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Étude des corrélations entre marqueurs subjectifs et objectifs du sommeil dans les troubles bipolaires
22 Déclaration d’intérêts.— aucun. Références [1] Echelle MEQ 1976- Horne, 2004 Taillard. [2] Nicolau& al 1987. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.048 PO 03
Travail en horaires atypiques : aggravation de la somnolence, de la fatigue et des performances cognitives avec un changement des horaires de nuit J. Hardouin a , F. Padlo b , M. Chennaoui a , A. Rabat a,∗ Institut de recherche biomédicale des armées, Brétigny-sur-Orge, France b Centres des techniques navales de la Délégation générale pour l’Armement, Toulon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Rabat)
a
Objectif.— Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) remplit des missions stratégiques imposant un fonctionnement en continu et un travail en horaires atypiques. Suite à un accident, un audit (2008) et une 1re expérience (2011) ont permis d’objectiver que la fatigue, subie et non gérée, est alimentée en mer par les conditions atypiques de travail. L’objectif de cette étude a été d’évaluer les bénéfices, subjectif et objectif, d’un aménagement dans les horaires de nuit. Méthodes.— Deux équipages de SNA (∼140 sujets, 18—45 ans) ont rempli fidèlement (> 85 % des sujets) le matin, des tests (PVT, Parivitesse) et des questionnaires (Epworth, Chalder et PSQI) à quatre moments du cycle du sous-marinier (P1 : 3—4 semaines après les congés, à P2 : début de mission, à P3 : milieu et à P4 : fin de mission). Le 1er équipage a testé le nouveau rythme puis à mi-mission le régime standard (équipage A = EA), le 2nd a effectué l’inverse (équipage B = EB). Résultats.— Les résultats montrent une augmentation significative à P2 des plaintes de fatigue (76 et 77 % avec un score ≥ 28 contre 66 et 36 %), de somnolence (50 et 34 % avec un score ≥ 12 contre 18 et 3 %) et de mauvais sommeil (86 et 82 % avec un score ≥ 7 contre 59 et 24 %) pour EA et EB. A P3 seul EA se plaint plus, qu’à P2, de fatigue (95 contre 76 %), de somnolence (67 contre 40 %) et de mauvais sommeil (94 contre 86 %). A P4 seul EB se plaint plus, qu’à P3, de fatigue (80 contre 73), de somnolence (48 contre 37) et de mauvais sommeil (81 contre 71). Pour les performances cognitives, les résultats au PVT et au pari-vitesse montrent un profil similaire (aggravation des performances à P2 versus P1 pour EA et EB, à P3 versus P2 pour EA et à P4 versus P3 pour EB). Conclusion.— Ces résultats sont cohérents avec l’existence d’un « cycle de l’usure » chez le marin et ils permettent de confirmer qu’un changement des horaires de nuit ne suffit pas, malgré l’opportunité d’un sommeil réparateur 2 nuits sur 3, à compenser les effets délétères d’un régime de quart nécessitant une adaptation par avance de phase. L’utilisation de régime de quart avec un retard de phase, de la lumière et ou de la sieste semble des options plus intéressantes. Déclaration d’intérêts.— Soutien financier de la D.G.A. (contrat no 10ca707). http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.049 PO 04
Étude des corrélations entre marqueurs subjectifs et objectifs du sommeil dans les troubles bipolaires
Résumés/Abstracts C. Boudebesse a,∗ , P.-A. Geoffroy b , F. Bellivier c , C. Henry a , M. Leboyer a , B. Etain a a Pôle de psychiatrie, Inserm, U955, Fondation Fondamental, hôpital H. Mondor—A. Chenevier, AP—HP, Créteil, France b Pôle de psychiatrie, CHRU de Lille, France, Inserm, U955, Fondation Fondamental, université Lille Nord de France, Créteil, Lille, France c Pôle addictologie-toxicologie-psychiatrie, hôpital Fernand-Widal, AP—HP, université Paris 7, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Boudebesse) Objectif.— Les troubles bipolaires (TB) se caractérisent par une alternance d’épisodes thymiques (dépressif/(hypo)maniaque) et de périodes de rémission. Des perturbations du sommeil et des rythmes circadiens ont été associés à ces troubles de l’humeur. Une évaluation plus systématique du sommeil permettrait d’améliorer leur prise en charge et de personnaliser les traitements. Les mesures objectives du sommeil et des rythmes circadiens (ex : dosage de mélatonine, polysomnographie, actigraphie) offrent une évaluation fiable mais sont peu disponibles en pratique courante. Les questionnaires proposent une alternative peu couteuse et facile d’accès aux cliniciens. Notre objectif principal est d’étudier les corrélations entre des marqueurs objectifs du sommeil et des rythmes circadiens, mesuré par actigraphie, et des marqueurs subjectifs, mesurés par autoquestionnaires, chez des patients avec TB. Méthodes.