Rdsumds des communications orales libres /Mddecine et maladies infectieuses 35 (2005) $141-S193
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THEME : INFECTIONS ~. VIH (3) INTERACTION ENTRE FOSAMPRENAVIR (FPV) ET ATAZANAVIR (ATV) AVEC OU SANS RITONAVIR DANS LE TRAITEMENT DE PATIENTS (PTS) INFECTES PAR LE VIH-1 : RESULTATS PRELIMINAIRES EN PRATIQUE CL1NIQUE COURANTE H. Khanlou 1, C Le Camus 2, S. Gharakhanian 2, C. Farthing I
/AIDS Healthcare Fondation (AHF), Los Angeles, EU : 2Vertex Pharmaceuticals (Europe), Courbevoie. Introduction : Associer 2 inhibiteurs de prot6ase (IP) ~ doses th6rapeutiques vise optimiser Ieur pharmacocin6tique, augmenter la batfi~re de r6sistance, en esp6rant un effet synergique. Les profils pharmacologique (PK) et virologique de FPV et ATV peuvent r6pondre ~-ces crit~res. Du fait de l'interaetion de FPV et ATV avec le syst~me CYP3A4 h6patique, la pratique de dosages plasmatiques (Crmn)semble indispensable. M6thodes: Cene association a 6t6 propos6e 5.des patients eta 6chee thdrapeutiquepour diverses raisons. Des C~ranont 6t6mesur~es~tintervailesr6guliers (laboratoirecenWalis6 et techniques valid6es - ConsolidatedLaboratory Services, Van Nuys, CA). Les Cmi n consid6r6esaeceptables 6taient 270 n~ml pour ATV et 280 ng/ml pour FPV. R6sultats : Les donu6es PK, immunovirologiqaes et m6taboliques de 17 patients sont prEsentEesdarts ce tableau. Neuf/14 patients des groupes avec RTV recevaient aussi tenofovir. ATV/FPV/RTV 150/7002100 2 x/jour n=9
Cmin ATV Cmin APV CD4 C V (lOgl0) Chol. Total Tfiglycerides (TG) ATV/FPV/RTV Cmin A T V 200/700/100 Cmln APV 2 x/jour CD4 n= 5 C V (lOgl0) C h d . Total TG ATV/FPV Cmln ATV 400/700 Cml. APV 2 x/jour CD4 n= 3 C V (logt0) C h d . Total TG *Valeur ~levde de trlglycEridemie
Semalne 2 960 I 190 169 141 147 (5,1) 194 225 i 150 2 710 377 64 850 (4,8I) 190 375 660 2 340 I93 252 504 (5,4) 184 275
Semaine 4 1 660 2 190 235 46 196 (4,66) 285 802* 770 1 880 382 7 009 (3,841 203 438 1 080 1 790 244 713 (2,85)
Semaine 8 1 550 2 710 226 42 003 (4,62) 274 I 325* I 360 2 580 349 2 309 (3,36)
860 1 290 304 2 119 (3,32)
Semaine 12 1 000 1 850 184 33 604(4,52) 190 129 1 070 2 430 398 2 142 (3,33l 224 337 1 380 810 233 936 (2,97) 142 282
La tolerance, notamment digestive, 6tait bonne, avec aucun effet inddsirable sdvhre, hormis un cas d'hypertriglycdridemie de grade 3 chez un patient sous ATWFPV/ RTV 150/700/100 2 x/j, s'am4liorant apr~s l'arr6t de RTV. Conehtsions : Ces rEsaltatsprEliminairessemblent indiquer que l'association ATV 150 ou 200 mg 2 x/j et FPV 700 mg 2 x/j avec/sans RTV 100 mg penner des concentrations plasmatiques acceptables pour Ies 2 IP. Des essais contrE16sde cette association sont en cours. COL9-03
