Apport du typage des papillomavirus humains dans le diagnostic des néoplasies du col de l'utérus

Apport du typage des papillomavirus humains dans le diagnostic des néoplasies du col de l'utérus

APPORT DU TYPAGE DES PAPILLOMAVIRUS DANS LE DIAGNOSTIC DES NiOPLASIES DU COL DE CUTiRUS Xavier Sastre-Garau a those corresponding R&urn6 Une diminu...

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APPORT DU TYPAGE DES PAPILLOMAVIRUS DANS LE DIAGNOSTIC DES NiOPLASIES DU COL DE CUTiRUS Xavier Sastre-Garau

a

those corresponding

R&urn6 Une diminution

importante

de I’incidence

du cancer du col utkrin a

Bt6 obtenue en France au tours des dix dernibres an&es, g&e

au dbpistage

representant

et au traitement des l&ions

les prkcurseurs

d’un taux de couverture situation, la detection

intra+pith&liales

insuffisant de la population.

des PVH assocks

liales est un Bl6ment dont I’intMt

concernant

des populations

Par ailleurs, la frkquence

Ble-

intra-epithk-

sont Bgalement des fac-

des skies

celles relevant de l&ions

importantes

rationnellement

la sensibilitk

du frottis, et devant

mineures ou difficiles g classer, en per-

quelles un bilan colposcopique

and

to evaluate its cost.

Carcinoma of the uterine cervix - CIN - screening - HPV.

intra-Bpithk-

et I’existence de l&ions

primaire, en augmentant

mettant d’identifier

of women are necessary

of viral analyses in these situations

1. Introduction

a risque Btant les m6mes que celles

de PVH dktectables

des anomalies cytologiques

to assess the contribution

Face a cette

aux l&ions

teurs limitants. Toutefois, la virologie peut &re utile, au tours du dbpistage

to cervical neoplasia for which a colposcopy

is required. Studies of large populations

en raison

peut paraltre faible, les difficult&

le frottis cervico-vaginal.

v&e des infections transitoires liales sans skquences

en partie

des cancers invasifs. Ce depistage

reste toutefois d’une efficacit6 limithe, principalement

de couverture

HUMAINS

est indiquk

nkoplasiques

pour les-

Des etudes intkressant

de patientes sont nkcessaires

ces apports et pour en apprkier

pour Bvaluer

les co&.

L

a comparaison entre les donnkes cytologiques,

et

plasies cewicales. Une diminution nette de I’incidence du cancer du col ut&in a Bti! obtenue ces dernikres an&es, en partie grace au dbpistage et au traitement des lesions prkurseurs.

Ces progres restent toutefois

limit&. Les techniques de biologie mokculaire

ont permis de montrer

que cettains types spkcifiques de papillomavirus humains (PVH, ou HPV pour human papilloma virus), jouent un r6le majeur dans 1’8tiologie et dans la progression des neoplasies cervicales. Toutefois, les donnees rkentes ont montre que les Infections par les PVH sont t&s frkquentes et le plus souvent transitoires. La connaissance

de I’ensemble de ces donnkes

est nkcessaire pour mieux apprehender

Cancer du col ut6rin - nkoplasies intra-6pithbliales - dbpis-

colposcopiques

histologiques a permis de mieux connaitre I’histoire naturelle des n6o-

I’apport potentiel de la virolo-

gie dans le diagnostic et la prise en charge des n&oplasies cewicales.

tage - papillomavirus humains.

2. Histoire naturelle des neoplasies cervicales

Summary An important

decrease in the incidence

of cervical invasive cancer

has been obtained, in France, during the last ten years, in part as a result of the screening corresponding screening

and treatment of intraepithelial

to cancer precursors.

neoplasia

However, the efficiency of the

remains limited, mainly because of the difficulty encoun-

tered to obtain a sufficient situation, the detection

covering of the population.

of HPV DNA associated

to cervical lesions

may appear to be of low interest since the problem populations Moreovel;

at risk is the same as that concerning the high rate of transient infections

cervical lesions without detectable limiting factors

However,

ing, by increasing

Facing this

of covering PAP smears.

and the existence of

viral sequences

are additional

virology can be useful, in primary screen-

the sensitivity of PAP smears and, facing minor

cell atypias or cell atypias of unknown

significance,

in identifying

Le cancer invasif du col ut6rin reprbsente, en frbquence,

le deuxikme

cancer chez la femme [241. L’kvolution des formes &endues du col ut6rin au moment du diagnostic ment [23]. II est aujourd’hui

reste s&&e

au del&

malgri: le traite-

bien Btabli que, dans la grande majorit

des cas, le stade de cancer invasif est p&&d6 sif au tours duquel les l&ions

nkoplasiques

par un stade prkinvarestent limit6es & I’Bpi-

thklium de la muqueuse cetvicale [12]. Les n&oplasies intra-&pitht+liales cervicales

