Infection cutanée à CMV de présentation atypique révélant une infection à VIH

Infection cutanée à CMV de présentation atypique révélant une infection à VIH

Posters 1 cm de grand axe évoluant depuis trois mois. Elle a été biopsiée montrant une muqueuse vulvaire recouverte par un épithélium malpighien acant...

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Posters 1 cm de grand axe évoluant depuis trois mois. Elle a été biopsiée montrant une muqueuse vulvaire recouverte par un épithélium malpighien acanthosique, avec quelques foyers d’orthokératose. Le derme est parcouru par un infiltrat inflammatoire modéré riche en plasmocytes. Il s’y associe de nombreux sidérophages, les vaisseaux sont nombreux et dilatés. On note une extravasation d’hématies. Le diagnostic de vulvite de Zoon a été porté et la malade a été mise sous antibiothérapie et antiseptique locaux avec une bonne évolution. Commentaires.— La vulvite de Zoon est caractérisée par des lésions érythroplasiques fixes brun-rouge et un infiltrat riche en plasmocytes dans le chorion. C’est une lésion rare, qui atteint les femmes âgées entre 26 et 70 ans. Elle est habituellement asymptomatique. Quelques patientes se plaignent de prurit, de dyspareunie ou de brûlures. Histologiquement, elle se caractérise par un abondant infiltrat inflammatoire riche en plasmocytes, de nombreux vaisseaux dilatés, et une extravasation d’hématies avec présence de sidérophages. Ce diagnostic doit être différencié d’une infection candidosique ou d’une dermatite allergique. Conclusion.— La vulvite de Zoon est une affection rare qui ne doit pas être méconnue par le clinicien ou par le pathologiste afin d’instaurer un schéma thérapeutique adéquat et efficace. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.105 P105

Molluscum contagiosum profus révélant une immunodéficience liée au VIH : intérêt de l’imiquimod S. Belyamani , F. Hali , K. Zouhair , H. Benchikhi Service de dermatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Introduction.— Le Molluscum contagiosum (MC) est une infection virale par un poxvirus très fréquente chez les séropositifs au VIH avec une prévalence de18 %.Sur un tel terrain, cette infection banale est souvent atypique, profuse et résistante aux thérapeutiques usuelles. Nous rapportons le cas d’une jeune patiente traitée efficacement par imiquimod 5 % crème pour un MC ulcéré et profus ayant révélé une infection au VIH. Observation.— Patiente âgée de 26 ans, ayant des rapports sexuels à risque, a consulté pour une éruption cutanée diffuse évoluant depuis huit mois. L’examen avait retrouvé des lésions papulonodulaires molluscoïdes érosives intéressant le tronc, le visage et le cuir chevelu. Une sérologie VIH s’est révélée positive avec un taux de CD4 inférieur à 100. La patiente a était mise sous trithérapie. L’évolution s’est faite vers l’extension des lésions, devenant plus ulcérées, hémorragiques et abcédées par endroits. La patiente a était mise sous imiquimod 5 % crème à raison de deux applications par jour pendant un mois. L’évolution était marquée par l’assèchement progressive des lésions et l’arrêt de leur extension. Le recul actuel est de six mois. Commentaires.— Notre observation suggère l’efficacité de l’imiquimod 5 % (Aldara*) comme traitement topique et ambulatoire du MC profus résistant au traitement antirétroviral. Plusieurs études ont démontré son efficacité, estimée à 82 %, et son usage sécuritaire à domicile. Dans cette indication, l’imiquimod produit une réponse immunitaire localisée au site de son application en stimulant les monocytes et les cellules dendritiques qui produisent l’interféron ␣, le TNF. Conclusion.— L’usage de l’imiquimod offre des perspectives thérapeutiques supplémentaires pour les patients immunodéprimés qui ont souvent des formes extensives et difficiles à traiter de molluscum contagiosum. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.106

S73 P106

Infection cutanée à CMV de présentation atypique révélant une infection à VIH S. Belyamani a , F. Hali a , A. Ouladlahsen b , K. Marhoum Elfilali b , H. Benchikhi a a Service de dermatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc b Service des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Introduction.— Les infections à cytomégalovirus sont fréquentes chez les sujets VIH. L’atteinte cutanée est relativement rare et de présentation variable. Nous décrivons un aspect cutané exceptionnel lié à l’infection à CMV révélant une infection à VIH. Observation.— Un patient de 23 ans, ayant des rapports sexuels non protégés, a été admis pour une infection à VIH1 révélée par une éruption cutanée diffuse. L’examen avait révélé une leucomélanodermie associée à une éruption ichtyosiforme diffuse, des lésions lichénoïdes évoluant vers des ulcérations rétro-auriculaires. La biopsie des lésions ichtyosiformes avait objectivé un effet cytopathogène des cellules endothéliales évoquant une infection à CMV. La PCR CMV sanguine était positive avec une charge virale de 1 354 000. Le fond d’œil était normal. L’examen proctologique révélait une ulcération polaire postérieure de la marge anale. Le patient était traité par le ganciclovir injectable avec début d’amélioration. Au quinzième jour du traitement, il a présenté une pneumocystose. Le patient est décédé par détresse respiratoire aiguë. Commentaires.— Nous rapportons un cas exceptionnel d’atteinte cutanée ichtyosiforme diffuse associée à des ulcérations rétroauriculaires liée à une infection au CMV chez un patient séropositif au VIH. Les lésions dermatologiques liées au CMV sont peu spécifiques et très variées en particulier chez l’immunodéprimé et l’imputabilité des lésions au virus est difficile. Dans notre cas, l’état ichtyosiforme est inhabituel jamais rapporté dans la littérature. Cet état a été rattaché chez notre patient à l’infection au CMV devant l’effet cytopathogène évocateur, l’association aux ulcérations rétro-auriculaires et anale, la positivité de la sérologie et de la PCR CMV avec une charge virale élevée et le début d’amélioration sous ganciclovir. Conclusion.— Nous rajoutons l’état ichtyosifome à l’ensemble des manifestations cutanées à CMV. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.107 P107

Intérêt de l’hydroxyde de potassium 5 % dans le traitement du molluscum contagiosum H. Chabli a,b , O. Hocar a,b , N. Akhdari a,b , S. Amal a,b Service de dermatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc b Service des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

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Introduction.— Le molluscum contagiosum est une dermatose d’origine virale dont le choix thérapeutique est problématique. L’hydroxyde de potassium a une place importante dans l’arsenal thérapeutique du molluscum contagiosum. Évaluer l’efficacité et la tolérance de l’hydroxyde de potassium, décrire le profil épidémioclinique de cette pathologie sont les objectifs de notre étude. Méthodes.— Nous avons mené une étude rétrospective de janvier 2009 à Septembre 2012, incluant tous les cas de molluscum contagiosum vus en consultation traités par l’hydroxyde de potassium 0,05 en solution aqueuse, une application le soir. Un contrôle à 15 j, et à 45 j ont été effectués afin d’évaluer l’efficacité et la tolérance du traitement. L’efficacité a été évaluée par l’évolution du nombre et la taille des lésions sous traitement. Résultats.— On a colligé 60 cas traités par l’hydroxyde de potassium. L’âge moyen était de 6,9 ans. Le nombre moyen des lésions était de 16. Le délai moyen entre l’application du traitement et