44 Nos réflexions à propos du traitement des fractures pertrochantériennes par le clou PFN (Proximal Femoral Nail) : une étude prospective de 28 patients avec un suivi d’un an

44 Nos réflexions à propos du traitement des fractures pertrochantériennes par le clou PFN (Proximal Femoral Nail) : une étude prospective de 28 patients avec un suivi d’un an

RÉSUMÉS DES COMMUNICATIONS DU 9e CONGRÈS DE L’AOLF moyenne de l’arthrodèse étant de 20q en flexion, 25q en abduction et 30q en rotation interne). Le s...

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RÉSUMÉS DES COMMUNICATIONS DU 9e CONGRÈS DE L’AOLF moyenne de l’arthrodèse étant de 20q en flexion, 25q en abduction et 30q en rotation interne). Le score a été amélioré de 16 points (24 à 40) pour le groupe des omarthroses sans instabilité et diminué de 14 points (66 à 52) pour le groupe avec instabilité (imputable à la baisse des mobilités, le score moyen des mobilités passant de 38 à 14).

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prise en charge chirurgicale précoce de ces lésions doit permettre une réinsertion anatomique garante d’une bonne récupération fonctionnelle.

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DISCUSSION-CONCLUSION. L’arthrodèse d’épaule se situe là où l’arthroplastie prothétique trouve ses limites (arthrites infectieuses, omarthrose évoluée chez le sujet jeune et les échecs de traitement des instabilités multidirectionnelles). Sa prédictibilité et sa constance en terme de résultats, nous font pencher pour ce type d’intervention dans ces indications qui restent rares.

Nos réflexions à propos du traitement des fractures pertrochantériennes par le clou PFN (Proximal Femoral Nail) : une étude prospective de 28 patients avec un suivi d’un an F. ASSOUMOU AKUÈ, M. WATINE

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Les ruptures de l’extrémité distale du biceps brachial : à propos de 41 réinsertions par voie d’abord antérieure unique J. NONNENMACHER, J. OJARD, S. LAFARE, C. BESSON, E. RAPP Illkirsch-Graffenstaden.

INTRODUCTION. Cette étude rapporte les résultats d’une série rétrospective de 41 réinsertions du tendon distal du muscle biceps brachial. MÉTHODE. Trente-neuf hommes et 1 femme d’âge moyen 47 ans ont bénéficié d’une réinsertion du tendon distal du muscle biceps brachial ; pour 37 patients il s’agissait d’une réinsertion anatomique sur la tubérosité du radius et pour 4 autres d’une suture sur le tendon du muscle brachial. Il s’agissait de 37 ruptures complètes et de 4 ruptures partielles responsables de douleurs chroniques. Toutes ces interventions ont été réalisées par une voie d’abord antérieure unique. Tous les patients ont été revus. L’examen comportait une évaluation fonctionnelle clinique avec mesure des amplitudes articulaires ainsi qu’un examen neurologique du membre supérieur. Chez 8 patients, une évaluation isocinétique a été réalisée sur dynamomètre isocinétique CYBES 600. RÉSULTATS. Chez les 30 patients pour lesquels, nous avons plus de 6 mois de recul, 20 patients ont un bon résultat, 8 patients ont un résultat qualifié de moyen lié à un manque de force minime et 2 patients ont un mauvais résultat (1 cas d’algodystrophie). Nous n’avons observé aucune limitation importante de la mobilité en particulier en pronation-supination ni de déficit même partiel dans le territoire du nerf radial. Par contre, des dysesthésies transitoires dans le territoire du nerf musculocutané sont survenues chez 5 patients. L’évaluation isocinétique a montré une bonne récupération de la force en flexion et en supination mais une fatigabilité plus importante. DISCUSSION. Notre série confirme que la réinsertion chirurgicale de l’extrémité distale du tendon du muscle biceps brachial donne des résultats cliniques satisfaisants dans l’ensemble. La réalisation d’une voie d’abord antérieure unique décriée par certaines équipes en raison du risque de lésion du nerf radial nous a donné entière satisfaction. En effet, aucune lésion de ce nerf n’a été à déplorer dans notre série. Par ailleurs, cette voie nous semble plus anatomique et moins génératrice de tissu cicatriciel. Une

Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique du Centre Hospitalier Dr Schaffner de Lens, 99, route de la Bassée, Sac Postal 8, 62307 Lens. Le clou PFN a été mis au point par Synthès (AO/ASIF), en Suisse vers les années 1996. Nous l’utilisons à Lens depuis un peu plus d’un an pour le traitement des fractures stables et instables de la région trochantérienne. Chez la plupart des patients, nous avons réalisé une réduction pré-opératoire quasi-anatomique par manipulations externes habituelles. Notre but ici est d’essayer de comprendre les causes des complications peropératoires et postopératoires. Nous tenterons ensuite de proposer quelques portes de sortie, en d’autres termes, des solutions éventuelles, au vu de notre maigre expérience. Nos complications peropératoires ont été : soit un fût fémoral trop petit pour le plus petit diamètre du clou disponible, soit un clou trop court, ne pontant pas assez la fracture. Les complications postopératoires sont divisées en deux types : celles survenant pendant l’hospitalisation, comme un déplacement secondaire du matériel d’ostéosynthèse, celles survenant à la sortie du patient. Dans tous les cas, des solutions appropriées ont été apportées.

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L’ostéomyélite : particularités de la pathogénie et traitement V. BABIUC, L. ST. LAZAR Roumanie.

OBJECTIF. L’actualité des recherches scientifiques sur la pathogénie et le traitement de l’ostéomyélite. L’échec du traitement chez beaucoup de malades avec ostéomyélite demande des études plus profondes de la pathogénie et de mise en pratique des nouvelles méthodes de traitement, ce qui a été mis a la base de la stratégie de notre recherche scientifique. OBSERVATIONS ET MÉTHODE DU TRAITEMENT. Les études de la pathogénie de l’ostéomyélite nous ont montres l’importance de l’immunité locale et l’influence sur celle-ci de la contamination microbienne et du métabolisme déréglé dans ces parties des os affectés. Tous ces agents pathogéniques ont été mis sur l’influence de la méthode du traitement. Pour cela on a