(NIC, ou CIN pour cervical intraepithelial

neoplasia) peu-

vent 6tre dbpistkes par I’analyse des frottis cervico-vaginaux et visualiskes Mendue

par l’examen colposcopique

et d’en dkfinir la topographie

lement de diriger les pr&vements scopique

[5]. La colposcopie biopsiques

permet de porter le diagnostic

(FCV) [I 21

qui permet d’en apprecier permet Bga-

dont I’analyse micro-

de NIC et d’en preciser le

grade : NIC de bas grade ou de haut grade (271. Les Etudes anatomocliniques ont montr6 que les NIC de bas grade kgressent

sponta-

nkment dans une majorit des cas alors que les l&ions de haut grade sont le plus souvent persistantes et repksentent des prkcurseurs potentiels des cancers invasifs [23]. La difference d’ige moyen obser-

a Labor&ire de pathologle lnstltut Curie 26, rue d’Ulm 75248 Paris cedex 05

v6e entre les patientes patientes pksentant

porteuses

sistent durant une p&iode article re$u le Q Elsewer,

7

mai, accept6 le 30 juillet

1999.

nkes, avant d’&oluer

prolongke,

que les NIC per-

de I’ordre d’une dizaine d’an-

vers I’invasion. Aucun caractkre morphologique

ne permet, & I’heure actuelle, de dbfinir le risque evolutif des NIC.

Paris.

Revue Franpse

d’une NIC de haut grade et les

un cancer invasif [30] sugg&e

des Laboratoires,

dkembre

1999,

No 318

35

L&ions

prh-can&reuses

du co/

3. Traitement des NIC de haut grade et pr&ention des cancers invasifs

pouvoir oncogene

plus eleve que d’autres 1341. Au stade de cancer

invasif, le type de PVH associe aux cellules tumorales joue egalement un role dans la progression

des lesions et determine en partie le pro-

nostic de la maladie [14]. Cexerese ou I’ablation des NIC de haut grade, rarement suivie de recidive, permet de prevenir le developpement

de lesions invasives. Une

telle attitude a montre son efficacite dans plusieurs pays occidentaux. En France, entre 1982 et 1992, I’incidence

des cancers du col ute-

rin a diminue de 13/l 00 000 & 8,6/100000 plus de 30% est vraisemblablement tage et au traitement

[33]. Cette diminution de

7. Histoire naturelle des infections par les PVH

due, en grande partie, au depis-

des NIC.

Les don&es

recentes ont permis de mieux connaitre I’histoire natu-

relies des infections

par les PVH. La frequence

anomalies cytologiques,

4. Limites du dkpistage _. La diminution de I’incidence

est de I’ordre de 10% d’environ

des cancers invasifs du col uterin reste

toutefois limitee en raison de facteurs sociaux et methodologiques.

Le

colposcopiques

des infections

ni histologiques

[18]. Cette frequence,

fonction

sans

decelables de I’bge, est

7 % pour les femmes de 35 a 55 ans et atteint 14 % dans

la tranche d’age 25-35 ans. Une etude recente [7], concernant large population

de femmes sans risque epidemiologique

une

particulier,

insuffisant: on

a montre que les infections par les PVH sont tres frequentes (incidence

estime qu’en France, une femme sur trois ne beneficie pas du depis-

cumulee sur 3 ans de 40 a 50%). Ces infections sont transitoires dans

taux de couverture

de la population

tage [l]. Au plan methodologique, [6], est relativement

g&&ale

reste

la sensibilite du FCV

plus de 90 ‘J/odes cas, la duke

- environ 60%

moyenne de l’episode &ant de 8 mois.

faible. D’autre part, certaines anomalies cytolo-

giques malpighiennes (ASCUS pour *atypical squamous cell of undetermined significancen) ou glandulaire (AGUS pour [‘atypical glandular cell of undetermined

significance n) ne peuvent pas etre caracterisees

de facon certaine par l’examen cytologique

[17]. Or, dans 2,5 a 8,5%

8. Nkoplasies cervicales sans sc2quences de PVH detectables

des cas, de telles anomalies traduisent la presence d’une NIC de traduction cytologique du depistage

ambigue 111.On peut penser qu’une amelioration

et de la caracterisation

grace aux don&es

des NIC puisse Btre obtenue

Malgre la sensibilite elevee des techniques sequences

virales, une proportion

actuelles de detection de

de 5 a 10% des cancers invasifs

[3, 141, de 10 a 15 % des NIC de haut grade et de 20 a 30%

de la virologie.