— Vingt-six patients avec TB, en rémission, en rémission ont participé à l’étude. Tous ont porté pendant 21 jours consécutifs un actigraphe (AW7, Camntech) et ont complété l’inventaire de la qualité du sommeil de Pittsburgh (PSQI), la Composite Scale of Morningness (CSM) qui mesure la matinalité et l’Inventaire du Type Circadien (CTI) qui évalue l’amplitude et la stabilité des rythmes. Résultats.—Les marqueurs de phase évalués par actigraphie et par le CSM étaient fortement corrélés (rho = -0,69 et p < 0,0001). Aucune corrélation statistiquement significative n’est observée entre les marqueurs d’amplitude mesurés par actigraphie et par le CTI. On note une corrélation modérée entre des marqueurs de stabilité évalués par le CTI et par actigraphie (rho = 0,42 p = 0,03). La durée du sommeil et la latence d’endormissement mesurées par actigraphie et rapportées dans le PSQI sont fortement corrélées (rho = -0,76 et rho = 0,50). Conclusion.—Cette étude permet une validation externe de plusieurs questionnaires par actigraphie et conforte leur utilisation en pratique clinique et en recherche chez des patients présentant un TB. Déclaration d’intérêts.— L’étude fait l’objet d’un financement par un PHRC. Les actiwatchs ont été financés par les laboratoires Servier qui n’ont pas participé à l’interprétation des résultats. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.050 PO 05
Variation des paramètres acoustiques de la voix à la suite d’une privation d’une nuit de sommeil S. Boyer a , R. El Yagoubi a , M. Tiberge b , R. Ruiz c , A. Daurat a,∗ UMR 5263, CNRS EPHE, laboratoire CLLE-LTC, université Toulouse II, Toulouse, France b Service de neurologie, laboratoire du sommeil, CHU de Rangueil, Toulouse, France c E.A. 4154, laboratoire LARA, université Toulouse II, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Daurat) a
Objectif.— Cette étude a pour objectif d’évaluer l’impact d’une privation de sommeil sur les paramètres acoustiques de la voix humaine.
Travail en horaires atypiques : aggravation de la somnolence, de la fatigue et des performances cognitives avec un changement des horaires de nuit J. Hardouin a , F. Padlo b , M. Chennaoui a , A. Rabat a,∗ Institut de recherche biomédicale des armées, Brétigny-sur-Orge, France b Centres des techniques navales de la Délégation générale pour l’Armement, Toulon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Rabat)
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Objectif.— Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) remplit des missions stratégiques imposant un fonctionnement en continu et un travail en horaires atypiques. Suite à un accident, un audit (2008) et une 1re expérience (2011) ont permis d’objectiver que la fatigue, subie et non gérée, est alimentée en mer par les conditions atypiques de travail. L’objectif de cette étude a été d’évaluer les bénéfices, subjectif et objectif, d’un aménagement dans les horaires de nuit. Méthodes.— Deux équipages de SNA (∼140 sujets, 18—45 ans) ont rempli fidèlement (> 85 % des sujets) le matin, des tests (PVT, Parivitesse) et des questionnaires (Epworth, Chalder et PSQI) à quatre moments du cycle du sous-marinier (P1 : 3—4 semaines après les congés, à P2 : début de mission, à P3 : milieu et à P4 : fin de mission). Le 1er équipage a testé le nouveau rythme puis à mi-mission le régime standard (équipage A = EA), le 2nd a effectué l’inverse (équipage B = EB). Résultats.— Les résultats montrent une augmentation significative à P2 des plaintes de fatigue (76 et 77 % avec un score ≥ 28 contre 66 et 36 %), de somnolence (50 et 34 % avec un score ≥ 12 contre 18 et 3 %) et de mauvais sommeil (86 et 82 % avec un score ≥ 7 contre 59 et 24 %) pour EA et EB. A P3 seul EA se plaint plus, qu’à P2, de fatigue (95 contre 76 %), de somnolence (67 contre 40 %) et de mauvais sommeil (94 contre 86 %). A P4 seul EB se plaint plus, qu’à P3, de fatigue (80 contre 73), de somnolence (48 contre 37) et de mauvais sommeil (81 contre 71). Pour les performances cognitives, les résultats au PVT et au pari-vitesse montrent un profil similaire (aggravation des performances à P2 versus P1 pour EA et EB, à P3 versus P2 pour EA et à P4 versus P3 pour EB). Conclusion.