Premier vécu de la maladie chez les diabétiques de type 1

Premier vécu de la maladie chez les diabétiques de type 1

SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 386–411 rulaire responsable d’une baisse de la créatinémie et de l’uricémie et une augmentation...

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SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 386–411 rulaire responsable d’une baisse de la créatinémie et de l’uricémie et une augmentation modérée des triglycérides. Les résultats de notre étude étaient concordants avec ceux de la littérature. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.966 P414

Les résultats scolaires sont restés les mêmes chez 65,8 % des cas et se sont améliorés chez 22 % des cas. La majorité des malades 92 % ont gardé les mêmes relations avec l’entourage. Discussion.– Le diabète entraîne le deuil brusque de la bonne santé et confronte l’individu à ce mythe d’invulnérabilité ce qui entraine tristesse, détresse et perte d’intérêt pour les occupations et les tâches quotidiennes.

Prévalence du diabète de type 2 dans une oasis du sud algérien

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.968

F. Hamida a,∗ , M.L. Atif a , M. Temmar b , A. Chibane c , A. Bezzaoucha a , M.T. Bouafia a a CHU Blida, Blida, Algérie b Cardiologue libéral, Ghardaia, Algérie c CHU Ain Taya, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant.

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Objectif.– Malgré une multiplicité des études sur la prévalence du diabète de type 2 au nord du pays, ce paramètre reste peu connue dans le sud algérien. Notre enquête réalisée entre mars et avril 2010 avait pour objectif d’estimer la prévalence du diabète de type 2 dans l’oasis d’El-Menia, située au Sahara algérien. Population et méthodes.– Enquête transversale ayant concernée un échantillon représentatif de la population avec un âge supérieur ou égal à 40 années. L’échantillon était issu d’un sondage en grappes. Les sujets inclus ont bénéficié d’un prélèvement sanguin après consentement. Les glycémies étaient mesurées en utilisant une méthode standardisée par un laboratoire référencé pour les besoins de l’enquête. Un cas était définit comme étant un sujet sous traitement hypoglycémiant et/ou présentant une glycémie à jeun supérieure ou égale à 1,26 g/L. Résultats.– Un total de 618 sujets ont été prélevés ; 70,2 % étaient des femmes ; l’âge moyen était de 58,3 années. Cent dix diabétiques ont été identifiés, soit une prévalence de 17,8 %. La prévalence était de 18,9 % (82/434) chez les femmes et 15,2 % (28/184) chez les hommes. La prévalence augmentait de 5,2 % (10/193) pour les 40–49 ans à 17,7 % (10/193) pour les 50–59 ans et à 27 % (72/267) pour les 60 ans et plus (p < 0,01). Un diabétique sur 4 méconnaissait sa maladie au moment de l’enquête. Discussion.– La prévalence du diabète de type 2 dans notre oasis ainsi que le pourcentage de méconnaissance de la maladie étaient similaires à ceux retrouvés dans des études réalisées au nord du pays. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.967 P415

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Un polymorphisme de la protéine régulatrice de la glucokinase (GCKR) est associé au contenu hépatique en graisse chez les patients diabétiques de type 2 J.M. Petit a,∗ , B. Guiu a , D. Masson a , L. Duvillard a , M. Beacco b , B. Bouillet a , E. Crevisy b , M.C. Brindisi a , J.P. Cercueil a , B. Verges a a CHU du Bocage, Inserm U866, Dijon, France b CHU du Bocage, Dijon, France ∗ Auteur correspondant. La glucokinase est une enzyme clé du métabolisme hépatique du glucose. Récemment, il a été montré qu’un variant de sa protéine régulatrice (GCKR) était associé à un moindre risque de diabète et à une augmentation des taux de triglycérides et de CRPus. Le but de notre étude est d’évaluer l’influence de ce variant sur le risque de stéatose chez les patients à haut risque que sont les sujets diabétiques de type 2 (DT2). Méthodes.– Nous avons déterminé le contenu hépatique en graisse (CHG) par spectroscopie-RMN et le polymorphisme rs1260326 de la GCKR chez 258 DT2. Résultats.– Les patients présentant le variant mineur de ce polymorphisme ont un CHG plus élevé que les sujets homozygotes pour l’allèle majeur (11,6 % versus 9,4 %, p = 0,02). Le nombre de patients stéatosiques (CHG > 5,5 %) est plus élevé parmi les porteurs de l’allèle mineur (70,5 % versus 57,6 % ; p = 0,04). Les taux de triglycérides (2,38 versus 1,92 mmol/l ; p = 0,04) et de CRPus sont plus élevés chez les porteurs du variant mineur. Conclusion.– Cette étude montre l’influence du polymorphisme de GCKR sur le CHG des patients diabétiques de type 2. Elle confirme également l’influence de ce polymorphisme sur le taux de triglycérides et CRPus. Le mécanisme responsable de l’hypertriglycéridémie et de la stéatose est probablement secondaire à l’augmentation de l’activité de la glucokinase lié à ce variant de GCKR. Cela se traduit par une augmentation de la glycolyse, une augmentation de la synthèse de malonyl-coA et donc à une augmentation de la lipogenèse. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.969

