Rdsumds des communications affichdes / Mddecine et maladies infectieuses 35 (2005) S141-S193
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I ~ V A L U A T I O N P R O S P E C T I V E D E LA P R A T I Q U E V A C C I N A L E C O N T R E L'HI~PATITE B C H E Z LES M A L A D E S INFECTI~S P A R LE V I H E T N O N IMMUNIS]~S V. Gregoire 1, P. Ravaud 2, G. Baron 2, A. Gervais 1, P. Longuet 1, G. Chirio 1, J.-L. Ecobichon 1, C. Leport 1
1SMIT B, 2INSERM E03 57, H@ital Bichat, Paris. Introduction : Le d6pistage et la vaccination des personnes infect6es par le VIH sans marqueurs pour le VHB sont recommand6s. Objectif : t~valuer rad6quation entre les recommandations et la prise en charge r6elle des patients (pts). M4thode : Une 6valuation prospective de la vaccination vis-a-vis du VHB, chez les patients infect6s par le VIH, a 6t6 men6e en consultation du 24 mars au 19 avril 2003. Les caract6ristiques des pts, de l'infection VIH ainsi qne le statut s6rologique VHB ont 6t6 recueillis. R4sultats : Deux cent soixante-six patients ont 6t6 6valu6s : 70 % d'hommes, 40 % d'origine africaine, 39 % contamin6s par relation h6t6rosexuelle ; CD4 moyens 488/mm 3 (SD = 273) ; A R N VIH < 200 copies/m1 chez 157/199 pts sous antir6troviraux (80%). Soixante-quatre des 253 pts (95 %) eu r6tude des Ac antiHBc avaient une indication ~ la vaccination (AcHBc n6gatif). Parmi eux, 19 (30 %) patients ont eu une vaccination (totale n = 10, partielle n = 9), 28 (44 %) front jamais eu de vaccination (information confirm6e par le m6decin traitant), le statut vaccinal 6tait non pr6cis6 pour les 17 autres (26 %). Conclusion : Le statut vis-~t-vis du VHB est correctement pr6cis6 chez les patients suivis pour une infection par le VIH, mais ia recommandation de vaccination contre l'h6patite B n'a 6t6 suivie que chez 30 % des patients non immunis6s. Cet 6cart entre la pratique et les recommandations incite 5 renforcer les pratiques pr6ventives chez ces patients. C38
THI~ME : INFECTIONS COMMUNAUTAIRES : TRAITEMENT PROSTATITES AIGUES : MICROBIOLOGIE ET ANTIBIOTHERAPIE DE 371 CAS HOSPITALIS]~S M. l~tienne 1. P. Grise2, F. Michel3, H. Porrier 4, H. Levesque 5, J. Lorcerie6, J. Doucet 7, P. Pfitzenmeyer 8, F. Caron I
1Service de Maladies hTfectieuses, 2Se~wice d'Urologie, CHU Charles Nicolle, Rouen : 3Service d'Urologie, 4Service de Maladies Infectieuses, CHU Le Bocage, Dijon : 5Service de Mddecine lmerne, CHU Charles Nicolle, Rouen ; 6Service de M~decine Interne, CHU Le Bocage, Dijon : 7Service de Ggriat~4e, CHU Charles Nicolle, Rouen : 8Service de Gdriatrie, CHU Le Bocage, Dijon. L'analyse r6trospective du volet microbiologique et th6rapeutique de 371 dossiers de prostatite aigu~ relevant d'une hospitalisafion est prdsent~e selon le mode d'acquisition communautaire ou nosodomial 0i6 aux soins = nosocomial, sondage urinaire ~ domicile lucius).
