Bilan sur 8 mois des évènements indésirables médicamenteux déclarés au sein d’un hôpital universitaire

Bilan sur 8 mois des évènements indésirables médicamenteux déclarés au sein d’un hôpital universitaire

Congre`s SFPC de discussion avec les membres du groupe, l’ARS RA et la DRSM. Re´sultats.– La FA de´crit sous forme synthe´tique les grands principes ...

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Congre`s SFPC

de discussion avec les membres du groupe, l’ARS RA et la DRSM. Re´sultats.– La FA de´crit sous forme synthe´tique les grands principes de la gestion du TPP et les e´tapes de la mise en œuvre. Diffuse´e a` 120 ES MCO en octobre 2012 et a` 139 ES non MCO en janvier 2013, elle doit permettre aux responsables du syste`me de management de la QPCMP identifie´s dans les ES de formaliser l’organisation interne ou d’actualiser les proce´dures existantes. Elle est relaye´e par l’Inspection en Pharmacie lors des visites dans les ES. La FA a e´te´ transmise a` la DGOS pour inclusion dans le guide « QPMCP - Outils et ressources bibliographiques ». Discussion/Conclusion.– Engage´s de`s 2012 a` formaliser une proce´dure interne de gestion du TTP via le CBU, les ES de la re´gion RA doivent de´sormais e´valuer l’organisation mise en place. La mise en œuvre d’une de´marche de conciliation des traitements me´dicamenteux constitue une deuxie`me e´tape dans la se´curisation de la PCMP aux points de transition. Un accompagnement des ES dans cette de´marche sera propose´ par l’OMEDIT RA a` partir de 2014. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.376

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E´valuation de la fre´quence et des facteurs de risque de surdosage en AVK dans un hoˆpital tunisien F. Ben Mbarkaa,b, K. Ben Jeddoua,b, H. Saklya,b, H. Baccarc, N. Khalfallahd, Z. Ouahchia,b a Service de pharmacie, hoˆpital universitaire Charles Nicolle, Tunis, Tunisie b De´partement de sciences pharmaceutiques, faculte´ de pharmacie, Monastir, Tunisie c Service de cardiologie, hoˆpital universitaire Charles Nicolle, Tunis, Tunisie d Service de me´decine interne, hoˆpital universitaire Charles Nicolle, Tunis, Tunisie

Introduction et objectif.– Les antivitamines K (AVK) sont tre`s largement utilise´s en the´rapeutique dans le traitement et la pre´vention de la maladie thromboembolique. Ils sont aussi indique´s au long cours dans le cadre de traitement de certaines cardiopathies embolige`nes. Toutefois, ces me´dicaments peuvent eˆtre a` l’origine d’effets inde´sirables graves, en particulier he´morragiques. Cette e´tude a pour objectif d’identifier des facteurs de risques pouvant pre´disposer certains patients a` ces complications et ceci dans le but d’optimiser leur prise en charge et de limiter le risque iatroge`ne. Mate´riels et me´thode.– Il s’agit d’une e´tude transversale type cas-te´moins. Tous les patients sous traitement AVK, admis aux services de cardiologie ou de me´decine interne, quel que soit le motif d’hospitalisation, ou bien en consultation externe ont e´te´ inclus. Des signes he´morragiques ou un INR e´leve´ sans manifestation clinique ont e´te´ recherche´s. L’INR e´tait conside´re´ comme e´leve´ s’il e´tait supe´rieur a` 4 pour la cible

the´rapeutique comprise entre 2 et 3 ou supe´rieur a` 5 pour la cible comprise entre 3,5 et 4,5. Le groupe te´moin e´tait constitue´ de patients ayant une valeur d’INR dans la cible the´rapeutique et ne pre´sentant aucun signe he´morragique. Le test statistique Chi2 a e´te´ utilise´ pour comparer les variables. Re´sultats.– Un total de 122 patients ont e´te´ inclus jusqu’a` ce jour dont 62 hommes et 60 femmes d’aˆge moyen de 60,1 ans. A` l’admission, 6,5 % pre´sentaient des signes he´morragiques et 10,6 % pre´sentaient un INR e´leve´ sans manifestations he´morragiques. Un suivi biologique insuffisant (p = 0,05), un aˆge supe´rieur a` 65 ans (p = 0,006), l’autome´dication (p = 0,022) et la prise irre´gulie`re du me´dicament (p = 0,05) ont e´te´ identifie´ comme des facteurs de risque statistiquement significatifs pre´disposant au surdosage en AVK. L’instauration re´cente du traitement (< 3 mois), les sche´mas d’administration complique´s et les handicaps relatifs aux patients n’ont pas montre´ de re´sultats significatifs. Discussion/Conclusion.– La plupart des facteurs de risque releve´s dans notre e´tude semblent eˆtre relie´s a` un manque d’information et d’e´ducation des patients (suivi, autome´dication, prise irre´gulie`re). Ces re´sultats concordent avec ceux releve´s dans la litte´rature et rappellent l’importance de la mise en place d’un programme d’e´ducation the´rapeutique pour tous les patients sous traitement anticoagulant oral. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.377 PO286

