Association diabète de type 1 et maladie cœliaque chez les adultes

Association diabète de type 1 et maladie cœliaque chez les adultes

SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 463–501 466 b CHU de Grenoble, 38700, France Peking University, Beijing, China ∗ Corresponding a...

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SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 463–501

466 b

CHU de Grenoble, 38700, France Peking University, Beijing, China ∗ Corresponding author. Adresse e-mail : [email protected] (T. Benichou)

Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Background Cardiac autonomic neuropathy in type 2 diabetes mellitus (T2DM) patients is associated with high cardiovascular mortality. Heart rate variability (HRV) is the gold standard to measure cardiac autonomic neuropathy. We aimed to conduct a systematic review and meta-analysis to evaluate the impact of T2DM on HRV parameters. Methods Main databases were searched on 1st October 2017 using the keywords “diabetes” AND (“heart rate variability” OR “HRV”). Included articles reported HRV parameters in T2DM patients and healthy controls measured during 24 hours. Measurements of HRV retrieved were: RR intervals, standard deviation of RR intervals (SDNN), percentage of adjacent NN intervals differing by more than 50 milliseconds (pNN50), square root of the mean squared difference of successive RR intervals (RMSSD), total power, low frequency (LF), high frequency (HF) and LF/HF ratio. Results We included 1356 T2DM patients and 1576 healthy controls. T2DM patients had significantly (P < 0.01) lower RR intervals (effect size = −0.61; 95 % CI [−1.21; −0.01]), lower SDNN (−0.65; [−0.83; −0.47]), lower RMSSD (−0.92; [−1.37; −0.47]), lower pNN50 (−0.46; [−0.84; −0.09]), lower total power (−1.52; [−2.13; −0.91]), lower LF (−1.08; [−1.46; −0.69]), and lower HF (−0.79; [−1.09; −0.50]). LF/HF did not differ. Levels of blood glucose, time from diagnosis of T2DM and HbA1c were associated with several HRV parameters. Conclusions T2DM was associated with an overall decrease in the HRV of T2DM patients. Both sympathetic and parasympathetic activity were decreased, which can be explained by the deleterious effects of altered glucose metabolism on HRV, leading to cardiac autonomic neuropathy.

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Disclosure of interest competing interest.

The authors have not supplied their declaration of

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.889 P723

La dysfonction érectile chez les diabétiques tunisiens : à propos de 82 cas

Dr I. Bayar , Pr A. Maaroufi , Dr S. Chermiti , Dr Y. Hasni ∗ , Dr A. Ben Abdelkarim , Pr M. Kacem , Pr M. Chadli , Pr K. Ach Service d’endocrinologie, CHU Farhat Hached, faculté de médecine Ibn Jazzar, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Y. Hasni) Introduction La dysfonction érectile (DE) est l’un des troubles sexuels les plus rapportés par les diabétiques. Elle représente un marqueur de la maladie cardiovasculaire. L’objectif était de déterminer sa prévalence et ses facteurs de risque. Patients et méthodes Étude descriptive, sur une durée de 6 mois, incluant 126 diabétiques de genre masculin parmi lesquels 82 présentaient une DE. Résultats L’âge moyen: 58,8 ± 10 ans. Soixante-douze pour cent étaient tabagiques; 92,7% étaient des diabétiques de type 2. La durée moyenne du diabète était de 13,02 ± 9,02 ans. L’HTA, l’artériopathie des membres inférieurs, la coronaropathie et les antécédents d’AVC étaient présents respectivement chez 50%, 31,7%, 12,2% et 11% des cas; 29,3% des patients étaient traités par une statine; 67,1% présentaient un LDL cholestérol élevé et 92,7% avaient un HDL cholestérol bas. La rétinopathie diabétique était présente chez 74,4%, la neuropathie diabétique sensitivomotrice chez 97,6% et la microalbuminurie chez 62,2% des cas. La valeur moyenne de l’HbA1c était de 10,96 ± 2,03%. La prévalence de la DE était de 63,5% et sa présence était corrélée positivement à un âge supérieur à 50 ans (p = 0,002), à une durée de diabète > 10 ans (p = 10−3 ), à un HDL cholestérol bas (p = 0,01), à la présence d’une neuropathie diabétique périphérique (p = 10−3 ), à l’artériopathie des membres inférieurs (p = 0,005), à l’HTA (p = 0,033) et à la présence d’une microalbuminurie (p = 10−3 ). Discussion La DE est une complication fréquente chez le diabétique. Elle doit être recherchée chez tout diabétique et sa présence doit faire dépister une atteinte vasculaire, particulièrement fréquente et grave sur ce terrain.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.890

