculaire. Typiquement, une réinjection rétrograde du sac anévrismal est causée par un ou plusieurs vaisseaux perméables, l’artère mésentérique inférieure (type IIA), des artères lombaires (type IIB) ou une artère iliaque primitive exclue (type IIC). Malgré la relative fréquence des fuites de type II, aucun consensus clair n’existe sur le seuil à partir duquel leur traitement doit être considéré, seules les fuites s’accompagnant d’un grossissement du sac devant être traitées. Les buts du traitement sont alors de limiter l’expansion du sac et de prévenir sa rupture. La majorité des patients peuvent être traités de manière conservatrice, le plus souvent par embolisation des vaisseaux responsables. L’objectif est alors d’occlure les afférences, le nidus de la fuite et les efférences. En fonction du site de la fuite et du vaisseau responsable, plusieurs approches thérapeutiques sont possibles. L’embolisation du nidus de la fuite peut être réalisée par ponction percutanée directe, translombaire ou transabdominale, du sac anévrismal sous contrôle scanographique, notamment pour les fuites d’origine lombaire. Les meilleurs agents d’embolisation sont alors les agents liquides, soit de type cyanoacrylate (Glubran® 2), soit de type gel (Onyx® ). Le traitement peut également consister en une embolisation endovasculaire rétrograde de l’origine de l’artère mésentérique inférieure via l’arcade de Riolan en cas de fuite d’origine mésentérique, ou des artères ilio-lombaires en cas de fuite d’origine lombaire. Dans le premier cas, les agents de choix sont les microcoils à détachement contrôlé. Dans le deuxième cas,

ce sont encore les agents liquides. Toutes ces stratégies de traitement moderne des endofuites de type II et leurs résultats seront détaillés dans cette présentation. Mots clés Endofuite type 2 ; Embolisation Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

L’auteur déclare ne pas avoir de

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.12.029 SCS 04

Embolisation d’hémostase après accident des anticoagulants V. Vidal Service de radiologie, hôpital Timone, 13385 Marseille cedex 5, France Adresse e-mail : [email protected] Les hématomes spontanés sont des complications assez fréquentes (0,6 %) des traitements par anticoagulant. L’incidence de ces hématomes augmente proportionnellement avec la fréquence du traitement par anticoagulant. L’embolisation d’hémostase intervient après réalisation d’un scanner qui permet de déterminer le volume de l’hématome ainsi que la présence d’une fuite active de produit de contraste (cible à emboliser). Cette fuite peut être plus ou moins importante, visible sur le temps artériel ou veineux. L’indication de l’embolisation sera discutée après correction des troubles de la coagulation et une non-indication de chirurgie « évacuatrice » (compression nerveuse, ischémie cutanée). L’embolisation, geste peu invasif, présente un succès technique de 90 % et un succès clinique de 86 %. La technique d’embolisation la plus classique consiste à emboliser de fac ¸on ultrasélective par microcathéter le pédicule artériel responsable. L’agent d’embolisation utilisé est le plus souvent le « gelfoam » sous forme de torpilles et des coils. Les colles de type cyanoacrylates peuvent également être utiles en cas de fuite grave avec des troubles de coagulation très sévères. L’embolisation doit être couplée au traitement médical pour être parfaitement efficace. Le risque de complication et notamment d’embolisation hors-cible est assez rare dans le cas des hématomes spontanés des parties molles. Il semble que le recours à une embolisation précoce permet de réduire la mortalité non négligeable de ces hématomes quand ils surviennent chez des patients ayant de fortes comorbidités. Mots clés Anticoagulants ; Embolisation Déclaration de liens d’intérêts tuels liens d’intérêts.

L’auteur n’a pas précisé ses éven-

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.12.030 SCS 05

Varicocèles et varices pelviennes : la place actuelle de l’embolisation G. Goyault Unité de radiologie interventionnelle vasculaire et oncologique, Clinique de l’Orangerie, 67000 Strasbourg, France Adresse e-mail : [email protected] Pratiquée depuis plus de 20 ans, l’embolisation des veines gonadiques et des varices pelviennes ne cesse de voir ses indications et applications croître. Les progrès des techniques d’embolisation, de par la miniaturisation des matériels utilisés et la variété croissante des agents d’embolisation, permet de repousser les limites de ces interventions en améliorant les résultats à long terme et la sécurité de la prise en charge. Une meilleure connaissance de la physiopathologie et les progrès des méthodes d’exploration permettent aujourd’hui une identification plus large des patients pouvant bénéficier de ces techniques. Chez la femme, l’embolisation des varices pelviennes et des veines ovariques permet la prise en

Séances communes avec les sociétés charge thérapeutique du syndrome de congestion pelvienne et l’amélioration des résultats du traitement de la varicose, récidivante ou de novo, des membres inférieurs par l’occlusion des points de fuite pelviens. Chez l’homme, l’embolisation des varicocèles permet le soulagement des douleurs testiculaires et le traitement de l’hypo- ou infertilité avec d’excellents résultats. Réalisées en ambulatoire et grevées d’une faible morbidité, ces techniques bénéficient aujourd’hui d’une large diffusion, mais nécessitent une formation spécifique de l’opérateur aux techniques d’embolisation et un équipement d’imagerie adapté afin de limiter au maximum l’irradiation des patients, souvent jeunes et en bonne santé par ailleurs. Avec des taux d’amélioration clinique supérieurs à 90 % au prix d’une faible invasivité, l’embolisation des varicocèles et des varices pelviennes est devenue une technique incontournable et de premier recours. Mots clés Embolisation ; Varices abdomino-pelviennes Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