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T R A I T E M E N T DE L A L I P O A T R O P H I E F A C I A L E P A R coL9-02 INJECTIONS INTREDERMIQUES D'ACIDE P O L Y L A C T I Q U E ( N E W F I L L ) C H E Z 94 P A T I E N T S INFECTI~S P A R LE V I H M. Lafaurie 1, M. Dolivo 1, R. Porcher 2, J. Rudant 2, I. MadeIaine 3, J.M. Molina 1
lService des Maladies lnfectieuses et Tropicales, 2DEpartement de Biostatistique et Informatique M(dicales et 3pharmacie Centrale, HOpital Saint-Louis, Paris. Cette Etude a Evalu6 la tolerance et l'efficacit6 des injections intradermiques d'acide polylactique (PLA) chez les patients ayant une lipoatrophie faciale sous traiternent antir~troviral. Dans cette ~tude prospective, ouverte, P L A dtait injects tousles 15 jours dans les 2 joues. Le critEre principal de jugement 6tait la perception par le patient de l'amElioration de la lipoatrophie, 6valuEe ~t l'aide d'une 6chelle analogique d'Evaluation (VAS). Les crit~res secondaires de jngement comportaient des p h o t o g a p h i e s en U'ois dimensions du visage mesurant l'@aisseur de la pean, des scores de Qualit6 de vie (QoL), des photographies numEriques et Ie recueil des effets ind6sirables. Quatre-vingt-quatorze patients ont regu une mEdiane de 5 injections par jone. L'gtge m~dian 6tait de 43 ans, le taux median de CD4 de 500/ram 3. Le score VAS median a augmentd de 3,4/10, ~ Ia baseline, ~ 6,8/10 h la fin du traitement, se maintenant h 7/10 ~ la fin du suivi (P < 0,0001 vs baseline). L'augmentation mEdiane de l'Epaisseur cutanEe ~tla fin du suivi 6tait de 2,3 ram. Les scores QoL sont rest~s inchangEs. Des injections suppldmentaires ont 6tE nEcessaires pour 17 patients, pendant Ie suivi median de 12 mois. Los injections out 6t6 bien tolErEes, a v e c l a survenue d'un seul effet indEsirable sdrieux (rEaction anaphylactique) nEcessitant rinterruption du traitement. Les injections de P L A ont donc permis une amelioration de la perception de la lipoatrophie faciale par les patients, avec un bon profil de tolerance. Le bEnEfice du traitement a, cependant, diminu6 avec le temps.
T R A I T E M E N T D E L ' H ~ ; P A T I T E C A I G U E DANS UNE P O P U L A T I O N DE P A T I E N T S V I H POSITIFS : I ~ ¥ A L U A T I O N A_ 24 SEMAINES D ' U N E BITHI~RAPIE PAR INTERFI~RON PI~GYLl~ + R I B A V I R I N E
TRAITEMENT DE L'HI~PATITE C AIGUE CHEZ LES PATIENTS INFECTI~S PAR LE VIH
S. Domioguez 1, M.-A. Valantin 1, J. Ghoso ~, V. Thibaolt 3, A. Schruniger3, Y. Benhamou ~, t~. Canines 1, F. Bricairel,C. Katlama 1
Service de Maladies lr~feetieuses, H@ital Tenon, Paris.