Microbiologie ECBU Sr6rile Positif Souches isol6es E. coli Tous ph6notypes Ampicilline-S Ofloxacine-S Cotrimoxazole-S Proteus Groupe KES Enterococcus P. aeruginosa Antibioth6rapie Probabfliste FQ C3G autre bitMrapie Adapt~e FQ Cotrimoxazole Autre Dur6etotale Ecflecmicrobio ~ $5
Mode d'acquisition Communautaire
Nosodomial
p
347 122 (35 %) 225 (65 %) 270
76 % 34 % 66 %
24 % 40 % 60 %
0.3 0,3
157 118 122 108 8 24 2~t 20
68 % 87 % 85 % 8i % 2% 9% 6% 3%
20 % 50 % 64 % 43 % 7% 9% 12 % 20 %
< 0,001 0,002 0.07 0,03 0,03 1 0,36 0,001
60 % 29 % 13 % 50 %
48 % 28 % 20 % 33 %
0,I i 0,1 0,1
82 % 7% II % 34 jours 11%
53 % 15 % 28% 29 louts 42 %
< 0,001 < 0,001 < 0,001
23/141 ( 16 %)
< 0,001
Conclusion : La microbiologie 6odt comparable ~ celle des 8utres sites d'infection urhaaire et nettement diffErelne selon le mode d'acquisifion. La resistance aux fluoroquinolones (FQ) 6tait particuli~rement pr60ccupante compte tenu du manque d'altemative en termes de diffusion. Alors que les sch6mas probabilistes et les dunes de traitement ne variaient pas significafivement selon le mode d'acquisition, Ie taux d'Echec mierobiologique 6mit plus 61ev6pour les prostatites nosodomiales. Ceci souligne rimportance de l'adaptation de Fantibioth6rapie 0noI6cules. durEe/au mode d'acquisidon de Pinfection.
C O U V E R T U R E V A C C I N A L E VIS A VIS DE LA GRIPPE C H E Z LES ENFANTS A T T E I N T S D ' A F F E C T I O N DE L O N G U E DURi~E
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C. Weil-Olivier I, A. Bourcillon 2, B. Chevallier 3, M. De Montalembert 4, j. Gaudelus 5, B.Quinet 6, p. Labrune 7
Services Pddiatriques, 1 HOpital Louis Mourie~; Colombes; 2 HOpital Robert Debrd, Paris; 3 HOpital Ambroise Pard, Boulogne Billancourt; 4 HOpitnl Necker EnfantsMalades, Paris; 5 H@ital Jean Verdier, Bondy; 6 H6pital Armand Trousseau, Paris; 7HOpitol Antoine Bdcl~re, Clamart, France. Introduction : En France, des donn6es limit6es existent sur la couverture vaccinale ¢ontre la grippe chez les enfants ~ haut risque. Les patients atteints d'affeetions longue dur6e (ALD) regoivent chaque annde un bon de FAssurance Maladie pour une vaccination gratuite contre la grippe• L'objectif pr6vu dans le Projet de Loi de Sant6 Publique est d'atteindre d'ici 2008 un taux de couverture vaccinale contre la grippe d'au moins 75% chez ces patients. O b j e c t i f : Estimer la eouvermre vaceinale contre la grippe chez les enfants atteints d'ALD. M&hodes : Une 6tude muhicentrique observationnelle a 6t6 men6e sur 2 mois dans 7 services p6diatriques hospitaliers (r6gion parisienne), juste avant la campagne 2004/2005 de vaccination anti-grippale. Crit~res d'inclusion : enfants fig6s de 6 mois ~ 18 ans, atteints d'une ALD, se pr6sentant en consultation p6diatrique ou hospitalis6s et disposant d'un carnet de sant6. Pour chaque enfant, un questionnaire 6tait rempli en pr6cisant le statut vaccinal contre la grippe pour les 5 derni~res saisons dour la saison 2003/2004. Une eopie du carnet de sant6 6tait jointe au questionnaire rempli. Les motifs de non vaccination 6talent notds. R4snltals : Pour la saison 2003/2004, un total de 256 enfants ont 4t6 inclus (m6diane d'fige : 6,8 ans; 55,4% de gar9ons). Les ALD 6taient des hdmoglobinopathies 69,9%, des affections broncho-pulmonaires chroniques 16,4%, du diab~te 7,0%, des affections r~nales chroniques 4,3%, un d6ficit immunitaire cellulaire 1,6%, des affections cardiaques chroniques 1.2%, un 6tat de sant6 n6cessitant un traitement prolong6 par aspirine 0,4%. Le taux de couverture vaccinale contre la grippe 6tait de 43,7% (h4moglobinopathies : 55,5%, affections broncho-pulmonaires chroniques 12,8%) en augmentation depuis 1999 (20.4%). Une faible proportion d'enfants (15,8%) avait re~u le bon de l'Assurance Maladie. La vaccination contre le pneumocoque 6tait retrouvde chez 77,4% des enfants mais chez 98,9% des enfants atteints d'hdmoglobinopathies. Conclusion : Le taux de couverture vaccinale a atteint 43,7% pour la saison 2003/ 2004 chez les enfants ~t haut risque, atteints d'ALD. Des efforts suppl6mentaires sont n6cessaires pour atteindre l'objectif fix6 de plus de 75% de couverture en 2008 (Projet de Loi de Sant6 Publique).
