Dacryocystocèles congénitales : traitement chirurgical ou simple surveillance ?

Dacryocystocèles congénitales : traitement chirurgical ou simple surveillance ?

Communications orales du dimanche 14 octobre C. Schoentgen , A. Gocalek , M. Choplin , B. Godey , F. Jegoux ∗ Hôpital Pontchaillou, Rennes, France ∗ A...

55KB Sizes 4 Downloads 115 Views

Communications orales du dimanche 14 octobre C. Schoentgen , A. Gocalek , M. Choplin , B. Godey , F. Jegoux ∗ Hôpital Pontchaillou, Rennes, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— L’objectif principal a été d’évaluer les résultats du traitement des fuites de LCS post-traumatiques. Les objectifs secondaires ont été d’évaluer la place de l’imagerie dans le diagnostic topographique, et de comparer sur la même période les traitements chirurgicaux par voie endonasale et neurochirurgical. Matériels et méthodes.— Une étude rétrospective de 40 patients (moyenne d’âge de 41 ans) sur période de dix ans a été réalisée. Tous les patients ont présenté une fuite de LCS associée à un traumatisme de l’étage antérieur de la base du crâne. Les données thérapeutiques cliniques, biologique et radiologiques et les données thérapeutiques ont été collectées ; 15 patients ont été traités par voie neurochirurgicale, 14 patients par voie endonasale et 11 patients ont été surveillés. Le suivi moyen a été de 15,6 mois. L’analyse univariée a été réalisée par le test exact de Fisher. Résultats.— Le délai moyen entre le diagnostic et la chirurgie a été de 37 jours. Après voie neurochirurgicale les complications ont été une anosmie bilatérale dans 53 % et une ostéomyélite frontale dans 6 %. Le taux de récidive a été de 20 %. Un rattrapage par voie endonasale a été réalisé avec succès chez tous ces patients. Après voie endonasale, les complications ont été une infection du site donneur dans 7 %. Aucun patient n’a présenté d’anosmie. Le taux de récidive a été de 14 %. La survenue d’une anosmie opératoire a été significativement corrélée à la voie neurochirurgicale (p = 0,006). Aucune différence d’évolution n’a été observée en fonction du type de technique de reconstruction de la base du crâne. Durant la même période, une attitude attentiste a été appliquée chez 11 patients. Le taux de récidive a été de 45 %. La survenue d’une méningite a été significativement corrélée a l’attitude attentiste (p = 0,003). Conclusion.— Le risque de méningite est plus élevé en l’absence de traitement chirurgical. Notre étude suggère que la technique de reconstruction n’influence pas les résultats chirurgicaux. Quel que soit le choix de l’approche chirurgicale, le succès de la chirurgie repose sur la qualité du diagnostic topographique préthérapeutique de la fuite de LCR. La voie endonasale doit être choisie en première intention puisqu’elle permet un taux de succès au moins identique à la voie neurochirurgicale mais avec un taux de complications plus faible. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.187

ORL pédiatrique Rhinologie surdité 14 octobre 2012 16 h 30—18 h 00 Salle : 351 185

Dacryocystocèles congénitales : traitement chirurgical ou simple surveillance ?

A. Hitter ∗ , B. Morand , E. Lamblin ∗ , I. Atallah ∗ , C. Righini CHU de Grenoble, Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— L’objectif de cette étude est de discuter la place de la chirurgie dans la prise en charge des dacryocystocèles congénitales en période néonatale. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 18 cas de dacryocystocèles congénitales prises en charge dans

A71 un centre hospitalier tertiaire entre juin 2009 et février 2012. Les données ont été analysées et comparées à celles de la littérature. Résultats.— Treize nouveau-nés ont été pris en charge pour une dacryocystocèle congénitale dont cinq présentant une forme bilatérale. L’âge moyen était de 14,6 jours. Six nouveau-nés présentaient une complication infectieuse au moment du diagnostic, dont quatre nécessitant une antibiothérapie intraveineuse. Aucune complication respiratoire n’a été observée. Un drainage spontané de la dacryocystocèle a été observé dans 38,8 % des cas survenant en moyenne à 22 jours de vie. Une seule récidive a été observée après drainage spontané (14,2 %). Un drainage chirurgical par voie endonasale a été réalisé dans 66,6 % des cas. Aucune récidive ni complication n’a été observée après traitement chirurgical. Le suivi moyen de ces patients est de 8,8 mois. Conclusion.— Les dacryocystocèles congénitales sont des pathologies rares et souvent méconnues. Leur prise en charge n’est pas bien établie ; elle varie, selon les équipes, entre abstention thérapeutique, sondage des voies lacrymales et drainage chirurgical par voie endonasale. Les drainages spontanés sont fréquents, mais étant donné la fréquence des complications infectieuses, un traitement antibiotique local est nécessaire jusqu’à l’évacuation spontanée de la dacryocystocèle. En cas de dacryocystite et/ou de persistance de la dacryocystocèle après quatre semaines de vie, une imagerie du massif facial doit être réalisée en vue d’un drainage chirurgical. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.188 186

Évaluation de la place de l’échographie orbitaire dans le diagnostic et le traitement de l’abcès sous-périosté dans le cadre des ethmoïdites aiguës chez l’enfant et l’adolescent C. Grech a,∗ , C. Maschi b , A. Geoffrey b , S. Bailleux b , L. Castillo a CHU de Nice, institut universitaire de la face et du cou, Nice, France b GCS Lenval, Nice, France ∗ Auteur correspondant.

a

But de la présentation.— Le but de notre étude est de définir la place de l’échographie orbitaire dans le diagnostic d’abcès souspériosté (ASP) en fonction du stade clinique par rapport à la TDM et à l’IRM pour les enfants hospitalisés pour une ethmoïdite aiguë. Type d’étude.— Étude rétrospective monocentrique. Patients.— Cinquante-huit patients hospitalisés pour une ethmoïdite aiguë dans un service de pédiatrie ayant bénéficié systématiquement d’une échographie orbitaire quel que soit le stade de Chandler initial. Matériels et méthodes.— Le diagnostic d’ethmoïdite aiguë a été posé après examen clinique, une consultation ophtalmologique et une consultation ORL avec une rhinoscopie antérieure. Les complications ont été recherchées à l’aide d’un ou plusieurs de ces examens complémentaires : échographie orbitaire (systématique), TDM des sinus ou IRM orbitaire. L’apport de l’IRM et de la TDM a été défini par deux critères : visualisation d’une collection non visible à l’échographie ou suspectée mais non confirmée à l’échographie et/ou changement de conduite thérapeutique. Résultats.— Sur les 53 patients ayant eu une prise en charge initiale par échographie, un seul enfant a évolué défavorablement sans que les résultats d’imagerie initiaux ne soient en cause. Parmi les neuf patients ayant eu une TDM alors qu’un ASP était visible en échographie, une seule était justifiée afin de confirmer un examen ultrasonique douteux. Parmi les sept patients ayant eu une TDM sans qu’un ASP ne soit visible en échographie, seulement deux ont été contributives sans contredire pour autant les résultats échographiques. Conclusion.— Notre étude montre l’intérêt de l’échographie orbitaire à la place du TDM des sinus dans les stades 1 et 2 de Chandler