La mastopathie lymphocytaire diabétique : à propos d’un cas

Dr A. Salah , Dr W. Debbabi ∗ , Dr I. Kharrat , Dr S. Ghedas , Dr A. Aissa , Dr A. Essid , Dr S. Samet Hôpital Ibn Aljazzar kairouan, Kairouan, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (W. Debbabi) Introduction La mastopathie diabétique ou mastite lymphocytaire est une pathologie bénigne, généralement méconnue par les praticiens vu son rareté. De ce fait elle constitue un piège diagnostique puisqu’elle simule cliniquement une tumeur maligne mammaire. Elle est principalement décrite chez des femmes diabétiques de type 1 au stade de complications dégénératives secondairement au cours d’autres pathologies auto-immunes. La physiopathologie est mal connue et serait multifactorielle. À travers une observation de mastite lymphocytaire diabétique, nous rappelons les aspects cliniques, radiologiques et anatomopathologiques de cette pathologie ainsi que les mécanismes physiopathologiques avancés. Observation Madame S.M., âgée de 38 ans, ayant un diabète de type 1 depuis 12 ans et une hypothyroïdie auto-immune. Son diabète est mal-équilibré. Au cours de son hospitalisation pour décompensation céto-acidosique de son diabète l’examen a montré la présence d’une masse mammaire gauche d’allure suspecte évoluant progressivement depuis six mois. À l’écho-mammographie : large plage de désorganisation architecturale atténuante du QSEG, avec épaississement du revêtement cutané en regard. Sein gauche classé type IV BIRADS. Biopsie mammaire : aspect d’une mastite lymphocytaire. Discussion La mastite lymphocytaire est une pathologie rare et bénigne posant le problème de diagnostic différentiel avec le cancer du sein. Elle touche essentiellement les femmes jeunes atteinte d’un diabète de type 1, fréquemment au stade de complications dégénératives. La physiopathologie est probablement multifactorielle faisant intervenir un mécanisme auto-immun, l’hyperglycémie et le rôle propre de l’insuline exogène. Méconnaître cette affection pseudo-tumorale bénigne risque de conduire à une chirurgie mammaire mutilante et abusive. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.891 P725

Association diabète de type 1 et maladie cœliaque chez les adultes

Dr S. Mrabet ∗ , Dr I. Akkari , Dr E. Ben Jazia Service de gastro-entérologie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Mrabet) Introduction L’association entre MC et DT1 a été rapportée dans de nombreuses séries pédiatriques. Le but de notre étude est de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives de cette association chez les adultes. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective incluant des patients ayant une MC et un DT1, entre janvier 2005 et décembre 2017. Résultats Parmi 60 patients ayant une MC, 28,3 % avaient également DT1. Il s’agit de 12 femmes et 5 hommes avec un âge médian de 27 ans. La MC a été révélée par des diarrhées (n = 14), des douleurs abdominales (8 cas), un ballonnement abdominal (2 cas), et des vomissements (1 cas). Les anticorps anti-endomysium, anti-transglutaminase et anti-gliadine étaient positifs respectivement dans 17, 14 et 6 cas. Les tests biologiques ont révélé une anémie(13 cas), une hypoalbuminémie (6 cas), une hypocalcémie (3 cas) et hypocholestérolémie (2 cas). La fibroscopie digestive haute a montré un effacement des plis duodénaux dans 7 cas et une muqueuse duodénale congestive dans 3 cas. L’examen microscopique a montré un aspect d’atrophie villositaire dans tous les cas : par-

SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 463–501 tielle (5 cas), subtotale (4 cas) et totale (8 cas). Après un suivi moyen de 4 ans et 2 mois, l’évolution était favorable chez tous les patients sous régime sans gluten avec réduction des doses d’insuline chez 10 patients. Conclusion Dans notre étude, la prévalence du DT1 chez les patients adultes ayant une MC était de 28,3 %. Le rôle du gluten en tant qu’acteur important dans la pathogénie de la MC et du DT1 a été suggéré. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.892 P726

Pratique de l’activité physique chez les jeunes diabétiques type 1 : évaluation des connaissances et obstacles

Dr Z. Boulbaroud ∗ , Pr S. El Aziz , Dr A. Mjabber , Pr A. Chadli Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, CHU Ibn Rochd, laboratoire de neuroscience et santé mentale, faculté de médecine et de pharmacie, université Hassan II, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Z. Boulbaroud) Introduction L’activité physique permet d’améliorer les performances physiques et l’équilibre glycémique chez le diabétique type 1. Par ailleurs, ces patients rencontrent des freins à accéder à une vie sportive normale et donc à ses bénéfices. Objectif Évaluer la pratique de l’AP chez les DT1, leurs connaissances en matière d’adaptation thérapeutique et les obstacles face à sa pratique. Patients et méthodes Étude transversale descriptive et analytique incluant tout patient DT1 admis au service d’endocrinologie-diabétologie au CHU Ibn Rochd, âgés de plus de 14 ans et diabétique de plus de 6 mois. L’analyse statistique était faite par le logiciel SPSS. Résultats Au total, 110 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 23 ans (14–48 ans). L’HbA1c moyenne était de 9,2 %. Parmi nos patients, 29 % pratiquaient une activité sportive régulière, 66 % des activités se limitant aux travaux domestiques et de la vie courante. Seulement 23 % des patients avaient bénéficié d’une éducation thérapeutique sur l’AP. L’absence de pratique de sport était liée surtout au manque du temps (35 %) et la peur des hypoglycémies (30 %). Concernant les adaptations du traitement, la majorité des patients avait recours à la réduction des doses d’insuline rapide. L’auto-surveillance glycémique n’était assurée que chez 18 % des patients. Les hypoglycémies étaient retrouvées dans 45 % des cas. La survenue d’hyperglycémie était moins fréquente. Discussion Notre étude a montré la nécessité de l’éducation thérapeutique et l’accompagnement des patients pour une meilleure autogestion du traitement, vu que les variations glycémiques représentent le principal obstacle. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.893 P727

Risque d’hypoglycémie au cours de la grossesse : intérêt de l’HGPO75 prolongée pour le dépistage

Dr D. Masmoudi ∗ , Dr S. Mungloo , Dr F. Allaya , Dr O. Jallouli , Dr L. Triki , Dr I. Kammoun , Dr K. Masmoudi Service de physiologie et d’explorations fonctionnelles, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Masmoudi) Introduction Selon la littérature, la fréquence de l’hypoglycémie au cours de la grossesse est due à un hyperinsulinisme et une augmentation de la sensibilité à cette hormone. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de prolonger l’épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale à 75 grammes sur 5 heures (HGPO75 p) pour dépister l’hypoglycémie chez les femmes enceintes. Patients et méthodes Étude rétrospective à propos de 510 enceintes non connues diabétiques. Elles ont été adressées à notre service, à un terme compris

