Adénome de Conn : à propos de trois cas

Adénome de Conn : à propos de trois cas

SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 336–353 339 Conclusion.– La prévalence des IS est en augmentation vu le progrès des technique...

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SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 336–353

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Conclusion.– La prévalence des IS est en augmentation vu le progrès des techniques d’imagerie. Il est recommandé de rechercher le caractère secrétant ou malin devant toute masse surrénalienne découverte fortuitement.

P222

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.789

A. Akalay Hôpital universitaire Erasme, Bruxelles, Belgique

P220

Introduction.– L’hyperaldostéronisme primaire (HAP) est une cause classique d’hypertension artérielle (HTA) [1]. L’HAP peut avoir des effets vasculaires indépendants de ceux de l’HTA. Peu de données existent sur l’influence possible de l’HAP sur le déroulement de la grossesse ou de la grossesse sur la clinique de l’HAP [2]. Observation.– Nous rapportons le cas d’une femme de 38 ans qui, à la vingtsixième semaine de grossesse, a présenté une rupture de l’aorte thoracique. Celleci a entraîné le décès de son enfant. La patiente avait comme seul antécédent une hypertension sévère, connue depuis dix ans, non traitée depuis 2006. Elle avait déjà eu deux grossesses sans suivi médical qui s’étaient bien déroulées. Le bilan a révélé une HTA et une hypokaliémie secondaire à un HAP. La résection d’un adénome surrénalien gauche a permis d’améliorer l’hypertension et d’empêcher la réapparition de l’hypokaliémie. Discussion.– À nôtre connaissance, il s’agit du second cas décrit dans la littérature, de rupture de la paroi aortique pendant une grossesse associée à un HAP. Cet évènement a été favorisé par une longue période d’hypertension sévère mais peut-être aussi par les effets vasculaires de l’HAP. Les interactions possibles entre grossesse et HAP seront discutées dans ce poster. Références [1] Rossi GP. A comprehensive review of the clinical aspects of primary aldosteronism. Nat Rev Endocrinol 2011:485–95. [2] Kosaka K, Onoda N, Ishikawa T, et al. Laparoscopic adrenalectomy on a patient with primary aldosteronism during pregnancy. Endocrine J 2006;53(4):461–6.

Aspect génétique des phéochromocytomes bilatéraux : à propos de huit cas (résultats préliminaires) M. Amal Service d’endocrinologie, CHU de Casablanca, Casablanca, Maroc Introduction.– Les phéochromocytomes bilatéraux (PB) sont généralement intégrés dans un cadre génétique. Leur diagnostic doit faire pousser une recherche ainsi qu’une enquête génétique surtout chez le sujet jeune. But du travail.– Rapporter l’expérience de notre service dans la prise en charge du phéochromocytome bilatéral. Patient et méthodes.– Étude rétrospective et prospective entre 1996 et 2011, huit patients présentant un PB confirmé par une étude histologique. Les éléments étudiés sont les aspects cliniques, biologiques et radiologiques, les attitudes thérapeutiques proposées et leurs résultats. Résultats.– Huit patients ont été colligés dans notre service pour un PB, il s’agissait de quatre hommes et quatre femmes, avec un âge moyen de 34 ans. Sur le plan clinique, six patients étaient symptomatiques (une HTA dans six cas, une triade de ménard dans six cas). Les dérivés méthoxylés urinaires étaient élevés chez tous les patients. Une TDM surrénalienne a été réalisée chez tous les patients permettant de localiser les tumeurs et de préciser les caractéristiques de la tumeur. L’étude génétique systématique a montré une neurofibromatose type 1, une néoplasie endocrinienne multiple NEM 2a, et une maladie de von hippel lindeau. Conclusion.– Dans notre étude, les PB ont représenté 20 % des phéochromocytomes. L’étude génétique a montré une neurofibromatose type 1 dans un cas, une néoplasie endocrinienne multiple dans un cas, et une maladie de von hippel lindeau. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.790 P221

