COMMUNICATIONS ORALES DMLA Résultats : L’acuité visuelle est restée stable (+/- 3 lignes ETDRS) après 6 mois d’évolution chez la majorité des patients. L’évolution anatomique s’est faite vers la régression des signes exsudatifs, soit vers la fibrose soit vers une régression partielle des néovaisseaux. Discussion : Le « passage » à un traitement de Ranibizumab semble donc bénéfique à court terme sur le plan de la fonction visuelle, même pour des lésions évoluant déjà depuis plusieurs mois et n’ayant pas préalablement répondu favorablement à un traitement par PDT à la Verteporfine associé à des injections intravitréennes de TA. Conclusion : Le traitement par injections intravitréennes de Ranibizumab de patients préalablement traités sans succès par PDT et injections intravitréennes de TA, a permis de stabiliser l’acuité visuelle dans la majorité de cas à moyen terme.
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ME-10.20
Traitement par Pegaptanib-Sodium des néovaisseaux choroïdiens au cours de la dégénérescence maculaire liée à l’âge : évolution de l’acuité visuelle à moyen terme. Pegabtanib-sodium treatment of choroidal neovascularisation in age related macular degeneration: mind term visual acuity evolution. OUBRAHAM H* (Montargis), GADIOUX-MADERN F, LALLEMENT A, CUSSENOT B, BONICEL P (Orléans) But : Évaluer l’évolution de l’acuité visuelle après traitement par injection intravitréenne de Pegaptanib-Sodium 0,3 mg/0,1 ml au cours des néovaisseaux choroïdiens rétrofovéolaires dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Matériels et Méthodes : Analyse rétrospective de 50 dossiers de patients traités par injection intra-vitréenne de Pegaptanib-sodium 0,3 mg/0,1 ml. L’examen clinique initial comprenait la mesure de la meilleure acuité visuelle corrigée sur l’échelle ETDRS, un examen du segment antérieur, du fond d’œil une mesure de la PIO, une angiographie à la fluorescéine (A-FA) complétée si nécessaire par une angiographie au vert d’infracyanine (A-ICG) et une tomographie en cohérence optique maculaire (OCT). Le traitement consistait en une injection intra-vitréenne de 0,1 ml/0,3 mg de Pegaptanib associée ou non à une thérapie photodynamique utilisant la vertéporphine (PDT). Tous les patients étaient revus à J1 et J4. Une mesure de la PIO, un examen du SA et du fond d’œil étaient réalisés. Un contrôle de la meilleure acuité visuelle corrigée, de l’OCT et de l’A-FA était réalisé toutes les 6 semaines. Résultats : Trente-cinq femmes et 15 hommes, âgés de 68 à 92 ans (moyenne de 79 ans) ont été étudiés. Ils présentaient des néovaisseaux choroïdiens rétrofovéolaires de tous types. Tous ont bénéficié d’une IVT de Pegaptanib, associée à une PDT chez 14 patients. Le suivi était de 6 à 53 semaines (sem) avec une moyenne de 16 sem ± 10. Le nombre d’injections intra-vitréennes était de 1 à 7 (moy. de 2 ± 1). La meilleure acuité visuelle corrigée initiale était de 0.025 à 0.6 (moyenne de 0.25) avec un score de 5 à 75 lettres lues (moyenne de 50 lettres). Quarante et un patients (82 %) ont perdu moins de 15 lettres, 6 patients (12 %) ont perdu entre 15 et 30 lettres. Aucun patient n’a perdu plus de 30 lettres. Vingt patients (40 %) avaient une meilleure acuité visuelle corrigée stabilisée ou améliorée avec un gain de 5 à 10 lettres dans 16 % des cas, un gain de 10 à 15 lettres dans 10 % et un gain de plus de 15 lettres dans 12 % des cas. Treize patients (26 %) ont présenté des effets indésirables mineurs et 1 patient une hémorragie intra-vitréenne (2 %). Discussion : Dans cette étude, l’utilisation du Pegaptanib-sodium a permis, à moyen terme, une perte de moins de 15 lettres dans 82 % des cas et une amélioration de 5 à 15 lettres dans 38 % des cas. Conclusion : La poursuite de l’étude à plus long terme est nécessaire pour confirmer ces résultats. Les effets de l’association Pegaptanib-PDT seront analysés.
