PO5 INTENSIfication de l’insulinothérapie des patients diabétiques de type 2 en pratique réelle : étude nationale, observationnelle et prospective : étude INTENSIVE

PO5 INTENSIfication de l’insulinothérapie des patients diabétiques de type 2 en pratique réelle : étude nationale, observationnelle et prospective : étude INTENSIVE

Diabète – Genève 2011 sion du contrôle glycémique rapide dans nos standards institutionnels de prise en charge de l’AVC aigu a suscité une demande de...

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Diabète – Genève 2011

sion du contrôle glycémique rapide dans nos standards institutionnels de prise en charge de l’AVC aigu a suscité une demande de protocole thérapeutique adapté aux besoins de l’Unité cérébrovasculaire. Patients et méthodesþ: Le protocole d’insulinothérapie a été dérivé d’algorithmes publiés intégrant glycémie actuelle, cinétique glycémique et sensibilité à l’insuline du patient. Aux repas, une augmentation du débit d’insuline iv. pendant 1 h a été ajoutée. Les objectifs glycémiques étaient 4-6þmmol/l en préprandial etþ< 8þmmol/l en postprandial. L’implémentation s’est faite à travers un processus de co-construction (outils de gestion, documents et activités de formation) avec les responsables médico-infirmiers du service. Résultatsþ: Les données des 90 premiers patients ont été analysées (diabète connuþ: 38, hyperglycémie nouvelleþ: 52, 2715h de traitement cumulées). Les durées d’insulinothérapie iv. étaient de 34,5 h [interquartile 24-39] et 26,5 h [21-36,3] respectivement (pþ=þ0,03), les délais d’atteinte de l’objectif de 5 h [4.0-8.25] et 7 h [4.0-9.75] (pþ=þns.). Pendant les 24 h suivantes, les taux de glycémies dans la cible étaient de 70,4þ%/81,3þ% (90,3þ%/94,6þ% entre 4-8þmmol/l), avec un faible taux d’hypoglycémies (3,9þ%/3,1þ%þ< 4,0þmmol/l, 0,4þ%/0,2þ%þ<þ3,3þmmol/l) et un contrôle glycémique postprandial comparable (excursions +2,6þmmol/l [0,7-3,9] et +1,7þmmol/l [0,6-3,7]þ; Nþ=þ75þ; pþ=þns.). Conclusionþ: L’insulinothérapie intraveineuse hors des soins intensifs est faisable, hautement sûre et efficace, même avec des objectifs glycémiques particulièrement stricts. Outre la fiabilité perçue de l’outil de gestion, la démarche de partenariat adoptée avec les soignants, permettant la prise en compte de leurs préoccupations à chaque étape du processus, a été un facteur de succès important pour son implémentation.

PO7 Effets de l’exercice aigu sur les endocannabinoïdes plasmatiques et leur relation avec un marqueur de la neurogenèse, le Brain-Derived Neurotrophic Factor, chez l’homme

PO5 INTENSIfication de l’insulinothérapie des patients diabétiques de type 2 en pratique réelleþ: étude nationale, observationnelle et prospectiveþ: étude INTENSIVE D. Raccah1, A. Scheimann2 1

Hôpital Ste Marguerite, Marseille ; 2 Centre Médical Italie 2, Paris.