Bilan sur 8 mois des e´ve`nements inde´sirables me´dicamenteux de´clare´s au sein d’un hoˆpital universitaire A. Bigot1, A.S. Promis1, B. Le Floch Meunier, O. Irazusta, P. Cestac, P. Massip CoMe´DiMS, hoˆpital Rangueil, CHU de Toulouse, Toulouse, France

Dans le cadre de l’arreˆte´ du 6 avril 2011 et du contrat de bon usage des me´dicaments, le « syste`me management de la qualite´ de la prise en charge me´dicamenteuse du patient », souscommission de la Commission du me´dicament et des dispositifs me´dicaux ste´riles (CoMe´DiMS), a e´te´ cre´e´. Dans le cadre de ces nouvelles missions, l’e´quipe ope´rationnelle recueille et analyse l’ensemble des e´ve`nements inde´sirables me´dicamenteux (EIM) de´clare´s au sein du CHU. Ces EIM incluent l’ensemble des incidents survenant au cours du process du circuit du me´dicament : de la prescription jusqu’a` l’administration. L’objectif de cette e´tude est de faire un e´tat des lieux de l’analyse des EIM de´clare´s afin de prioriser et de communiquer les mesures correctives de porte´e institutionnelle. Pour chaque EIM de´clare´ via le logiciel des vigilances ENNOVW, une analyse syste´mique et syste´matique est re´alise´e en collaboration avec les e´quipes me´dicales et soignantes implique´es. La cellule ope´rationnelle de la CoMe´DiMS se re´unit de manie`re hebdomadaire afin d’identifier des mesures correctives pour chaque EIM analyse´. Ces dernie`res font l’objet d’un retour personnalise´ aux e´quipes.

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Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2014;49:e29-e196

Les EIM de´clare´s ont e´te´ recueillis sur la pe´riode de mars a` novembre 2013. Les de´clarations ont e´te´ classe´es en fonction des acteurs implique´s, de l’e´tape du circuit impacte´, du moment ou` l’e´ve`nement a e´te´ de´tecte´, des causes identifie´es ainsi que des crite`res de gravite´. Sur la pe´riode donne´e, 46 EIM ont e´te´ analyse´s. Cinquante pour cent (23) des EIM ont e´te´ de´clare´s par des infirmier(e)s, 30 % (14) par des cadres de sante´ et 20 % (9) par des pharmaciens et pue´ricultrices. Le principal poˆle de´clarant est le poˆle Enfants qui repre´sente a` lui seul 33 % (15) des EIM de´clare´s. Les classes ATC les plus concerne´es sont : « Sang et organes he´matopoı¨e´tiques », « Anti-infectieux syste´miques » et « Syste`me nerveux ». Trente-sept pour cent (17) des EIM ont e´te´ de´tecte´s avant utilisation du produit de sante´, 11 % (5) au moment de son utilisation et 39 % (18) apre`s utilisation (moment de de´tection non trace´ dans 13 % (6) des cas). La prescription est l’e´tape du circuit ou` l’erreur est de´tecte´e dans 8 % (4) des cas. En revanche, la dispensation et l’administration sont respectivement concerne´es dans 49 % (24) et 43 % (21) des cas. L’analyse des causes met en e´vidence que dans 39 % (25) des cas, les professionnels de sante´ sont implique´s dans la survenue de l’erreur (me´connaissance, inattention. . .). Un nonrespect des taˆches et proce´dures ope´rationnelles est observe´ dans 41 % des cas (26), et ce, quel que soit le professionnel de sante´. Dans 67 % (31) des cas, la survenue de l’incident n’a pas entraıˆne´ de conse´quence clinique. Cependant, le pronostic vital a e´te´ mis en jeu pour 4 patients (9 %) et une surveillance accrue a e´te´ ne´cessaire pour 11 patients (24 %). Outre les particularite´s lie´es a` chaque EIM, un rappel des bonnes pratiques ainsi qu’une sensibilisation au respect des proce´dures et protocoles institutionnels est fait lors de chaque restitution. De par les spe´cificite´s de la population a` risque pe´diatrique, les e´quipes soignantes du poˆle Enfants semblent eˆtre particulie`rement sensibilise´es a` l’iatroge´nie me´dicamenteuse. La principale e´tape impacte´e par les EIM est repre´sente´e par l’administration infirmie`re, dernie`re barrie`re du circuit du me´dicament. Cependant, l’analyse des causes montre dans bon nombre de cas l’implication de l’ensemble des professionnels de sante´ dans la survenue de l’incident et la ne´cessite´ de promouvoir la de´claration interne des EIM via la diffusion de la charte institutionnelle de nonpunition. Un plan de communication institutionnel, par le biais notamment de la diffusion sur intranet de cas servant de retour d’expe´rience et de ce bilan est d’ores et de´ja` engage´. 1

