Ulcérations linguales chroniques ou récidivantes. Réponses au pré-test

Ulcérations linguales chroniques ou récidivantes. Réponses au pré-test

Modele + ARTICLE IN PRESS ANNDER-2080; No. of Pages 2 Annales de dermatologie et de vénéréologie (2016) xxx, xxx—xxx Disponible en ligne sur Scie...

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ARTICLE IN PRESS

ANNDER-2080; No. of Pages 2

Annales de dermatologie et de vénéréologie (2016) xxx, xxx—xxx

Disponible en ligne sur

ScienceDirect www.sciencedirect.com

RÉPONSES AU PRÉ-TEST

Ulcérations linguales chroniques ou récidivantes. Réponses au pré-test Chronic or recurrent ulceration of the tongue. Answers to pre-test E. Vigarios a,∗,b, C. de Bataille b,c, F. Campana d, F. Fortenfant e, J.-C. Fricain f,g, V. Sibaud h a

Médecine buccodentaire, consultation pluridisciplinaire de pathologies de la muqueuse buccale, institut Claudius-Regaud, institut universitaire du cancer Toulouse Oncopole, 1, avenue Irène-Joliot-Curie, 31059 Toulouse cedex 9, France b UFR d’odontologie, 3, rue des Maraîchers, 31062 Toulouse, France c Médecine buccodentaire, hôpital Rangueil, CHU de Toulouse, 3, rue des Maraîchers, 31059 Toulouse cedex 9, France d Chirurgie orale, centre Massilien de la face, 24, avenue du Prado, 13006 Marseille, France e Immunologie, laboratoire d’immunologie, CHU Rangueil, 1, avenue du Professeur-Jean-Poulhès, TSA 50032, 31059 Toulouse cedex 9, France f Chirurgie orale, consultation pluridisciplinaire de pathologies de la muqueuse buccale, hôpital Pellegrin, CHU de Bordeaux, place Amélie-Raba-Léon, 33076 Bordeaux cedex, France g UFR d’odontologie, 16—20, cours de la Marne, 33082 Bordeaux cedex, France h Dermatologie, consultation pluridisciplinaire de pathologies de la muqueuse buccale, institut Claudius-Regaud, institut universitaire du cancer Toulouse Oncopole, 1, avenue Irène-Joliot-Curie, 31059 Toulouse cedex 9, France

RÉPONSES Question 1 —– Quelle est l’étiologie la plus fréquente d’ulcérations linguales ? Réponse —– c.

DOIs des articles originaux : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.02.011, http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.02.013. ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Vigarios).

Question 2 —– Concernant les ulcérations d’origine traumatique, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? : Réponses —– a, c. La cicatrisation n’est pas spontanée et nécessite l’élimination du facteur traumatique ou de la parafonction. Chez le jeune enfant, la maladie de RigaFede se traduit par une ulcération linguale causée par le traumatisme des dents lactéales en cours d’éruption. Question 3 —– Quel(s) médicament(s) est(sont)-il(s) responsable(s) d’ulcérations linguales aphtoïdes ? Réponses —– a, b, e : la capécitabine induit des pigmentations muqueuses. L’imatinib peut induire des lésions lichénoïdes et exceptionnellement des pigmentations palatines.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.02.008 0151-9638/

Pour citer cet article : Vigarios E, et al. Ulcérations linguales chroniques ou récidivantes. Réponses au pré-test. Ann Dermatol Venereol (2016), http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.02.008

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E. Vigarios et al.

Question 4 —– Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant l’aphtose complexe ? : Réponses —– b, c. Elle est le plus souvent idiopathique mais son diagnostic doit faire rechercher une étiologie associée. Elle nécessite un traitement au long cours par colchicine seule ou thalidomide. Le diagnostic d’aphtose complexe primaire est un diagnostic d’élimination. Les lésions aphtoïdes trouvées dans la maladie de Crohn constituent des lésions non spécifiques sur le plan histologique contrairement aux ulcérations linéaires où on trouve un granulome épithélioïde gigantocellulaire. Question 5 —– Concernant le carcinome épidermoïde, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? Réponses —– a, c, d : la langue est le siège de 2/3 des carcinomes épidermoïdes endobuccaux. L’imputabilité de HPV dans les cancers de base de langue et amygdaliens est clairement établie et l’incidence est en augmentation. Le lichen

atrophique ou ulcéré peut être le siège de développement d’un carcinome épidermoïde ce qui justifie une surveillance régulière et à vie des lichens endobuccaux. Question 6 —– Parmi les propositions suivantes laquelle(lesquelles) est(sont) vraie(s) ? Réponses —– a, c, d : l’étiologie de l’ulcère éosinophilique lingual est mal connue mais la plupart des auteurs s’accorde pour une origine traumatique. Cette ulcération tarde souvent à cicatriser mais elle n’a aucun potentiel de transformation maligne. Une ulcération linguale peut être inaugurale d’une maladie systémique comme la maladie de Crohn.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

Pour citer cet article : Vigarios E, et al. Ulcérations linguales chroniques ou récidivantes. Réponses au pré-test. Ann Dermatol Venereol (2016), http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.02.008