Objectifþ: Décrire en pratique courante les différentes stratégies d’intensification de l’insulinothérapie et leur impact sur l’HbA1c à 6 mois chez des patients (pts) diabétiques de type 2 (DT2). Patients et méthodesþ: Étude nationale, observationnelle, prospective, multicentrique conduite auprès de 141 diabétologues et endocrinologues libéraux et hospitaliers chez 389 pts DT2, âge >þ18 ans, traités par ADO et insuline basale depuis au moins 6 mois et nécessitant l’adjonction d’insuline rapide. Glycémie à jeun (GAJ) et HbA1c à l’inclusion, à 3 mois et à 6 mois. Critère principalþ: taux d’HbA1c à 6 mois. Résultatsþ: 380 pts évaluablesþ: 50,8þ% d’hommes, âge moyenþ: 64,6þ±þ10,7 ansþ; IMCþ: 29,6þ±þ5,3 kg/m2þ; 90,5þ% avec au moins un facteur de risque cardiovasculaire, 43,2þ% avec au moins une macro/ micro-complication vasculaire. DT2 depuis (moyenne) 15,3þ±þ8,1 ans, insuline basale instituée depuis (moyenne) 2,8þ±þ2,9 ans. HbA1c à l’instauration de l’insuline basaleþ: 9,4þ+/–þ1,6þ%. 93,4þ% des pts recevaient un analogue lent (dose moyenneþ: 35,4þ±þ28,3 UI/jour). ADOs prescrits en monothérapieþ: 36,1þ% des pts, bithérapieþ: 52,6þ% et tri ou quadrithérapieþ: 11,4þ%. A l’inclusion, (moyenneþ±þET)þ: GAJþ: 1,6þ±þ0,5 g/L et HbA1c 8,8þ±þ 1,3þ%. Une insuline rapide a été prescrite chez 297 pts (78,2þ%), dose moyenneþ: 15,7þ±þ12,6 U/jour, en 1, 2 ou plus de 2 inj/j chez respectivement 41,4þ%, 19,5þ% et 38,7þ% des pts. 37 pts (9.7þ%) ont reçu Prémix (dose moyenne)þ: 23,7þ±þ20,0 U/j, en 1, 2 ou plus de 2 inj/j chez respectivement 10,8þ%, 81,1þ% et 8,1þ% des pts. 46 pts (12,1þ%) ont reçu un autre régime d’insulinothérapie. Une diminution de 0,9þ±þ1,1þ% de l’HbA1c a été observée dans la population globale à 6 mois d’intensificationþ: 0,9þ±þ1,1þ% dans le groupe basale+rapide et 1,2þ±þ1,2þ% dans le groupe basale + Prémix (NSþ: IC 95þ%þ: -0,14þ; 0,74). Dans le groupe basale+rapide, la diminution de l’HbA1c était d’autant plus importante que le nombre d’injections d’insuline rapide était élevé (0,7þ% 1 inj, 0,9þ% 2 inj et 1,0þ% >2 inj). Des épisodes d’hypoglycémies documentées ( < 0,37 g/l) ont été observés chez 5,1þ% des pts Conclusionþ: Chez les patients DT2 à haut risque non équilibrés par l’association «þADO plus insuline basaleþ», l’adjonction d’insuline rapide a permis une diminution cliniquement significative de l’HbA1c à 6 mois, quel que soit le schéma d’intensification et le nombre d’injections d’insuline rapide

PO6 Mise en place d’un protocole d’insulinothérapie intraveineuse sûr et efficace hors des soins intensifs M. Egli1, G. Ntaios2, D. Joye2, J. Ruiz1, P. Michel2 1

Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Métabolisme, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Lausanne, Suisse ; 2 Service de Neurologie, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Lausanne, Suisse.

E. Heyman1, F.-X. Gamelin1, M. Goekint2, F. Piscitelli3, B. Roelands2, R. Meeusen2, Vincenzo Di Marzo3 1

UDSL, EA4488 'Activité physique, Muscle, Santé’, Univ Lille Nord de France, Lille ; Vrije Universiteit Brussel, Department of Human Physiology & Sports Medicine, Bruxelles, Belgique ; 3 Endocannabinoid Research Group, Institute of Biomolecular Chemistry, National Research Council, Naples, Italie. 2

Introductionþ: Le système endocannabinoïde est impliqué dans le contrôle du métabolisme et dans la plasticité cérébrale. L’utilisation d’un modèle animal a montré un rôle probable du système endocannabinoïde dans les effets bénéfiques de l’exercice sur la neurogenèse, mais ceci reste à confirmer chez l’homme. Notre objectif est alors d’étudier, chez l’homme, à l’exercice et lors de la récupération, l’évolution des endocannabinoïdes et leur relation possible avec le BrainDerived Neurotrophic Factor (BDNF), reconnu intermédiaire clé de la plasticité cérébrale induite par l’exercice. Matériels et méthodesþ: Onze cyclistes sains ont réalisé, sur bicyclette ergométrique, un exercice modéré (1 h à 55þ% de puissance maximale aérobie) immédiatement suivi d’un exercice intense (contre la montre équivalent à 30 min à 75þ% de puissance maximale aérobie). Les concentrations, corrigées selon les variations de volume plasmatique, d’endocannabinoïdes [Anandamide (AEA) et 2-Arachidonylglycérol (2-AG)] plasmatiques, de BDNF et cortisol sériques, ont été mesurées au repos, après l’exercice modéré, après l’exercice intense et après 15 min de récupération. Résultatsþ: Au repos, les concentrations de 2-AG et BDNF étaient corrélées positivement (rþ=þ0,65þ; P < 0,05). Le 2-AG ne présentait pas de variation significative à l’exercice. Par contre, AEA et BDNF augmentaient lors de l’exercice modéré et de l’exercice intense (ANOVA, P < 0,05). L’augmentation d’AEA se poursuivait après 15 min de récupération (P < 0,01) alors que le BDNF revenait à sa valeur basale. A la fin de l’exercice intense et à 15 min de récupération, l’AEA était positivement corrélé au BDNF (rþ>þ0,65þ; P < 0,05) et au cortisol (rþ>þ0,83þ; P < 0,001). Conclusionþ: Chez l’homme, l’exercice aigu induit une augmentation des niveaux plasmatiques d’AEA, mais pas de 2-AG. Cette augmentation d’AEA pourrait participer à l’augmentation de BDNF induite par l’exercice. Lors de la récupération, l’augmentation persistante d’AEA pourrait atténuer le retour brutal du BDNF à ses valeurs basales. Cette étude souligne une implication probable du système endocannabinoide dans l’effet positif de l’exercice sur la plasticité cérébrale.