NIC de bas grade [2,16] ne component

tables. Ceci peut Btre dfi & des problemes

methodologiques

et/au a

I’existence de virus encore non identifies [32]. On peut toutefois faire

5. PVH et etiologie des neoplasies cervicales

I’hypothese qu’une faible proportion de cancers du col uterin relevent de mecanismes oncogeniques epidemiologiques

Des etudes Bpidemiologiques

des

pas de genomes viraux detec-

anciennes avaient montre qu’un facteur

independants

des PVH. Certains traits

(tabagisme, facteurs socio-economiques)

sont en

faveur de cette hypothese [4, 10,311. La question de savoir si ces can-

infectieux, vraisemblablement viral, transmis par voie sexuelle, etait asso-

cers sans sequences virales detectables

tie au developpement

de NIC reste discutee mais doit etre prise en compte dans I’etablis-

des neoplasies cervicales [28]. Les travaux des

20 dernieres annees ont montre que certains types de papillomavirus humains (PVH) correspondaient

a ce facteur

sement d’une politique de depistage

sont precedes par un stade

reposant sur la virologie [9].

de risque [21]. Des

genomes de PVH sont associes a la grande majorite des neoplasies du col uterin et le type de ces virus est different selon la nature des lesions

: certains types de PVH, a pouvoir oncogene fort, sont pre-

ferentiellement

associes aux neoplasies de haut grade et aux cancers

invasifs alors que d’autres types, dont le pouvoir oncogene faible, sont preferentiellement et exceptionnellement caskemoins

est plus

associes aux neoplasies de bas grade

Les methodes d’identification des differents types de PVH sont basees sur I’analyse du genome viral et font appel aux techniques

[13, 201 ont ega-

lement confirme le role des PVH dans la genese des neoplasies col uterin. Enfin, des etudes prospectives I’apparition

du

9.1

La technique

(Southern

de transfert-hybridation

blot)

ont montre que I’infection Elle consiste & couper I’ADN extrait des lesions en fragments de taille

des NIC [l 1, 291.

variable a I’aide d’enzymes tion Blectrophorotique,

de restriction,

correspondant

a des fragments

d’ADN de differents

donne egalement des informations

gression des neoplasies cervicales. Au stade de NIC, des etudes pros-

viraux.

pectives ont montre que le risque de persistance

sequences apparentees

et de progression

de I’infection par les

PVH [8, 15, 261. Ce risque est d’autant plus grand que le virus idensuccessifs est du meme type

d’un type viral g pouvoir oncogene

d’ADN viral specifiques

, qu’il s’agit

fort, que la charge virale est ele-

vee [8]. Pour un meme type de PVH, certaines souches auraient un

Cette

technique

lable a I’isolement

poids molecu-

chaque type viral. La distribution

II est vraisemblable que les PVH jouent egalement un role dans la pro-

tifie dans les prelevements

par migra-

marquees, utilisees comme sonde. II en resulte un signal par bandes laires, caracterisant

des NIC de bas grade etait lie kr la persistance

a les &parer

puis, apres transfer-t sur une membrane syn-

thetique, & les hybrider avec des sequences

6. PVH et progression des nboplasies cervicales

36

d’hybrida-

tion moleculaire.

identifies dans les cancers [2, 161. Les etudes

[lo, 19,311 et des faits experimentaux

virale precedait

9. Mbthodes de detection des PVH

des bandes

sur I’etat physique des genomes

permet

de

mettre

en

evidence

les

a celles utilisees comme sonde, &ape prea-

de nouveaux types. Elle est assez sensible (envi-

ron 1 copie de genome viral par cellule) dans la mesure ou le specimen analyse ne comporte

pas un exces de cellules non tumorales

(stroma, cellules inflammatoires). qu’elle est aujourd’hui

Sa lourdeur et son tout Blew? font

peu utilisee. Revue Franqaise des Laboratoires,

d&xmbre

1999,

N” 318

9.2.

