Apport de la scintigraphie osseuse dans les para-ostéo-arthropathies neurogènes (PAON) : à propos d’un cas

Apport de la scintigraphie osseuse dans les para-ostéo-arthropathies neurogènes (PAON) : à propos d’un cas

210 Présentations affichées / Médecine Nucléaire 2 (2019) 187–220 P 60 Apport de la scintigraphie osseuse dans le syndrome de Silverman S. Zouine ∗...

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210

Présentations affichées / Médecine Nucléaire 2 (2019) 187–220

P 60

Apport de la scintigraphie osseuse dans le syndrome de Silverman

S. Zouine ∗ , S. Nadi , S. Choukry , H. Aschawa , A. Guensi Médecine Nucléaire, CHU Ibn Rochd, Casablanca ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Zouine) Le syndrome de Silverman se définit comme l’existence de fractures multiples, d’âges différents, souvent négligées, chez un enfant victime, de la part de ses parents ou d’adultes ayant autorité sur lui, de violences physiques, de sévices psychologiques, de négligences ou d’abus sexuels pouvant avoir des conséquences graves sur son développement physique ou psychique. Le diagnostic de maladie de Silverman n’est pas toujours aisé d’autant plus que l’aveu de maltraitance est rarement obtenu de fac¸on spontanée par l’auteur ou la victime. La scintigraphie osseuse est une technique d’imagerie fonctionnelle permettant un examen corps entier et réalisant une cartographie précoce et précise des lésions osseuses et cela avant l’apparition d’anomalies morphologiques. Cet examen trouve tout son intérêt dans le dépistage de ce syndrome. Ce travail a pour but de déterminer l’apport de la scintigraphie osseuse dans le syndrome de Silverman et ceci à travers une revue de la littérature. Mots clés 99mTc-HDP Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2019.01.105 P 61

Communication retirée à la demande de l’auteur https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2019.01.106 P 62

Apport de la scintigraphie osseuse dans les para-ostéo-arthropathies neurogènes (PAON) : à propos d’un cas

S. Zouine ∗ , S. Nadi , A. Ouboukdir , H. Aschawa , A. Guensi Médecine nucléaire, CHU Ibn Rochd, Casablanca ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Zouine) Introduction Les para-ostéo-arthropathies neurogènes (PAON) se définissent comme étant des ossifications ectopiques juxtaarticulaires péri ou para-osseuses respectant l’articulation. La résection chirurgicale est le seul geste capable de restaurer la mobilité articulaire. Cependant, le moment opportun pour la chirurgie dépend de la maturité de ces ostéomes para-articulaires, information qui ne peut être obtenue que par la scintigraphie osseuse. Le but de ce travail est de rapporter une observation d’un patient atteint de PAON suite à un alitement prolongé, montrant ainsi l’intérêt de la scintigraphie osseuse dans cette pathologie. Observation médicale Patient âgé de 35 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, ayant développé une PAON suite à un alitement prolongé au décours d’un coma profond de 2 mois non traumatique d’origine indéterminé. La scintigraphie osseuse a été réalisée dans le but d’évaluer la maturation osseuse dans le cadre d’un bilan pré-opératoire. La scintigraphie osseuse a été réalisée en deux temps précoce, tissulaire et tardif osseux. L’examen a objectivé une hyperfixation au péri-articulaire au niveau des coudes et des hanches, associée à une hypercaptation tissulaire au temps précoce toujours au niveau des coudes et des hanches témoignant du caractère actif de ces ostéomes. En effet, l’examen était concluant. Conclusion Le diagnostic des para-ostéo-arthropathies neurogènes (PAON) est suspecté devant un enraidissement articulaire associé à des signes inflammatoires locaux. Il est confirmé par une scintigraphie osseuse mettant en évidence une hyperfixation des

tissus abarticulaires. La scintigraphie osseuse occupe une place importante dans cette affection permettant un diagnostic précoce et une évaluation précise de la maturation osseuse permettant ainsi une meilleure prise en charge. Mot clé 99mTc-HDP Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2019.01.107

Radiopharmacie et Radioprotection P 63

Évaluation préclinique du 18F-ML10, radiotraceur de l’apoptose, dans des modèles de cancer du sein triple négatif E. Jouberton 1,∗ , S. Schmitt 2 , M. Roy 2 , E. Chautard 3 , Robin N. Radosevic 3 , A. Maisonial Besset 2 , J.M. Chezal 2 , E. Miot Noirault 2 , Y. Bouvet 4 , F. Cachin 1 1 Médecine nucléaire, centre Jean-Perrin, Clermont-Ferrand 2 IMOST/U1240/UCA, Clermont-Ferrand 3 Pathologie, centre Jean-Perrin, Clermont-Ferrand 4 Zionexa, Toulouse ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. E.) Le traitement standard du cancer du sein triple négatif (CSTN) repose sur une chimiothérapie néoadjuvante (CTNA). La réponse complète histologique suite à la CTNA est un facteur prédictif de la survie, d’où la nécessité de posséder des méthodes d’évaluation précoce de cette réponse, pour réadapter au plus tôt le traitement. L’apoptose étant la mort cellulaire principalement induite par la CTNA, nous avons étudié le potentiel du radiotraceur 18F-ML10 (acide 2-(5-[18F]fluoropentyl)-2-méthylmalonique) à détecter les cellules en apoptose dans les modèles précliniques du CSTN exposés à différentes drogues cytotoxiques. Une cinétique de traitement (paclitaxel et TH-302) a été réalisée sur deux lignées cellulaires humaines de CSTN : MDA-MB-468 et MDA-MB-231. L’apoptose induite a été caractérisée par western blot (PARP), cytométrie de flux (annexine V/iodure de propidium) et par TUNEL immunofluorescent. L’étude de captation cellulaire du radiotraceur a été réalisée sur les modèles cellulaires à différents temps de traitement. In vivo, la fixation du radiotraceur a été évaluée sur deux modèles murins de xénogreffe MDA-MB-468 et MDA-MB-231. Les souris ont rec¸u une dose de paclitaxel (20 mg/kg) ou de TH-302 (50 mg/kg). Une imagerie TEP au 18F-ML10 a été réalisée avant traitement et 72 h après permettant de déterminer le rapport de fixation entre la tumeur et le muscle pour calculer le T/M = (T/MbaselineT/M72 h/T/Mbaseline)×100. Ex vivo, l’apoptose a été caractérisée par immunofluorescence (TUNEL) et western blot (PARP). Les résultats in vitro montre une augmentation significative (p < 0,01) de l’apoptose 72 h après traitement par le paclitaxel. La captation du 18F-ML10, 72 h après traitement par le paclitaxel, est 4,4 et 2,1 fois plus importante pour les cellules traitées MDA-MB-468 et MDA-MB-231, comparativement aux contrôles. Une augmentation du T/M (p < 0,065) a été observée pour les groupes traités par le paclitaxel (34,3 ± 18,4 %) et TH-302 (50,4 ± 31,3 %) comparativement au groupe contrôle (4,1 ± 19,6 %) pour les xénogreffes MDA-MB-468. L’analyse des biomarqueurs tissulaires confirme l’augmentation des cellules en apoptose dans les groupes traités. Des résultats similaires ont été trouvés pour le second modèle. Au vu de ces résultats, l’imagerie TEP au 18F-ML10 est satisfaisante pour l’évaluation de l’apoptose induite par une thérapie dans des modèles de CSTN et permettent d’initier une étude complémentaire combinant l’imagerie au 18F-FDG et 18F-ML10.