1Ddpartement des Maladies lnfectieuses et Tropicales/INSERM E0214, 2Service d'H@atogastroentdrologie, 3Laboratoire de Virologie, H@ital Pitig-SalpOtriOre, Paris. Rationel : Une recrudescence des MST est observde chez les patients homosexuels infectEs par le VIH et r6cemment dEcrites plusieurs sEronversions virales aigues C. Objeetif : I~valuer refficacit6 d'uo traitement par PEGIFN- -+ 2a (180 1A g/semaioe) et RBV (800 mg/jour) (PEGIFN/RBV) pendant 24 semaines chez des patients (pts) VIH prEsentant une hEpatite C aigtie. MEthode : t~tude pilote incluant tout pt prdsentant une hEpatite C aigue ddfinie par une 616vation des ALAT, une sdroconversion VHC, un ARN VHC positif. Un traitement par PEGIFN/RBV pendant 24 semaines 6tait propos4 en l'absence de nEgativation de r A R N VHC spontaoEe. Le critEre principal d'efficacit4 6tait le pourcentage de rEponse virologique soutenue (RVS), dEfini par an ARN VHC nEgatif 24 semaines aprbs la fin du traitement anti-VHC ($48). REsultats : A. rinclusion,18 pts, charge virale VIH < 200 cps/ml chez 17/18 pts (95 %), m4diane des CD4 435/mm 3 ;seul facteur de risque retrouv6 pour le VHC 6tait des relations sexuelles non protEgEes. La distribution gEnotypique du VHC 6tait,1 (n = 4), 2 (n = 1), 3 ( n = 6), 4 (n = 7), mEdiane de I'ARN VHC 1332 KUI/ml (25-4373). Deux pts ont eu une nEgativation spontande du VHC ~ $12 et deux pts ont refuse le traitement. Quatorze pts ont dEbut6 un traitement par PEGIFN/RBV. Une nEgativation de I'ARN VHC a 6t6 reU'ouvEe chez 10/14 pts (71%) ~ $24 et une RVS chez 7/8 pts (87 %) ~ $48. Conelusioo : Cos rEsultats prEliruinaires montrent un taux 61ev6 de RVS semblable ~t ceux retrouvds chez les pts non VIH en favour du traitement prEcoce de l'hdpatite C aigue par PEG/RBV chez Ies pts VIH.
P. Bonnard, J.-B. Guiard-Schmid, S. Thevenet, B. Cardon, W. Rozenbaum, G. Pialoux Introduetioo : L e s recommandations du traitement des Mpatites C aigu~s sont imprEeises, afortiori chez les patients co-infectEs par le VIH. La recrudescence des hdpatites C aigu~s pose la question du dElai avant Ie traitement, du choix des molecules et de la durde du traitement. Patients et m~thodes : Los patients infectEs par le VIH ayant 6t6 trait~s pour une hEpatite C aigue entre 2000 et 2004 ont 6t6 inclus. Le diagnostic 6tait portd devant une cytolyse hEpatique accompagn~e d'une PCR VHC positive (avec une PCR antErieure negative). Le ddlai entre Ie dEpistage et le debut du traitement 6tait limit~ ~t6 mois. R~sultats : Neuf hommes (contamination homosexuelle) out 6t6 inclus, ~gEs de 40,5 ans (33-47), tous traitEs contre le VIH saul un, avec une mEdiane de CD4 = 450/ram3 (100-1080). Le ddlai entre l'hEpatite et le ddbut du traitement est de 4 semaines (2-20). La durde du traitement est de 2 mois (1-6). Patient
G~notype
D~Iai a v a u t t n N a t u r e d u n t (mois)
Dur~e ttt (mois)
Evolution
1
4d
1
PegINF+riba
2
NR
2
4d
1
I N F 10 M U I / j
1
NR
3
4d
5
I N F 10 M U I / j
1.5
RR
4
4 + 1
5
I N F 10 M U I / j 30j puis P e g I N F + riba
6
RVP
5
I
1
I N F 10 M U I / j pdt 30j puis P e g l N F + riba
1.5
RVP
6
3a
0.5
P e g I N F + riba
3
RVP
7
3a
0.5
I N F 9 M U I / S + riba
6
RVP
8
3a
0.5
I N F 9 M U I / S + riba
6
RVP
9
NF
1
I N F 10 MUIJj
I
RVP
I N F = interferon ; P e g I N F = I N F p~gyl6 ; riba = ribavirine ; t n = t r a i t e m e n t ; N R = n o n r~pondeur ; R R = r~pondeur r e c h u t e u r ; R V P = r~ponse virelogique prolongEe : N F = n o n fait.
Disettssion : Siles gdnotypes 1 et 3 rEpondent correctement, les gEnotypes 4 semblent presenter une mauvaise r6ponse thErapeutique. On ne retrouve pas dans la littErature de donn~es sur los traitements des hEpatites C de gEnotype 4 chez le patient co-infect6 par le VIH (Ies Etudes en ont un effectif rEduit et/ou n'en mentionnent pas les rEsultats). Un protocole comparant des dur~es plus longues (6 vs 12 mois) d'une bithErapie (Peg-INF + riba) serait utile pour traiter ces patients ayant un g~notype mauvais r@ondeur et dont l'incideuce augmente.
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