Analyse quantitative d’images de TEP-FDG, FMISO et FLT chez des patients suivis pour un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC)

Analyse quantitative d’images de TEP-FDG, FMISO et FLT chez des patients suivis pour un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC)

Présentations affichées / Médecine Nucléaire 36 (2012) 169–206 P 122 Valeurs pronostiques de la TEP-FDG à J21 de la radiochimiothérapie dans le carcin...

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Présentations affichées / Médecine Nucléaire 36 (2012) 169–206 P 122

Valeurs pronostiques de la TEP-FDG à J21 de la radiochimiothérapie dans le carcinome épidermoïde de l’œsophage. Résultats préliminaires de l’étude multicentrique RTEP3 O. Palie a , B. Bridji b , A. Benyoucef b , M.E. Meyer b , S. Bardet b , P. Olivier b , E. Itti b , C. Houzard b , P. Michel b , P. Vera a a CLCC Henri-Becquerel & QuantIF-Litis EA4108, Rouen b Groupe collaboratif RTEP3 : Nantes, Amiens, Caen, Nancy, Créteil, Lyon, Rouen Objectifs.– la valeur pronostique de la tomographie par émission de positons au fluoro-deoxy-D-glucose (TEP-FDG) dans le cancer de l’œsophage a été suggérée, mais les données de la littérature restent discordantes avec de nombreuses études rétrospectives. Seules 3 études ont évalué l’intérêt de la TEP-FDG en cours de radio-chimiothérapie (RT-CT). Matériels et méthodes.– Trente-trois patients (61 ± 11 ans ; 29H-4F) atteints d’un carcinome épidermoïde de l’œsophage ont été inclus prospectivement. Ils ont bénéficié d’une TEP-FDG (4,5 MBq/Kg) avant (t0) et à J21 ±3j de la RTCT à base de sel de platine puis d’une évaluation clinique, scanner et, si besoin, histologique à 3 mois et 1 an de la fin de la RT-CT. Le SUV (standard uptake value) max, les SUVmoy (dans un volume 3D obtenu à 40 % du SUVmax), les volumes par seuillage [à 30(V30), 35(V35), 40(V40), 45(V45) % du SUVmax et définis par un médecin (Vm)] et le TLG (produit SUVmoy x Volumes) ont été définis. Les variations des SUV, volumes et TLG ont été comparées entre t0 et J21 en fonction de l’évolution clinique à 3 mois et à 1 an par analyse de variance à mesures répétées. Résultats.– Le SUVmax, le SUVmoy et le TLG diminuent de manière significative entre t0 et J21, à la différence des volumes. SUVmax SUVmoy V30 t0 13 ± 6 J21 7 ± 3 p < 0,01

8±4 4±2 < 0,01

V35

V40

V45

Vm

TLG

19 ± 15 16 ± 13 13 ± 11 11 ± 9 20 ± 21 119 ± 168 20 ± 24 15 ± 19 12 ± 15 9 ± 12 14 ± 21 50 ± 59 NS NS NS NS NS 0,02

Il n’existe aucune différence significative de la variation des SUVmax, SUVmoy, volumes et TLG en fonction de l’évolution à 3 mois et à 1 an (rémission complète, partielle, progression, décès). Conclusions.– La TEP-FDG montre une variation significative du SUV et du TLG à J21 de la RT-CT dans le carcinome épidermoïde de l’œsophage, mais pas du volume fonctionnel. Toutefois, ces variations n’ont pas de valeur prédictive sur l’évolution des patients à 3 mois et à 1 an. doi:10.1016/j.mednuc.2012.02.160 P 123

Le « signe de l’anneau » (« RIM SIGN »), aspect évocateur de l’infarctus pulmonaire en TEP FDG M. Soussan a , G. Pop a , M.-J. Ouvrier a , E. Rust b , K. Chouahnia c , J.-F. Morère c , V. Eder a a Service de médecine nucléaire, CHU Avicenne, Bobigny, France b Service de médecine nucléaire, CHU Hautepierre, Strasbourg, France c Service d’oncologie, CHU Avicenne, Bobigny, France Objectifs.– Les infarctus pulmonaires pouvaient se présenter sous la forme de condensations sous-pleurales avec une fixation périphérique en TEP au FDG (le « Rim sign »). Nous avons, rétrospectivement, analysé les dossiers de six patients pour lesquels le TEP a permis de faire le diagnostic d’infarctus à l’aide de cette sémiologie. Matériels et méthodes.– Le TEP était réalisé chez 6 patients (âge médian : 56 ans, 53–89) pour un bilan initial (n = 3/6) ou une évaluation post-thérapeutique (n = 1/6) d’un cancer pulmonaire ou dans le cadre d’un bilan de lésion pulmonaire suspecte (n = 2/6). Chez tous les patients, le diagnostic d’embolie pulmonaire ou d’obstruction tumorale artérielle a été posé sur les résultats d’un angioscanner thoracique. Résultats.– Huit infarctus pulmonaires étaient diagnostiqués, secondaires à une embolie pulmonaire (n = 5/8) ou une obstruction vasculaire tumorale (n = 3/8). Le « Rim sign » correspondait chez tous les patients à une fixation en périphérie d’une ou plusieurs condensations sous-pleurales (taille 48,5 mm [30–74]), avec