— Ces résultats sont cohérents avec l’existence d’un « cycle de l’usure » chez le marin et ils permettent de confirmer qu’un changement des horaires de nuit ne suffit pas, malgré l’opportunité d’un sommeil réparateur 2 nuits sur 3, à compenser les effets délétères d’un régime de quart nécessitant une adaptation par avance de phase. L’utilisation de régime de quart avec un retard de phase, de la lumière et ou de la sieste semble des options plus intéressantes. Déclaration d’intérêts.— Soutien financier de la D.G.A. (contrat no 10ca707). http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.049 PO 04
Étude des corrélations entre marqueurs subjectifs et objectifs du sommeil dans les troubles bipolaires
Résumés/Abstracts C. Boudebesse a,∗ , P.-A. Geoffroy b , F. Bellivier c , C. Henry a , M. Leboyer a , B. Etain a a Pôle de psychiatrie, Inserm, U955, Fondation Fondamental, hôpital H. Mondor—A. Chenevier, AP—HP, Créteil, France b Pôle de psychiatrie, CHRU de Lille, France, Inserm, U955, Fondation Fondamental, université Lille Nord de France, Créteil, Lille, France c Pôle addictologie-toxicologie-psychiatrie, hôpital Fernand-Widal, AP—HP, université Paris 7, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Boudebesse) Objectif.— Les troubles bipolaires (TB) se caractérisent par une alternance d’épisodes thymiques (dépressif/(hypo)maniaque) et de périodes de rémission. Des perturbations du sommeil et des rythmes circadiens ont été associés à ces troubles de l’humeur. Une évaluation plus systématique du sommeil permettrait d’améliorer leur prise en charge et de personnaliser les traitements. Les mesures objectives du sommeil et des rythmes circadiens (ex : dosage de mélatonine, polysomnographie, actigraphie) offrent une évaluation fiable mais sont peu disponibles en pratique courante. Les questionnaires proposent une alternative peu couteuse et facile d’accès aux cliniciens. Notre objectif principal est d’étudier les corrélations entre des marqueurs objectifs du sommeil et des rythmes circadiens, mesuré par actigraphie, et des marqueurs subjectifs, mesurés par autoquestionnaires, chez des patients avec TB. Méthodes.— Vingt-six patients avec TB, en rémission, en rémission ont participé à l’étude. Tous ont porté pendant 21 jours consécutifs un actigraphe (AW7, Camntech) et ont complété l’inventaire de la qualité du sommeil de Pittsburgh (PSQI), la Composite Scale of Morningness (CSM) qui mesure la matinalité et l’Inventaire du Type Circadien (CTI) qui évalue l’amplitude et la stabilité des rythmes. Résultats.—Les marqueurs de phase évalués par actigraphie et par le CSM étaient fortement corrélés (rho = -0,69 et p < 0,0001). Aucune corrélation statistiquement significative n’est observée entre les marqueurs d’amplitude mesurés par actigraphie et par le CTI. On note une corrélation modérée entre des marqueurs de stabilité évalués par le CTI et par actigraphie (rho = 0,42 p = 0,03). La durée du sommeil et la latence d’endormissement mesurées par actigraphie et rapportées dans le PSQI sont fortement corrélées (rho = -0,76 et rho = 0,50). Conclusion.—Cette étude permet une validation externe de plusieurs questionnaires par actigraphie et conforte leur utilisation en pratique clinique et en recherche chez des patients présentant un TB. Déclaration d’intérêts.— L’étude fait l’objet d’un financement par un PHRC. Les actiwatchs ont été financés par les laboratoires Servier qui n’ont pas participé à l’interprétation des résultats. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.050 PO 05
Variation des paramètres acoustiques de la voix à la suite d’une privation d’une nuit de sommeil S. Boyer a , R. El Yagoubi a , M. Tiberge b , R. Ruiz c , A. Daurat a,∗ UMR 5263, CNRS EPHE, laboratoire CLLE-LTC, université Toulouse II, Toulouse, France b Service de neurologie, laboratoire du sommeil, CHU de Rangueil, Toulouse, France c E.A. 4154, laboratoire LARA, université Toulouse II, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Daurat) a
Objectif.— Cette étude a pour objectif d’évaluer l’impact d’une privation de sommeil sur les paramètres acoustiques de la voix humaine.