PO8 Les patients DT2 ont un faible niveau d’activité physiqueþ: rôle de l’obésité C. Fagour1, S. Pezzino2, S. Florenty2, C. Gonzalez2, M. Rosette-Narece1, H. Gin2, V. Rigalleau2 1 2

Introductionþ: L’insulinothérapie intraveineuse est la mieux adaptée pour obtenir un contrôle glycémique rapidement efficace ou lors de besoins en insuline changeants de façon peu prévisible, mais son emploi hors des soins intensifs se heurte souvent aux manque de formation et réticences des soignants. L’inclu-

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comparaison à l’admission, p < 0,001. L’IMC était significativement plus élevé à 1þan (25,8þ±þ4,7 kg/m2), 3 ans (26,0þ±þ4,9 kg/m2), 5 ans (26,5þ±þ5 kg/m2) et 7 ans (26,8þ±þ5,9 kg/m2) en comparaison à l’admission. La qualité de vie (évaluée selon une échelle visuelle analogique) était significativement améliorée aprés la mise en place de la PA (scoreþ: 6,2þ±þ1,4 à l’admission versus 8,2þ±þ1,1 à 1 an, 7,8þ±þ1,2 à 3 ans, 8,0þ±þ1,1 à 5 ans et 8,0þ±þ0,9 à 7þansþ; p < 0,001. La catégorie socioprofessionnelle des patients n’influençait pas significativement la valeur d’HbA1c (p 0,36). Aprés 1 an de traitement, le groupe BC avait une diminution significative de la valeur d’HbA1c (–þ1,2þ%à 1 an, – 1þ% à 3 ans, -0,9þ% à 5 ans et –þ0,9þ% à 7 ans, en comparaison à l’admissionþ; p < 0,001). Pour le groupe MC, la valeur d’HbA1c n’évoluait pas significativement (pþ>þ0,05). Les complications diabétiques (rétinopathie, néphropathie et neuropathie) n’influençaient pas significativement l’appartenance au groupe (BC ou MC)þ; p>0,05. Conclusionþ: Le traitement par PA permet d’améliorer durablement l’équilibre glycémique des patients DT1, avec une diminution significative de l’HbA1c de 0,7þ% en moyenne à 7 ans, voire même de 0,9þ% pour les patients dits «þbons contrôlesþ». Cette amélioration semble avoir des répercutions bénéfiques sur la qualité de vie, puisque cette dernière était elle aussi améliorée. La catégorie socioprofessionnelle des patients ne semble pas influencer l’évolution de l’équilibre glycémique sous PA. Une chute d’HbA1C à 1 an d’au moins 0,3þ% semble prédictive de l’évolution ultérieure sous traitement puisque le groupe «þbon contrôleþ» maintenait toujours une HbA1c plus faible à 7 ans, ce qui n’était pas le cas pour le groupe «þmauvais contrôleþ». Par conséquent des études complémentaires sont nécessaires pour identifier les raisons susceptibles d’expliquer cette évolution plus favorable (autonomisation des patients grâce à l’éducation reçue…)

CHU de Fort de France, Fort de France, Martinique ; CHU de Bordeaux, Pessac

Rationnelþ: L’effet bénéfique de l’activité physique régulière dans la prévention cardio-vasculaire est connu, mais peu de données quantifient objectivement l’activité spontanée des patients diabétiques de type 2 (DT2). Diabetes Metab 2011, 37, A24-A35

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