Premier vécu de la maladie chez les diabétiques de type 1 N. Abid ∗ , A. Mankai , R. Ben Othmane , H. Ibrahim , F. Ben Mami Ministère de la santé publique, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant.

Objectif.– Préciser l’impact psychologique de la survenue du diabète de type 1 chez les patients. Patients et méthodes.– Étude transversale sur 50 diabétiques de type 1, dont 28 femmes, suivis à l’institut de nutrition de Tunis, soumis à un questionnaire évaluant leurs réactions à l’annonce du diabète. Résultats.– L’âge moyen était de 27 ans. Des antécédents familiaux de maladies chroniques étaient retrouvés dans 74 % des cas. L’âge moyen de début de la maladie était de 16,5 ans. La réaction initiale était une crainte de mort, de douleur, d’handicap dans respectivement 14 %, 6 % et 28 % des cas ; une acceptation, un déni et une révolte dans respectivement 54 %,2 % et 2 % des cas. La réaction parentale était une angoisse, une agressivité vis-à-vis l’enfant malade et un sentiment de culpabilité dans respectivement 91 %, 19 % et 8,5 % des cas, celle de la fratrie une sympathie et une indifférence dans respectivement 32 % et 62 % des cas. La majorité des diabétiques 88 % avaient accepté l’insulinothérapie. L’acceptation du régime alimentaire était bonne chez seulement 38 % des patients. La majorité des malades 68 % avaient gardé le même niveau d’activité physique.

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Amaigrissement ou lipoatrophie dysimmunitaire dans un contexte de diabète de type I ? À propos de quatre observations A.S. Balavoine a,∗ , A. Barnas b , M.F. Bourdelle-Hego b , C. Girardot b , A. Ryndak b , W. Karrouz b , M.C. Vantyghem b a Service d’endocrinologie et maladies métaboliques, CHRU de Lille, Lille, France b CHRU de Lille, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Les lipoatrophies acquises généralisées, appelées syndromes de Lawrence, peuvent survenir dans un contexte auto-immun. Elles sont souvent reconnues à leur phase constituée. Nous rapportons quatre observations de patientes dont le diabète de type 1 diagnostiqué entre l’âge de 38 et 68 ans, s’est accompagné d’un amaigrissement marqué et persistant pour trois d’entre elles malgré un équilibre glycémique correct (IMC passant respectivement de 21 à 16 ; 23 à 18 ; 26 à 20 kg/m2 , stable à 16 pour la #4). Toutes avaient un contexte d’autoimmunité thyroïdienne (une maladie de Basedow, trois thyroïdites), avec de plus une anémie de Biermer et une hépatite auto-immune chez l’une d’entre-elles, des anticorps anti-21 hydroxylase chez une autre. Ce diabète était caractérisé par un C-peptide détectable mais des anticorps anti-GAD significativement présents, de 8,9 à 2000 UI/L). Une patiente a présenté une panniculite fébrile avant l’apparition de la lipoatrophie. Deux patientes avaient des masses musculaires