Chybrrdatron

associee au frottis permet d’augmenter

In situ

NIC. Toutefois, cette augmentation Elle permet les correlations pour la connaissance

histo-virologiques,

ce qui a ete tres utile

de certains aspects de la physiopathologie

des

de specificite

la sensibilite de detection des

de sensibilite implique une baisse

en raison de la frequence

des infections transitoires.

parait done important d’evaluer I’apport de I’adjonction

infections. Cette technique est cependant est peu sensible et ne cor-

nique de virologie au schema classique cytologielcolposcopie

respond pas a une technique

coWbenefice

9.3.

La technrque

en chaine

de typage.

-

d’ampltfication charn

reaction)

Elle a pour principe

d’anomalies

peut permettre de selectionner

C’est une technique d’analyse de I’ADN qui s’est imposee par sa simplicite et sa sensibilite.

En presence

pour la detection

indeterminees

(ASCUS/AGUS),

I’amplification

d’une

susceptibles

de beneficier

les patientes

d’une colposcopie.

luation du rapport coWbenefice

presentant

une NIC et

est necessaire en tenant compte du

prix de revient des differents examens.

Cette sensibilite elevee permet la detection

- En presence d’une dysplasie de bas grade, il est actuellement

molecules

d’ADN viral au sein d’un echantillon. Toutefois, la signification clinique

pose soit de faire une colposcopie

de tels resultats peut paraitre discutable.

eventuellement suivi d’un examen colposcopique

pas, dans les conditions

Par ailleurs I’ACP ne donne

standard, d’informations

la

La encore, une eva-

sequence d’ADN determinee, reconnue par des amorces specifiques. de quelques

et le

des NIC.

conduite a tenir n’est pas univoque : pratique d’un nouveau frottis ou examen colposcopique d’emblee. Une recherche de sequences virales

par la polymerase

(ACP ou PCR pour polymerase

d’une telle association

II

de cette tech-

sur l’etat physique

des genomes viraux.

pro-

soit de refaire un frottis qui sera en cas de persistance

des anomalies. La recherche de sequences virales peut aider a differencier les patientes pouvant beneficier d’une colposcopie d’emblee de celles pour lesquelles une simple surveillance avec renouvellement

9.4.

La technique

Developpee ADN-ARN

de capture

du frottis dans un delai rapproche

d’hybrides

parait suffisante.

plus recemment, elle repose sur la capture des hybrides par un anticorps immobilise sur un support solide, puis sur

la detection de ces hybrides par reaction immuno-enzymatique.

Cette

11. Conclusion

technique presente I’avantage d’etre en partie automatisable et de permettre I’analyse d’un nombre important d’echantillons take.

Elle est de ce fait particulierement

de faGon simul-

adaptee aux etudes en serie.

10. Apports potentiels de la virologie dans le dkpistage et la caractbrisation des NIC

es donnees des analyses virologiques

L

et histopathologiques

loppement

des

specifiques

de virus presentent un pouvoir oncogene eleve et consti-

neoplasies

du col

de

tuent un facteur de risque de progression

M&us.

Censemble de ces don&es

permet d’envisager,

a plusieurs niveaux,

tage et la prise en charge des NIC [22]. - Lors du depistage

primaire, la virologie peut permettre d’augmende sequences

RtSfbrences

neoplasies intra-epitheliales d’etudes prospectives

des neoplasies cervicales.

interessant de larges populations

(1998). C., Barrasso R., Beaudenon S.,

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des Labor&ok.

dkembre

logiques dans le depistage

1999,

des

du col uterin reste a preciser. La pratique de patientes

des donnees viro-

primaire des lesions cervicales et dans la

caracterisation des anomalies cytologiques

de PVH

mineures. Les progres rea-

telles etudes permettant

N” 31 S

une analyse rationnelle des indications de la

virologie, de ses apports et de son cout.

151 Cartier R., Cartier I., Colposcopie (1993).

III ANAES, Conduite a tenir diagnostique devant un frottis anormal du col de I’uterus

Revue Fran@e

types

Ii&s dans les methodes de detection rendent aujourd’hui possible de

ter la sensibilite du FCV. En effet, la detection

[21 Bergeron

Certains

Toutefois la place de la virologie dans la politique de depistage

devrait permettre d’evaluer la valeur discriminative I’apport potentiel de la detection de sequences de PVH pour le depis-

obte-

nues au tours des dix dernieres an&es ont permis de mieux comprendre le role des papillomavirus humains dans I’etiologie et le deve-

pratique

pithelial neoplasia, Int. J. Cancer 65 (1996) 601. 606.

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37

LBsions

pr&can&reuses

du col

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Revue Frarqaise des Laboratares,

dbcembre 1999, N’ 318