LA PYi~LONI~PHRITE AIGUE NON COMPLIQUEE EST EFFICACEMENT TRAITI~E PAR LA LI~VOFLOXACINE (LVX) EN UNE PRISE DE 500 MG/J DURANT 7-10 J. RI~SULTATS PRELIMINAIRES D'UNE ]~TUDE PROSPECTIVE MULTICENTRIQUE D. ElkharratI, E. Vicaut 2, H. Drugeon 3, F. Tr6moli6res4, P. Veyssier 5, F. Benhamou 1, L. Arrouy 1 pour le Groupe AUPAL*
lH@ital A. Pard, Boulogne ; 2H6pital Lariboisikre, Paris ; 3Nantes ; 4Mantes-La Jolie ; 5Compikgne. *Nous remercions les coll~gues des 12 SAU ayant particip6 ~t l'6tude AUPAL (Acute Uncomplicated Pyelonephritis And Levofloxacine). Introduction : L'efficacit6 de 7-10 j. de Lvx a 6t6 6valu6e dans une cohorte de PNA non compliqu6es. M4thodes : Les femmes cons6cutives avec PNA pr6sum6e (F ° ? 38,5 °C, douleurs des fiancs, BU positive), non compliqu6e en distinguant PNA1 simple : ni grossesse ni ant6c6dents et PNA2 fi potentiel ~volutif : avec facteurs de risque mais sans retentissement clinique, sont recrut6es apr~s signature d'un consentement. Lvx per os (ou IV au d6but) est d6but6e apr6s 1 ECBU et 2 h6mocultures : 7-10 j. (PNA1) ; 10-i4 j. (PNA2). L'inclusion est confirm6e clans les 72 h. Sur la bactdriurie pr6th6rapeutique, 105 CFU/ml et une 6chographie abdominale normale. Le crit~re de jugement principal est r6radication bact6rienne (EB), 5-9 j. post-traitement (PT1) ; les autres sont la gu6rison globale (clinique + EB) h PT1 et 28-42 j. post-traitement (PT2). En l'absence de contr61e, i'efficacit6 est jugde sur les r~gles de l'Infectious Diseases Society of America (_ 80 % de gu6rison globale a PTlet_ 60 % ~tPT2, avec < 50 % de perdus de vue entre PT 1/PT2). R6sultats : Sur 82 malades recrut6es, 13 sont exclues (11 ECBU n6gatifs) et 69, fig6es de 35,8 + 15,0 ans, sont analys6es en ITT. E. coli est retrouv6 darts 100 % des ECBU et 16 % des h6mocultures. Les r6sultats per protocole (PP) concement 51 PNAI et 9 PNA2 (Lvx : 7,1 -+ 1,2 j et 10,4 + 3,2 j). A PT1, le taux d'EB (n = 60) est de 98,3 %. La gudrison globale est, a PT1, de 86,7 % et de 75,0 % ~ PT2 avec < 7 % de perdus de vue.
Coneluslons : Le traitement de la PNA non compliqu4e par 7-10 jours de Lvx est eft'icace.
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