Phéochromocytome : échec ou récidive. L’intérêt du suivi D. Nsame , L. Hallab , A. Chadli , S. El Aziz , H. El Ghomari , A. Farouqi Service d’endocrinologie et maladies métaboliques, CHU Ibn Roch, Casablanca, Maroc Introduction.– Le phéochromocytome est une tumeur neuroendocrine rare, le plus souvent bénigne. Affection curable chirurgicalement justifiant une surveillance clinique et biologique de tous les patients opérés. Observation 1.– Patient âgé de 39 ans, opéré en 2000 pour un phéochromocytome droit révélée par une HTA maligne avec bonne évolution. Dix ans plus tard après arrêt de tout suivi, il rapporte une triade de Ménard. L’examen clinique retrouve un patient normotendu. Le diagnostic d’un phéochromocytome est confirmé par le dosage des métanephrines urinaires : 3,5XN et la TDM abdominale qui montre une masse dans la loge surrénalienne et en inter hépatorénale sans envahissement locorégionale. Apres tumorectomie, l’histologie révèle un aspect morphologique en faveur d’un phéochromocytome. Observation 2.– Patient âgé de 31 ans, opéré en 1999 pour un phéochromocytome gauche avec bonne évolution. Onze ans plus tard après arrêt de tout suivi, il présente un diabète, une triade de Ménard et hypertension artérielle résistante à une quadrithérapie compliquée d’une rétinopathie hypertensive. La TDM montre une masse surrénalienne gauche siège de calcifications et une adénopathie rétropéritonéale mesurant 17 mm. Le dosage des catécholamines urinaires : 50 fois la normale. L’étude anatomopathologie révèle un aspect en faveur d’un phéochromocytome. Conclusion.– Affection rare, son diagnostic repose sur le dosage des métanéphrines. Apres exérèse chirurgicale, il existe un risque de récidive d’autant plus important que les sujets sont jeunes d’où l’intérêt d’une surveillance annuelle par dosage hormonaux. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.791

Hyperaldostéronisme primaire et grossesse : un cas de rupture aortique

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.792 P223

Adénome de Conn : à propos de trois cas A. Sahli CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc L’adénome de Conn représente l’étiologie la plus fréquente de l’hyperaldostéronisme primaire qui constitue 10 % des causes de l’HTA. La guérison est obtenue dans 60 à 70 % des cas après traitement chirurgical. But.– Rapporter trois observations. Observation 1.– Patiente de 54 ans, admise pour nodule thyroïdien avec HTA sévère. Bilan : hypokaliémie à 2,31 meq/l, l’échodoppler des artères rénales normales, rapport Aldostérone/rénine élevée. TDM abdominale : nodule surrénalien droit mesurant 35/25 mm. Une surrénalectomie droite a été réalisé avec normalisation de la kaliémie de la tension artérielle. L’anapath a confirmé l’adénome de conn. Observation 2.– Patient de 46 ans suivi pour HTA sévère admis dans les suites d’une surrénalectomie gauche pour masse surrénalienne avec à l’anapath un adénome de Conn. En postopératoire TA à 130/80 mmHg. Au bilan kaliémie et bilan de retentissement normal. Observation 3.– Patiente de 36 suivie pour HTA depuis quatre ans déséquilibrée sous trithérapie. Au bilan kaliémie normale, TDM abdominale : processus surrénalien gauche de 27/23 mm, dérivés méthoxylés négatifs, l’écho doppler des artères rénales normale. Le bilan de retentissement était négatif. Patiente fut opérée avec une anapath confirmant le diagnostic d’adénome de Conn. L’évolution était marquée par la normalisation de la tension artérielle. Hyperaldostéronisme primaire doit être recherché non seulement devant l’association d’HTA-hypokaliémie, mais aussi devant une HTA résistante à la thérapeutique, http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.793 P224

L’hypertension artérielle d’origine endocrine : résultat préliminaire