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un SUV max médian de 3,6 (2,2–6,8). Les signes TDM évocateurs d’infarctus étaient rencontrés dans 5 cas sur 8 pour le verre dépoli central, 4/8 pour la forme triangulaire et 1/8 pour le signe du vaisseau. Conclusions.– Le « Rim sign » est un signe important à reconnaître au cours des bilans oncologiques en TEP au FDG. Associé aux signes TDM, il permet d’évoquer le diagnostic d’infarctus pulmonaire et d’éviter les faux positifs de lésion tumorale. Un angioscanner ou une tomoscintigraphie pulmonaire de ventilation/perfusion devrait être réalisé systématiquement devant la découverte de ce signe. doi:10.1016/j.mednuc.2012.02.161 P 124

Analyse quantitative d’images de TEP-FDG, FMISO et FLT chez des patients suivis pour un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) S. Thureau a , P. Chaumet-Riffaud b , R. Modzelewski a , A. Storez c , I. Gardin a , B. Dubray a , P. Vera a a Université de Rouen, LITIS-EA4108 & Centre Henri-Becquerel, Rouen, France b Hôpitaux Universitaires, AP–HP, Paris-Sud, France c Société Keosys, SFMNnet, Nantes, France Objectifs.– La TEP-FDG est utilisée dans la planification de la radiothérapie des CBNPC afin d’aider à la définition du GTV. Parallèlement, de nouveaux traceurs se sont développés permettant de définir un volume cible biologique (BTV). Toutefois, les méthodes de segmentation de ces images restent débattues. Dans ce contexte, nous avons souhaité évaluer différentes méthodes de seuillage utilisées dans la littérature. Matériels et méthodes.– Chez 5 patients suivis pour un CBNPC, une TEP au FDG (hypermétabolisme), une au FLT (prolifération) et une au FMISO (hypoxie) étaient réalisées à 48 h d’intervalle maximum. 16 volumes cibles (4 lésions primitives et 12 ganglions) ont été identifiés. Un seuillage fixe absolu (SUV égal à 1,2 ou 1,4), fixe relatif (40 ou 50 % du SUV maximum) ou un seuillage adaptatif rapporté à un bruit de fond pulmonaire, aortique ou musculaire (rapport tumeur sur bruit de fond égal à 1,3, 1,5 ou 1,6) permettait de définir un BTV prolifératif ou hypoxique. Ces volumes étaient comparés au volume FDG de référence obtenu par un seuillage à 40 % du SUV max. Résultats.– Le volume moyen FDG est de16 cm3 [1,6–58]. Les volumes moyens FLT et FMISO varient, respectivement, de 6,8 à 58,5 cm3 et de 0 à 60 cm3 suivant les différentes méthodes de segmentation. Les méthodes de seuillage adaptatif se basant sur un bruit de fond pulmonaire (SUV max ou moyen) retrouvent systématiquement un volume FLT et FMISO supérieur au volume FDG. En FMISO, seules les méthodes de seuillage fixe (SUV égal 1,2 ou 1,4) et adaptatives (bruit de fond musculaire ou aortique) permettent de définir des patients hypoxiques et des patients normoxiques (absence de volume FMISO). Conclusions.– Si les nouveaux traceurs semblent apporter un intérêt pour la balistique en radiothérapie, les méthodes de seuillage sont à l’origine de variation importante des volumes. Les méthodes utilisant un % de SUVmax ne sont pas adaptées pour mesurer un volume hypoxique ou hyperproliférant. La définition des volumes pour les images TEP à faible contraste (FLT, FMISO. . .) nécessite impérativement une validation. doi:10.1016/j.mednuc.2012.02.162 P 125

Révélation atypique d’un neuroblastome B. Orsal a , A. Bourdon a , D. De Verbizier-Lonjon b , A.D. Ilonca b , M. Sainmont a , D. Mariano-Goulart a , M. Rossi a a CHU de Lapeyronie, Montpellier, France b CHU Gui de Chaulliac, Montpellier, France Objectifs.– Le neuroblastome est une tumeur maligne du système nerveux sympathique, au 2e rang des tumeurs solides de l’enfant. La scintigraphie osseuse a une place essentielle dans le bilan d’extension initial puisque des métastases osseuses sont retrouvées dans 60 % des cas au moment du diagnostic. Matériels et méthodes.– Un garc¸on de 2 ans est hospitalisé pour suspicion d’ostéomyélite aiguë du calcanéum gauche évoquée devant une douleur, une