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entre 24 et 28 semaines d’aménorrhées pour une épreuve d’HGPO75p. Les données anthropométriques ainsi que le suivi de la grossesse ont été détaillés. Résultats L’âge moyen de nos enceintes était 30 ans. Le terme moyen de la grossesse a été 25,91 ± 1,60 SA. Trente-huit pour cent des enceintes ont été des primigestes. Les femmes d’origine urbaine ont présenté plus d’épisodes d’hypoglycémie (p < 0,05). Quatre-vingt-cinq pour cent des enceintes ont présenté un épisode d’hypoglycémie (glycémie < 0,7 g/L) surtout à la quatrième heure de l’épreuve. Dans notre série, le taux d’incidence d’une hypoglycémie asymptomatique a été de 55,5 %. Vingt-six pour cent de nos enceintes ont présenté des hypoglycémies sévères (< 0,54 g/L). Le poids des enceintes présentant une hypoglycémie sévère a été plus faible que celles n’ayant pas des chiffres très bas de glycémie (71,0 kg contre 72,2 ; p = NS). Conclusion Vu la forte prévalence de l’hypoglycémie au cours de grossesse et ses répercussions sur l’enceinte et sur le nouveau-né, son dépistage par l’interrogatoire et par une épreuve d’HGPO75 p ainsi que sa prise en charge doivent être précoces. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.894 P728

Prévalence des troubles du comportement alimentaire dans une population de patientes diabétiques

Dr M. Khiari ∗ , Dr H. Zahra , Dr F. Boukhayatia , Dr S. Zribi , Dr R. Mizouri , Dr A. Temessek , Pr F. Ben Mami Institut national de nutrition, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Khiari) Les diabétiques sont à risque de troubles du comportement alimentaire (TCA), surtout la gent féminine. Les TCA méritent donc d’être investigués, car leur prise en charge permet une amélioration de la morbidité et de meilleurs résultats sur la perte pondérale. Notre objectif était de dépister les TCA dans une population féminine diabétique. Il s’agit d’une étude transversale menée durant le mois de mars 2018 concernant 100 patientes diabétiques âgées de 20 à 60 ans suivies dans le service C à l’INNT. Nous nous sommes basés sur les critères DSM4 et sur le questionnaire SCOFF pour dépister les TCA chez nos patientes. La moyenne d’âge était de 49,61 ± 11,62 ans. Quatre-vingt-six pour cent étaient diabétiques type 2 dont 69,77 % traitées par insuline. Leurs conditions socioéconomiques étaient mauvaises dans 54 % des cas. La sédentarité était présente dans 41 % des cas. L’équilibre glycémique était précaire (glycémie à jeun moyenne = 11,71 ± 4,89 mmol/L et l’HbA1c moyenne = 8,99 ± 1,48 %). Un IMC ≥ 25 kg/m2 était calculé chez 81 % des patientes. Le tour de taille moyen était à 107,21 ± 13,82 cm. Le grignotage était présent dans 57 % des cas, les compulsions alimentaires dans 46 % et le night-eating syndrom dans 28 % des cas. Quant à l’hyperphagie prandiale, elle était présente chez 48 % des patientes. Seulement 7 % et 4 % des patientes présentaient respectivement un binge syndrom et une boulimie. Le SCOFF était ≥ 2 dans 29 % des cas. Les TCA ne sont pas rares chez nos patientes peuvent causer un déséquilibre du diabète et une prise pondérale excessive. Il est donc primordial de les dépister. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.895 P729

Particularités des bactériémies liées aux cathéters veineux centraux chez l’hémodialysé chronique diabétique

Dr I. Bougharriou ∗ , Pr D. Lahiani , Dr M. Ben Hmida , Pr E. Elleuch , Pr B. Hammami , Pr I. Maaloul , Dr M. Koubaa , Pr C. Marrakchi , Pr M. Ben Jemaa CHU Hédi-Chaker, service des maladies infectieuses, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Bougharriou)