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Traitement de la néovascularisation choroïdienne secondaire à la DMLA par injections intra-vitréennes de bevacizumab. Intravitreal bevacizumab treatment of choroidal neovascularization secondary to age-related macular degeneration. MAUGET FAYSSE M*, CORNUT PL, QUARANTA EL MAFTOUHI M (Lyon) Objectif : Décrire l’évolution anatomique et fonctionnelle de patients atteints de néovascularisation choroïdienne (NVC) secondaire à la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) traités par injection intra-vitréenne (IVT) de bevacizumab. Matériels et Méthodes : Au cours de cette étude prospective, les patients ont été traités par 3 IVT mensuelles de bevacizumab (1,25 mg), puis observés et/ou retrai-
tés en cas de persistance ou de réapparition d’activité néovasculaire. Une PDT à la Vertéporphine pouvait être associée. Chaque patient a subi à l’inclusion un bilan cardiovasculaire et une numération plaquettaire afin d’éliminer une contre indication au traitement. À chaque visite : la mesure de l’acuité visuelle (ETDRS), la sensibilité aux contrastes (Pelli-Robson), une OCT, une rétinophotographie couleur et une biomicroscopie ont été réalisées. Une angiographie à la fluorescéine plus ou moins associée au vert d’indocyanine a été pratiquée à l’inclusion et tous les 3 mois. Résultats : 51 yeux de 46 patients ont été inclus : 14 cas d’anastomoses rétinochoroïdiennes (27,5 %) dont 6 avec DEP, 11 néovaisseaux visibles (21,6 %), 3 néovaisseaux occultes purs (5,9 %), 15 DEP fibrovasculaires (29,4 %), 5 néovaisseaux mixtes (9,8 %), 3 vasculopathies polypoïdales (5,9 %). L’âge moyen des patients était de 78,7 ans +/- 6,8 ans (57-88) à l’inclusion, 24 patients avaient déjà bénéficié d’un traitement préalable de leurs néovaisseaux. Chaque patient avait bénéficié d’au moins 3 injections de bevacizumab (3 IVT n = 33, 4 IVT n = 15, 5 IVT n = 2, 6 IVT n = 1). Dans 24 cas (47 %) une PDT avait été associée au traitement. La moyenne d’acuité visuelle à l’inclusion (51 yeux) était de 37,5 lettres +/- 14,3 (3-68) et de 40,3 lettres +/- 16,3 (3-70) à l’issue du traitement soit un gain moyen de 3 lettres. L’épaisseur maculaire mesurée à l’OCT à l’inclusion était en moyenne de 313 +/- 104 μm (142-561) et de 238 +/- 75 μ m (216-259) à l’issue du traitement. Une patiente avait un DPV symptomatique ayant entraîné une petite déchirure périphérique à midi. Un patient avec arythmie cardiaque à l’inclusion, a nécessité la pose d’un stent 4 mois après sa dernière IVT. Une déchirure de l’EP était observée chez un patient. Discussion : Les yeux traités dans cette étude par IVT de bevacizumab ont une diminution significative de l’épaisseur maculaire et une augmentation de leur acuité visuelle en l’absence de complications sérieuses à court et moyen terme. Conclusion : D’autres études sont nécessaires pour corroborer ces résultats.
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Traitement par injections intravitréennes de Ranibizumab des néovaisseaux précédemment traités sans succès par photothérapie dynamique à la Verteporfine dans la DMLA. Intravitreal Ranibizumab for choroidal new vessels of age-related macular degeneration, already treated by photodynamic therapy with Verteporfin. QUARANTA EL MAFTOUHI M* (Lyon), MIMOUN G (Créteil), DONATI G (Genève, Suisse) Introduction : Des études prospectives randomisées ont démontré la supériorité du traitement par injections intravitréennes (IVT) de Ranibizumab dans les lésions néovasculaires de la DMLA par rapport à la photothérapie dynamique (PDT) à la Verteporfine. Les patients inclus dans ces études présentaient des lésions récentes, n’ayant pas reçu de traitement auparavant. L’efficacité du Ranibizumab chez les patients préalablement traités par PDT n’a pas été spécifiquement évaluée, et sera le but de cette étude rétrospective. Objectifs et Méthodes : 22 patients consécutifs traités sans succès (perte de plus de 3 lignes d’acuité visuelle, ou complications post-traitement immédiat) par PDT (moyenne : 2,7 PDT ; min 1, max 7) ont été traités par IVT répétées de Ranibizumab. Les patients ont été initialement évalués par angiographie fluorescéinique, angiographie au vert d’indocyanine et tomographie en cohérence optique (OCT), puis suivis par OCT tous les mois et par angiographie à la fluorescéine à 3 et 6 mois. Résultats : L’acuité visuelle moyenne enregistrée avant les IVT de Ranibizumab (0,2/10) est restée stable après 6 mois d’évolution (AV moyenne à 6 mois 0,16). Chez tous les patients nous avons enregistré une nette réduction des phénomènes exsudatifs en OCT et de la diffusion angiographique avec une tendance à la cicatrisation néovasculaire, parfois accompagnée par une fibrose sous rétinienne. Discussion : Le traitement par IVT de Ranibizumab de patients préalablement traités sans succès par PDT a permis de stabiliser l’acuité visuelle dans la majorité de cas à moyen terme. Conclusion : Les IVT de Ranibizumab semblent avoir des résultats fonctionnels et anatomiques positifs, même pour des lésions évoluant déjà depuis plusieurs mois et n’ayant pas préalablement répondu favorablement à un traitement par PDT. 2S23
Vol. 30, Hors Série 2, 2007
113 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie