Application des techniques de volumétrie cérébrale dans le suivi clinique des patients atteints de sclérose en plaques

Application des techniques de volumétrie cérébrale dans le suivi clinique des patients atteints de sclérose en plaques

A130 r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 2 S ( 2 0 1 6 ) A101–A148 Conclusion L’intoxication à l’insuline est rare mais grave, l’IRMc retrouve des...

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r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 2 S ( 2 0 1 6 ) A101–A148

Conclusion L’intoxication à l’insuline est rare mais grave, l’IRMc retrouve des signes précoces touchant préférentiellement le cortex, les hippocampes et les noyaux gris centraux. Mots clés Hypoglycémie ; Insuline ; Imagerie Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.305 O04

Application des techniques de volumétrie cérébrale dans le suivi clinique des patients atteints de sclérose en plaques

Dominique Dive 1,∗ , Xavier Giffroy 1 , Christine Ernon 1 , Jean-Flory Tshibanda 2 , Wim Van Hecke 3 1 Neurologie, CHU de Liège, Site Ourthe-Amblève, Esneux, Belgique 2 Imagerie médicale, CHU de Liège, Site Sart Tilman, Liège, Belgique 3 Analyse d’images IRM, Icometrix, Leuven, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Dive) Introduction La quantification lésionnelle et la volumétrie cérébrale deviennent possibles chez des patients atteints de SEP. Nous présentons les résultats d’une corrélation entre ces techniques et le SDMT chez 65 patients. Objectifs Utilisation du système Icometrix en pratique clinique dans le suivi de patients atteints de SEP et évaluation de la corrélation transversale avec le SDMT. Patients et méthodes La charge lésionnelle Flair, le volume cérébral total et le volume de la substance grise ont été mesurés, grâce à la technique développée par Icometrix, chez 65 patients suivis régulièrement dans le cadre d’une SEP. Les résultats obtenus ont été mis en corrélation (Pearson) avec les résultats d’un test de dépistage de troubles cognitifs (SDMT) et le niveau de handicap (EDSS). Résultats Une corrélation nettement significative (p < 0,0001) est observée entre la charge lésionnelle Flair et le volume cérébral total mais pas avec le volume de la substance grise. Une corrélation significative est observée entre le volume lésionnel Flair et le score EDSS ou les résultats du SDMT (p < 0,005). Le volume cérébral total est corrélé avec le SDMT (p < 0,0001) mais pas avec le score EDSS. La corrélation entre le volume de la substance grise et le SDMT est significative (p < 0,05) mais avec un facteur de corrélation plus faible. Discussion L’utilisation des techniques de volumétrie devient plus aisément accessible dans le suivi des patients atteints de SEP. Elles permettent d’obtenir une meilleure précision des données IRM et réduisent le paradoxe apparent entre les données d’imagerie cérébrale et les paramètres cliniques. Le système Icometrix peut être appliqué en clinique courante et les résultats obtenus peuvent être intégrés au suivi des patients. Conclusion Les mesures d’atrophie cérébrale s’imposent de plus en plus comme un paramètre complémentaire d’évaluation de l’IRM. L’utilisation de la technologie Icometrix améliore la précision du suivi des patients SEP. Informations complémentaires Les analyses Icometrix ont pu être réalisées grâce au soutien de Novartis. Mots clés Sclérose en plaques ; IRM ; Troubles cognitifs Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.306

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Apport de l’imagerie médullaire au cours de l’hypovitaminose B12 : à propos de 20 cas

Fatima Zohra Mouni ∗ , Hind Mouallif , Zineb Attar , Bouchra El Moutawakil , Ma Rafai , Hicham El Otmani , Ilham Slassi Neurologie, CHU Ibn Rochd Casa, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F.Z. Mouni) Introduction Une anomalie du signal médullaire (cordons postérieurs, CP) peut s’observer au cours du syndrome neuroanémique par hypovitaminoseB12. L’IRM médullaire est d’un apport diagnostique capital particulièrement en cas de dosage sérique normal. Objectifs Évaluer les caractéristiques des anomalies radiologiques médullaires observées au cours de l’hypovitaminose B12 ; dont la signification, la sensibilité et la spécificité restent mal élucidées. Patients et méthodes Étude rétrospective sur 9 ans (janvier 2007–août 2015) de patients hospitalisés au service de neurologie CHU Ibn Rochd, pour des manifestations neurologiques associées à une carence en cobalamine confirmée par dosage sérique. Tous les patients ayant une sclérose combinée de la mœlle ont été retenus (20). Une IRM médullaire complète (séquences T2 axiale/sagittale, T1 sagittale, injection) a été réalisée chez tous les patients. Ceux-ci ont été repartis en 2groupes selon l’imagerie : groupe A (IRM normale) et groupe B (IRM anormale) Résultats L’âge moyen est de 44,5 ans (sex-ratio14H/6F). Le taux moyen V.B12 est de 73 et 25,8 mg/L chez le GA et B. L’analyse de l’imagerie du GB objective : En coupes axiales : hypersignal T2 symétrique des CP (3 patients P). Hypersignal T2 des cordons postérolatéraux (1P). Hypersignal T2 étendu aux 3cordons (1P). En coupes sagittales : hypersignal cervical (2P), cervico-dorsale (3P). Atteinte linéaire extensive (4P), multifocale (1P). L’association d’une tuméfaction médullaire (1P). Pas de prise de contraste. Discussion L’hypersignal T2 au cours de l’hypovitaminose B12 serait lié à une démyélinisation avec une excellente spécificité de l’hypersignal CP. Dans notre étude, la détection des anomalies radiologiques semble liée à 2 paramètres : Délai entre début des symptômes et réalisation de l’imagerie (p = 0,001) ; et taux initial de VB12 (p = 0,003). Un traitement précoce permet souvent la régression des anomalies précédant parfois la récupération clinique. Conclusion Un hypersignal T2 médullaire étendu touchant de fac¸on préférentielle les CP avec l’aspect en« V » inversé, sans prise de contraste serait une situation privilégiée pour évoquer une hypovitaminose B12. Informations complémentaires Pas de différence significative entre les 2 groupes par rapport à l’âge, le sexe, ou l’étiologie. Mots clés Vitamine B12 ; Cobalamine ; Neuro-imagerie Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.307 O06

La fistule artério-veineuse péri-médullaire : à propos d’un cas

Sabria Khouadja 1,∗ , Samia Younes 1 , Hanen Haj Kacem 2 , Fatma Arbi 2 , Mohamed Habib Sfar 2 1 Neurologie, EPS Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie 2 Médecine interne-endocrinologie, CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Khouadja)