L’auteur déclare ne pas avoir de

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.12.031

Séance intersociétés (mercredi 16 mars 2016 — 14 h 00—15 h 30 — Grand amphithéâtre) Œdèmes inhabituels SCS 06

Œdèmes inhabituels S. Blaise 1 , S. Vignes 2,∗ , C. Menez 1 , M. Dadon 3 1 Service de médecine vasculaire, CHU de Grenoble, 38043 Grenoble cedex 9, France 2 Unité de lymphologie, hôpital Cognacq-Jay, 75015 Paris, France 3 Centre d’explorations vasculaires, 7, rue Chalgrin, 75116 Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Vignes) Si l’œdème fait partie des motifs de consultations les plus fréquents en pathologie vasculaire, certains cas posent des problèmes diagnostiques particuliers ou peuvent bénéficier de thérapeutiques inhabituelles. L’objet de cette séance est d’attirer l’attention sur ce type de situations cliniques. Ce thème sera approfondi à l’aide de cas cliniques posant des problèmes de décisions pratiques. Un questionnement utilisant le système Powervote® permettra de confronter les opinions des experts et de l’audience, pour optimiser l’interactivité des discussions. Au programme : — une insuffisance veineuse pas comme les autres. Sophie Blaise ; — des grosses mains. Stéphane Vignes ; — Klippel-Trénaunay et œdème curable. Caroline Menez ; — un gonflement du creux sus-claviculaire gauche. Michel Dadon. Mot clé Œdème Déclaration de liens d’intérêts leurs éventuels liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.12.032

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Séance commune avec le Conseil national professionnel de médecine vasculaire (mercredi 16 mars 2016 — 16 h 00—18 h 00 — Grand amphithéâtre) Le métier de médecin vasculaire SCS 07

Le référentiel métier : à quoi ¸ ca sert ? J.-P. Laroche 1,2 Médecine vasculaire, hôpital Saint-Éloi, 80, avenue Augustin-Fliche, 34295 Montpellier cedex 5, France 2 Centre MEDIPOLE, 1139, chemin du Lavarin, 84000 Avignon, France Adresse e-mail : [email protected]

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Le référentiel métier de médecine vasculaire a été rédigé par le Collège des enseignants de médecine vasculaire (CEMV) dans le cadre du Collège national professionnel de médecine vasculaire (CNPMV). Toutes les spécialités disposent d’un tel outil, il est obligatoire. Le référentiel métier et compétences des médecins vasculaires décrit les spécificités du métier de médecin vasculaire et liste les principales compétences nécessaires pour l’exercer au travers de quelques situations cliniques exemplaires. Il sert de base au bilan de compétence et à l’évaluation individuelle. Ce document est indispensable pour mettre en adéquation la formation et les compétences requises par l’activité professionnelle ; il est utile à l’étudiant en médecine pour le guider dans son orientation ; il est une référence pour le praticien devant sa responsabilité médicale individuelle. La définition de la médecine vasculaire est la prise en charge préventive et curative des maladies des vaisseaux périphériques : artères, veines, lymphatiques et microcirculation. Le métier de médecin vasculaire est une sommation d’activités spécifiques nécessitant chacune des compétences qui ont besoin d’être enseignées lors de la formation initiale, puis complétées tout au long de la vie professionnelle par le DPC (Développement des pratiques professionnelles). Ce référentiel délimite le domaine du savoir en médecine vasculaire à travers différentes situations cliniques, les plus fréquentes : — prise en charge d’une thrombose veineuse profonde symptomatique du membre inférieur ; — prise en charge d’un patient atteint d’artériopathie athéromateuse des membres inférieurs au stade de l’ischémie d’effort ; — prise en charge d’un ulcère veineux à prédominance veineuse ; — prise en charge d’une maladie veineuse superficielle ; — prise en charge d’un lymphœdème chronique du membre inférieur ; — prise en charge d’un phénomène de Raynaud ; — prise en charge d’une artériopathie cervico-encéphalique athéromateuse. À ce référentiel métier, on doit ajouter la connaissance des recommandations, des standards qualité des explorations vasculaires, l’accomplissement régulier de la formation médicale continue sous toutes ses déclinaisons (DPC notamment). Un tel référentiel se doit d’être évolutif dans le temps en fonction des nouvelles données scientifiques et en fonction de l’évolution même de notre métier. C’est ainsi que notre spécialité est une véritable spécialité d’exercice, l’état des lieux 2015 réalisé récemment par la CNPMV le confirme, s’il le fallait encore ! Mots clés Référentiel métier ; Médecine vasculaire Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. Pour en savoir plus http://www.cnpmv.fr/boite-à-outils/référentiel-métier.html. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.12.033