Les deux premiers auteurs ont participe´ e´galement a` ce travail.

http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.378

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Pose de cathe´ter veineux d’insertion pe´ripherique (picc line) chez 70 patients : quel taux de complications infectieuses ? H. Viarta, C. Combea, T. Martinellib, H. Hidaa a Service pharmacie, centre hospitalier de Valence, 179, boulevard Mare´chal-Juin, 26953 Valence cedex 9, France b Service de radiologie interventionnelle, centre hospitalier de Valence, 179, boulevard Mare´chal-Juin, 26953 Valence cedex 9, France

Le service de radiologie interventionnelle re´alise environ 200 poses de picc line par an depuis 2012. Cette voie veineuse centrale d’insertion pe´riphe´rique, indique´e pour des traitements intraveineux d’une dure´e de plus de 7 jours, comporte des risques de complications infectieuses. L’objectif de l’e´tude est d’e´valuer le nombre d’infection sur picc line sur une cohorte donne´e. Cette e´tude re´trospective est base´e sur l’analyse des dossiers patients et des re´sultats biologiques. Les infections ont e´te´ de´finies par la pre´sence d’un meˆme germe sur une he´moculture positive sur sang pe´riphe´rique associe´e a` une he´moculture positive sur le picc line ou a` une culture positive du dispositif. La cohorte est de 70 patients avec un aˆge me´dian de 69 ans [18– 90]. Quatre-vingt-trois picc line ont e´te´ pose´s avec une dure´e me´diane de pose de 19 jours [0–137]. Les indications sont l’administration des chimiothe´rapies (44,58 %), des antibiotiques (19,28 %), de la nutrition parente´rale (16,84 %) des me´dicaments intraveineux hors antibiotique et chimiothe´rapie (13,25 %). Sur les 83 poses, 7 ont e´te´ infecte´s ce qui repre´sente un taux de 3,9 pour 1000 jours de cathe´te´risme. Six patients ont rec¸u des ATB et 1 seul a eu uniquement le retrait du dispositif de`s la premie`re he´moculture positive. Les re´sultats de cette e´tude sont concordants avec la litte´rature qui rapporte des taux d’infections allant entre 0 et 6,5 pour 1000 jours de cathe´te´risme. Toutefois, l’utilisation de de´finitions diffe´rentes de l’infection rend les e´tudes peu comparables entre elles. La physiopathologie des patients et la formation du personnel soignant peuvent aussi faire varier les re´sultats. L’administration des traitements parente´raux par les picc line se de´mocratise. L’acce`s pe´riphe´rique banalise son utilisation mais la voie veineuse reste centrale. La recommandation de la Socie´te´ franc¸aise d’hygie`ne hospitalie`re (SF2H) pre´vue fin 2013 devrait permettre d’homoge´ne´iser les pratiques et de mieux de´finir son utilisation. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.379

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Prise en charge me´dicamenteuse du patient : exemple d’analyse des risques a priori pluridisciplinaire en psychiatrie S. Hedoux, F. Duchamp, V. Bertholle, I. Daudin, M. Pons, R. Megard Service pharmacie, poˆle UMA MOPHA, CH le Vinatier, 95, boulevard Pinel, 69500 Bron, France