Scorbut du sujet âgé révélé par un purpura ecchymotique : à propos de cinq cas

Scorbut du sujet âgé révélé par un purpura ecchymotique : à propos de cinq cas

118s Posters Etiologies h l'insuffisance cardiaque (P. Blanc et al. Presse Med 2000 ; 29 : 1231). L'absence d'effondrement de la Vit B1 sEdque n'Eta...

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118s

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Etiologies h l'insuffisance cardiaque (P. Blanc et al. Presse Med 2000 ; 29 : 1231). L'absence d'effondrement de la Vit B1 sEdque n'Etait pas un crit&'e d'exclusion puisque seule la mesure de l'activit6 transcEtolasique des globules rouges h6molysEs est la mEthode de r6f&ence (F. Leroy. Rev M&I Interne 1987 ; 8 : 396401). Le r01e de l'hyperthyro'fdie sur le c0eur 6tait discutE, elle

a v a i t p r o b a b l e m e n t majorE le b e s o i n m y o c a r d i q u e en thiamine (Jean D. Wilson In TR. Harrison, 5 e ed, 1995 ; 436437). La macrocytose de l'anEmie de Biermer 6talt masquEe par la carence en fer. L'Et6 2000 aura Et6 pernicieux pour cette femme seule dEsonnais revigor6e ! ~Service de mddecine interne, Zservice d'endocrinologie, Sservice de cardiologie, CHU, C6te de Nacre, 14033 Caen cedex, France

Poster 74

Scorbut du eujet ~g6 r6v(~16 par un purpura ecchymotique : & propos de cinq ces Y. Delchev, H. Gil, N. Magy, M. Becket Schneider, D.A. Vuitton, J.L. Dupond La frEquence du scorbut est sous-EvaluEe darts les pays industrialisEs. L'Etat de carence chez le sujet age se revile rarement sous la forme d'un scorbut classique. Nous rapportons cinq cas de scorbut rEvE1Epar un purpura. I1 s'agit de quatre femmes et d'un homme, d'age moyen 82,6 ans (78-86 ans). Dans trois eas (60 %), le motif d'hospitalisation 6talt un bilan de purpura. Dans quatre cas (80 %), l'examen elinique mettait en Evidence un purpura ecchymotique non infiltr6 et darts un cas (20 %) le purpura Etait infiltrE. Le purpura touchait les membres infEdeurs dans tousles cas et les membres SUl~rieurs clans 60 % des cas. Biologiquement une an6mie 6tait pr6sente dans trois cas. Le taux de prEalbumine 6tait toujours abaiss6, l'albumine Etait basse dans quatre cas, le cholesterol et le calcium dans deux cas, et le fer dans un cas. La vitamine C plasmatique Etait effondr6e darts tousles cas. Dans trois cas, la biopsie cutan6e a confirmE le diagnostic histologiquement. Darts 100 % des cas, le scorbut Etait dO ~t une carence d'apport.

Dans un cas, cette carence Etait li~e ~ un r6gime diEt~tique restrictif, darts un cas ~ une anorexie mentale, dans trois cas ~ une depression avec anorexie. Dans 1 cas, le scorbut Etait associE un nEoplasme colique. Deux patients vivaient en institution. L'Evolution soils traitement par 1 g/j de vitamine C 6tait favorable dans quatre cas avec la disparition du purpura dans un dElai moyen de 1 h 2 semaines. Darts 1 cas, le patient est dEc6d6 d'un cancer colique. Nos observations permettent de rappeler la frEquence de la carence vitaminique C dans la population ~g6e et de montrer que les signes cliniques classiques du scorbut peuvent faire dEfaut. Cependant, l'hypovitaminose C doit 8tre suspect6e devant tout purpura, quelle que soit sa topographie. Le diagnostic est 6tabli par le dosage sO'ique et conf'n-mE par la disparition des sympt6mes apr~s l'introduction d'un traitement par vitamine C. Service de m6decine interne-g6riatrie, CHU dean-Minjoz, boulevard Fleming, 25030 Besangon cedex, France

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Statut en vitamine C de 71 rdsidents de maisons de retraite au centre hospitalier de Blois D. Jacobi,S. Blanchet,S. Dardallon,O. Gaillard,P. Friocourt,R. Piquemal Plusieurs enqu&es ont montrE la pr6valence Elev6e de la d6nutdtion et des carences vitaminiques dans les maisons de retraite mEdicalisEes et les unit~s de long sEjour. AlertEs par le cas d'un patient avec signes cliniques compatibles avec un scorbut, nous avons voulu pr6ciser le statut en vitamine C des pensionnaires des maisons de retraite de notre h6pital. I1 s'agit d'une 6tude d'observation de patients non sElectionn6s de deux maisons de retraite. Pour chaque patient, nous avons obtenu un recueil de dorm6es comprenant : la date d'admission, rexamen clinique, le degr6 d'autonomie, le dosage plasmatique de vitamine C (ascorbEmie), le type d'alimentation avec estimation des apports en vitamine C. Les patients ont EtE r6partis en tertiles selon l'ascorbEmie : tertile supErieur pour une ascorbEmie normale > 40 mmol/L (7 mg/L), tertile inf6deur pour une ascorb6mie compatible avec un scorbut < 6 mmol/L (2 mg/L) et tertile moyen pour une ascorb6mie entre 6 et 40 mmol/L. Un

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controle qualitE des dosages a EtE rEalisE pour confirmer 1cur validitE. 71 patients ont EtE EtudiEs. I1 s'agissait de 53 femmes et 18 hommes, d'~tge moyen 84,7 ans. La durEe moyenne du sEjour Etait de 5,8 ann6es. 70 % des patients avaient une autonomie gEnErale limitEe ; 50 % avaient besoin d'assistance pour s'alireenter. Le tertile infErieur comprenait 53 patients, le tertile moyen 14 patients et le tertile sup6rieur seulement 4 patients. Quinze patients avaient des signes cliniques compatibles avec une carence en vitamine C et 12 d'entre eux avaient une ascorbEmie < 6 mmol/L. Les apports quotidiens en vitamine C dans les plateaux-repas Etaient de 30 ~ 50 mg selon la texture du repas, hachEe, mix6e ou normale. Un seul crit~re diffErencie significativement les patients du tertile supEdeur et ceux des deux autres tertiles : la durEe du sEjour. Notre 6tude retrouve une prevalence du d6ficit vitaminique comparable avec celles dEjh dEcrites. Avec des deficits extrSmes,