SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 392–396
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HCC et même des CMT. Aucun cas chez l’homme n’a été rapporté dans la littérature. Malgré l’absence d’une preuve formelle entre l’apparition d’un CMT et le traitement par les analogues de GLP1 chez l’homme, la recherche d’un antécédent familial de CMT, et un dosage de TCT avant et pendant le traitement doivent être systématiques. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.578 P307
Tumeur neuroendocrine du pancréas avec thromboses vasculaires fixant l’octréotide : à propos d’un cas Dr K. Limam a,∗ , Dr I. Meddeb a , Dr I. Yeddes a , Dr M. Somai a , Dr R. Aouini b , Dr I. Slim a , Dr M.F. Ben Slimen a a Institut Salah Azaiez, médecine nucléaire, Tunis, Tunisie b Institut Salah Azaiez, radiologie, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (K. Limam) Les tumeurs neuro-endocrines (TNE) sont des tumeurs rares et faiblement évolutives. La scintigraphie à l’octréoscan est un examen primordial dans leurs bilans d’extension et de surveillance. On rapporte un cas de TNE avec thromboses veineuses fixant l’octréotide objectivées sur une scintigraphie à l’octréoscan. Il s’agit d’une patiente âgée de 70 ans, suivie pour TNE du pancréas, adressée au service de médecine nucléaire pour une scintigraphie à l’octréoscan dans le cadre du bilan d’extension initial. Le diagnostic de TNE de grade 1, a été fait par une biopsie pancréatique. La patiente a bénéficié d’une scintigraphie à l’octréoscan ayant objectivé une large plage d’hyperfixation intense et hétérogène se projetant en regard d’une volumineuse masse pancréatique avec de multiples foyers d’hyperfixation correspondant à des ganglions métastatiques mésentériques supérieurs et périgastriques. De plus l’examen a trouvé une hyperfixation intense, linéaire et oblongue en regard de la région épigastrique correspondant sur les images de fusion à des vaisseaux péri-gastriques dilatés et envahis par la tumeur. Un 2e foyer d’hyperfixation a été retrouvé en regard du hile splénique correspondant à un magma ganglionnaire accolé à la tumeur. Une hyperfixation intense en regard du hile hépatique a été objectivée, en rapport avec une thrombose de la veine porte. L’octréoscan grâce à l’apport additionnel de l’imagerie de fusion par rapport à celle planaire, occupe une place indiscutable dans le bilan d’extension des TNE surtout pour des localisations rares comme celle présentée dans notre travail. Un seul cas de thrombose fixant l’octréotide a été rapporté dans la littérature. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.579 P308
Tumeur ovarienne à cellules de Sertoli–Leydig : à propos d’un cas
Dr I. Benoumechiara ∗ , Dr L. Rabehi , Pr N.S. Fedala Service d’endocrinologie, CHU de Bab El Oued, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (I. Benoumechiara) Introduction Les tumeurs endocrines sécrétantes de l’ovaire sont rares, et encore plus celles mixtes à cellules de Leydig et Sertoli, né au moins ces dernières sont le plus fréquemment responsable d’un syndrome de virilisation. Observation Femme âgée de 31 ans, mariée depuis 3 ans, sans enfants, suivie pour une aménorrhée secondaire depuis 2 ans et 1/2, et traitée comme un SOPK, sans reprise du cycle. Qui présente un tableau de virilisme (hirsutisme sévère, peau grasse, voix rauque, morphotype androïde et une hypertrophie clitoridienne de 2,5 cm) sans masse palpable abdomino-pelvienne. L’exploration objective un taux de testostérone d’ordre tumoral à 18,42 ng/mL, FSH/LH basses, 17 OHP à 2,98 ng/mL, sans élévation de : Delta 4, SDHEA et les marqueurs tumoraux.
L’IRM pelvienne note au niveau de l’ovaire gauche une composante tissulaire prépondérante avec un rehaussement après injection de gadolinium et une disposition périphérique des microfollicules, sans anomalies de l’ovaire droit. Suite à l’ovariectomie gauche, l’histologie a conclu à une tumeur fibro-thécale de 3 cm, à cellules mixte de Leydig et Sertoli, bien différentiée. L’évolution postopératoire a été marquée par l’absence de retour de cycle, une baisse de testostérone sans sa normalisation à 2,47 ng/mL, et l’absence de reliquat ou de localisations secondaires au scanner thoraco-abdomino-pelvien. Une IRM pelvienne est en cours afin d’explorer l’ovaire controlatéral. Conclusion Le tableau de virilisme d’origine ovarienne n’est pas spécifique, pouvant retarder la prise en charge de ces tumeurs rares, dont le pronostic est dépendant d’une chirurgie adéquate et du degré de différentiation tumorale. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.580 P309
Cas exceptionnel d’une tumeur endocrine hépatique primitive Pr S. Hadjarab a,∗ , Pr C. Bouzid b , Pr S.A. Faraoun c , Pr K. Bentabak b , Pr S.E. Bendib c , Pr S. Mimouni a a Service d’endocrinologie, centre Pierre-et-Marie-Curie, Alger, Algérie b Service de chirurgie carcinologique, centre Pierre-et-Marie-Curie, Alger, Algérie c Service d’imagerie, centre Pierre-et-Marie-Curie, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Hadjarab) Les tumeurs endocrines sont rares et se développent rarement dans des organes dépourvus de populations significatives de cellules endocrines normales. Nous rapportons un cas exceptionnel d’une tumeur endocrine primitive du foie chez une femme âgée de 52 ans sans antécédents personnels ou familiaux de NEM1 connu. Sa tumeur révélée par des douleurs abdominales a montré à l’IRM abdomino-pelvien, l’aspect d’un nodule hépatique ovalaire de 22,5 mm du foie gauche à cheval entre les segments 2 et 3 avec hypersignal en T1, hyposignal en T2 et rehaussement après injection de produit de contraste. L’échographie doppler hépatique permet d’éliminer un angiome et le scanner abdomino-pelvien ne visualise pas d’autres lésions suspectes. Après ponction biopsie hépatique, l’examen histopathologique retrouve une prolifération néoplasique mal limitée d’architecture endocrine et à stroma vascularisé et à l’immunohistochimie : chromogranine A+, synaptophysine +, cytokératine −, EMA −, ki67 = 10 %. La chromogranine A plasmatique était normale et l’octréoscan montre une hyperfixation uniquement au niveau du foie. L’ensemble des explorations (fibroscopie œso-gastroduodénale, colonoscopie, enteorscanner, thoraco-abdomino-pelvien, scintigraphie osseuse) étaient négatifs. En dépit de sa stabilité radiologique à l’IRM hépatique de contrôle 1 année plus tard, la tumeur a été opérée et l’examen histopathologique a confirmé le caractère endocrine primitif du foie de la masse tumorale. Après un recul de deux ans la malade est actuellement vivante sans récidive tumorale. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.581 P310
Métastase exceptionnelle d’un carcinome médullaire de la thyroïde
Dr I. El Bez ∗ , Dr W. Mimita , Pr A. Mhiri , Pr I. Slim , Pr M.F. Ben Slimene Institut Salah Azaiz, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (I. El Bez) Introduction Le cancer médullaire de la thyroïde (CMT) représente entre 5 et 10 % des cancers thyroïdiens. Sa progression métastatique est souvent