Communications libres
jusqu’à l’affaissement pour les 4 patients. On soulève l‘hypothèse de la
Les tumeurs testiculaires étaient toutes malignes chez les plus de 12 ans
vasoconstriction ou l’induction de l’apoptose des cellules endothéliales des
(11/11), contrairement aux moins de 12 ans chez lesquels 56 %(22/39) étaient
capillaires, comme explication pour l’effet du propranolol. Mais la réalisa-
bénignes. Les tumeurs para testiculaires étaient le plus souvent malignes
tion d’essais thérapeutiques à plus large échelle pourrait prouver la place
(15/17).
des bêtabloquants comme nouvelle thérapeutique.
Le bilan initial était incomplet chez 25 patients, la voie d’abord inadéquate chez 13. Tous sauf 1 ont eu une chirurgie testiculaire, 28 une chimiothérapie,
SFP et AJP / Nutrition, malnutrition, obésité (1re partie) CL082 - Réseau de Prévention et de Prise en Charge de l’Obésité Pédiatrique HauteNormandie : évaluation à 1 an de suivi
1 une radiothérapie complémentaire.
C. Castaings-Carlioz(1), C. Lecointre(2), E. Tourancheau(2), M. Spiroux(2), F. Lecruit(2), E. Mallet(1), B. Gehanno(2)
thérapeutique.
(1) CHU, Rouen, FRANCE ; (2) RéPOP Haute-Normandie, Mont Saint Aignan, FRANCE
CL087 - Corticosurrénalomes de l’enfant : étude nationale rétrospective sur 15 ans
Contexte : Le RéPOP Haute-Normandie créé en 2008 permet une prise
3 patients ont récidivé, 2 ont présenté une seconde tumeur. Aucun patient n’est décédé. Conclusions : Les tumeurs testiculaires et para testiculaires, sont observées à tout âge chez l’enfant, avec un pronostic excellent. Un bilan d’évaluation initial rigoureux est nécessaire afin d’adapter au mieux la prise en charge
en charge pluridisciplinaire de proximité pour les enfants en surpoids et
M. Delebarre, P. Leblond
obèses.
Centre Oscar Lambret, Lille, FRANCE
Objectifs : Évaluer l’évolution de l’Indice de Masse Corporelle (IMC) et du Z-Score d’IMC après un an de suivi dans le réseau.
Le corticosurrénalome (CS) de l’enfant est rare, de pronostic médiocre. Sa
Matériel et Méthodes : Étude de cohorte prospective avec recueil des
prise en charge actuelle est hétérogène.
dossiers de suivi standardisé.
Objectif : Étudier l’épidémiologie, évaluer les traitements utilisés et mettre
Résultats : 156 enfants ont été inclus entre février 2008 et mars 2009,
en évidence des facteurs pronostiques.
137 dossiers étaient exploitables. À l’inclusion, l’âge moyen était de 9,9 ans,
Matériels et méthodes : Nous avons recueilli rétrospectivement les don-
41 enfants (30 %) étaient en surpoids et 96 (70 %) étaient obèses. Plus de 3/4
nées d’enfants traités dans les centres français d’oncologie pédiatrique
des enfants avaient un ou deux parents en surpoids ou obèses. 33 enfants
entre 1993 et 2008.
ont participé au Club Miniligne après leur inclusion. 69 enfants ont été
Résultats : Nous avons recensé 37 CS, 86 % étaient des formes sécrétantes,
revus à 6 mois et 43 à 1 an. Nous avons observé une baisse significative du
35 % associés à un syndrome génétique prédisposant. La prise en charge
Zs-IMC moyen à 1 an. Respectivement 62 %, 31 % et 7 % avaient amélioré,
comprenait une exérèse chirurgicale pour 85 % des cas, une chimiothérapie
stabilisé et aggravé leur Zs-IMC. Une tendance évolutive favorable était
pour 46 %, un traitement par op’DDD pour 46 % et une irradiation pour
observée pour les filles, les enfants de moins de 8 ans, ceux dont les parents
5 %. Les chimiothérapies ayant entraîné une réponse tumorale étaient à
pratiquaient une activité sportive.
base de sels de platine, étoposide, doxorubicine, ± op’DDD. Le facteur pro-
Conclusion : Ces résultats sont encourageants car la prise en charge pluri-
nostique majeur était l’exérèse chirurgicale complète. L’OS et l’EFS étaient
disciplinaire de proximité est efficace. Nous devons toutefois trouver une
respectivement de 43 et 30 % à 5 ans. Le score histologique de Weiss et
stratégie attractive afin d’améliorer l’observance thérapeutique.
le stade tumoral avaient un rôle pronostique. Le traitement des formes métastatiques et des récidives demeure un challenge.
SFCE / Oncologie CL083 - Les tumeurs testiculaires et para testiculaires primitives de l’enfant et l’adolescent
Conclusion : La rareté des CS rend nécessaire un enregistrement systéma-
S. Fasola(1), D. Orbach(2), G. Audry(1), G. Leverger(1)
CL088 - Prédisposition génétique au neuroblastome
(1) Hôpital A. Trousseau, Paris, FRANCE ; (2) Institut Curie, Paris, FRANCE
Objectifs : Étude des caractéristiques cliniques, épidémiologiques, histologiques et prise en charge des tumeurs primitives testiculaires et para testiculaires chez les enfants de moins de 18 ans. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective, entre 1989 et 2008, menée dans 2 centres hospitaliers parisiens ayant chacun un service d’oncologie pédiatrique. Résultats : 67 patients (1mois à 16,5 ans) ont été inclus. Les tumeurs les plus fréquentes étaient les tumeurs germinales malignes, les rhabdomyosar-
tiquement des malades et une harmonisation de la prise en charge sur le plan national.
L. De Pontual(1), L. Brugieres(2), D. Valteau-Couanet(2), T. Frebourg(3), J. Michon(4), F. Doz(4), O. Delattre(5), I. JanoueixLerosey(5), S. Lyonnet(6), J. Amiel(6) (1) Service de Pédiatrie, Hôpital Jean Verdier, Bondy, FRANCE ; (2) Institut Gustave Roussy, Département de pédiatrie, Villejuif ; Paris, FRANCE ; (3) Service de Génétique, CHU de Rouen et Inserm U614, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Rouen, FRANCE ; (4) Institut Curie, Département de Pédiatrie, Paris, FRANCE ; (5) Institut Curie, Centre de Recherche, Inserm, U830, Paris, FRANCE ; (6) Département de Génétique, Université Paris Descartes, Faculté de Médecine et INSERM-U781, Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris, FRANCE
comes, les tumeurs des cordons sexuels et les tératomes.
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