Diagnostic des apnées du sommeil. Évaluation d’un nouveau marqueur : ECG Derived Respiration (EDR)

Diagnostic des apnées du sommeil. Évaluation d’un nouveau marqueur : ECG Derived Respiration (EDR)

Résumés « nécessité de dormir avec 2 coussins » et « nez obstrué le matin » (16 % vs 2 %, p = 0,007 et 46 % vs 24 %, p = 0,019). Conclusion Nous retro...

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Résumés « nécessité de dormir avec 2 coussins » et « nez obstrué le matin » (16 % vs 2 %, p = 0,007 et 46 % vs 24 %, p = 0,019). Conclusion Nous retrouvons des signes ou symptômes compatibles avec un déplacement rostral nocturne de fluide dans le SAOS des non obèses. La fréquence de certains de ces symptômes augmente avec la gravité du SAOS. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.014 P6

Le score d’Epworth est difficilement applicable en Afrique sub-saharienne, même en milieu urbain Massongo Massongo 1,∗ , Rutha Bassogbag 2 , Claire Ekono Bitchong 2 , Emmanuel Afane Ze 2 1 Hôpital Jamot de Yaoundé, Yaoundé, Cameroun 2 Institut supérieur de technologie médicale, Youndé, Cameroun ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Massongo) Objectif L’usage de l’échelle d’Epworth, développée et validée en milieu occidental, est largement répandu dans l’évaluation de la somnolence diurne excessive. Notre objectif était de vérifier l’applicabilité de cet outil dans une population urbaine d’Afrique sub-saharienne. Méthodes L’étude était transversale, auprès d’adultes de 4 quartiers de la ville de Yaoundé, capitale du Cameroun. Les sujets étaient soumis au recueil des données socio-démographiques et au questionnaire d’Epworth, qui évalue le risque de somnolence diurne dans les 8 situations suivantes : lecture, conduite automobile, usage des transports en commun, période d’inactivité, opportunité de sieste, fin de repas sans alcool, télévision/cinéma, conversation. Les items non exploitables et leur distribution étaient étudiés. Résultats Les 400 sujets recrutés résidaient en zone urbaine (69,5 %) ou péri-urbaine (31,5 %). La difficulté concernait surtout l’item « somnolence au volant », non exploitable pour 237 (59,2 %) sujets. L’item « lecture » était non exploitable chez 1 (0,25 %) sujet et l’item « passager de transport commun » chez 3 (0,75 %) sujets. En tout, 239 (59,7 %) sujets n’ont pas pu répondre à tous les items, dont 236 avaient 1 item non exploitable, 2 en avaient 2 et 1 en avait 3. Conclusion Plus de 50 % de cet échantillon d’adultes lettrés en milieu urbain africain, n’a pas pu répondre entièrement au questionnaire d’Epworth. Cette proportion pourrait être plus importante en milieu rural. Il paraît licite de développer des outils alternatifs adaptés et applicables dans cette région. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.015 P7

Étiologies non cardiologiques du syndrome d’apnée du sommeil central sévère : étude rétrospective Lise Lanvin ∗ , Vivien Caron , Mathilde Flamand , Perrine Bocquillon , Haouaria Sediri , Christelle Charley Monaca CHRU, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Lanvin) Objectif Déterminer les étiologies non cardiologiques du syndrome d’apnée du sommeil central (SACS) afin de mieux en comprendre la physiopathologie. Méthodes Quatre-vingt neuf patients ont été inclus dans cette étude rétrospective descriptive menée au centre du sommeil du

23 CHRU de Lille. Les critères d’inclusion étaient la présence d’un SACS sévère (Index apnée-hypopnée (IAH)> à 30) traité par VAA et une fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) préservée. Résultats L’IAH moyen était de 53 ± 32,5 évènements par heure avec 65 % d’évènements centraux contre 18 % d’évènements obstructifs et 17 % d’évènements mixtes avec une durée moyenne d’apnées centrales de 18,2 ± 5,1 secondes. L’étiologie neurologique a été retenue pour 49 % des patients, avec une majorité d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) (36 %). Les lésions ne touchaient pas toujours le tronc cérébral. Les autres étiologies étaient par ordre décroissant de fréquence la maladie de Parkinson, les troubles cognitifs légers, la narcolepsie, l’atrophie multisystématisée, la sclérose en plaque, la maladie d’Alzheimer, puis les autres démences. Au total, 32 % des SASC ont été classés idiopathiques, 9 % complexes, 10 % d’étiologie autre. Conclusion La principale cause de SASC chez les patients à FEVG conservée de notre population est neurologique, avec une prépondérance des AVC. La fréquence des lésions non bulboprotubérantielles laisse supposer l’existence d’une régulation corticale de la ventilation au cours du sommeil. Pour préciser ce mécanisme, nous analyserons les IRM des patients inclus dans l’étude. Déclaration de liens d’intérêts Resmed, Philips, France Oxygène, Orkyn, Santelys. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.016 P8

Diagnostic des apnées du sommeil. Évaluation d’un nouveau marqueur : ECG Derived Respiration (EDR) Jean-Claude Barthelemy ∗ , David Hupin , Mathieu Berger , Stephanie Ballereau-Chomette , Maryse Victoire , Elodie Bernard , Emilia Sforza , Frederic Roche , Vincent Pichot SNA-EPIS EA4607, université de Lyon, CHU de St-Étienne, Saint-Étienne, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-C. Barthelemy) Objectif Il est établi que les pathologies respiratoires du sommeil (PRDS) sont à l’origine d’accidents vasculaires cérébraux sévères. La mise au point de méthodes diagnostiques en e-santé permettrait de détecter ces PRDS avant la survenue des graves complications. Dans cette perspective nous voulons valider la mesure des apnées à partir d’un simple électrocardiogramme nocturne. Méthodes Nous avons comparé deux méthodes de diagnostic des PRDS basées sur des enregistrements classiquement utilisés en ambulatoire. La population était composée de 1046 patients hospitalisés à l’UNV du CHU de Saint-Étienne pour un AVC. La méthode classique consistait en la mesure de l’oxymétrie artérielle et du flux ventilatoire (AHI) par le Holter Vista O2 (oxymétrie et impédance thoracique). La nouvelle mesure évaluée consistait en une méthode de diagnostic originale basée sur l’analyse de la morphologie de l’ECG enregistré simultanément : Electrocardiogram Derived Respiration (EDR). Résultats Les PRDS étaient très fréquentes dans cette population, atteignant 73,3 % des patients avec un seuil d’AHI à 15. La corrélation entre l’AHI et l’EDR était très significative avec un p inférieur à 0,0001 mais présentait un R2 limité à 0,28. Il en est de même pour la corrélation entre EDR et des évènements hypoxiques. Conclusion Nous avons trouvé un faible corrélation entre EDR et AHI. Nous pensons que l’EDR est différent de l’AHI car il est sensible à la durée et à la profondeur des évènements apnéiques alors que l’AHI ne fait que compter ces évènements. Des études ultérieures seront nécessaires pour évaluer le pouvoir prédictif de l’EDR.

24 Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Résumés Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.017 P9

Performances diagnostiques du score STOPBANG dans une population communautaire d’Afrique sub saharienne Massongo Massongo 1,∗ , Corine Kenyo Kenne 2 , Adamou Dodo Balkissou 3 , Eric Walter Pefura Yone 3 1 Hôpital Jamot de Yaoundé, Yaoundé, Cameroun 2 Institut supérieur de technologie médicale, Yaoundé, Cameroun 3 Université de Yaoundé 1, Yaoundé, Cameroun ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Massongo) Objectif Le score STOPBANG, développé au Canada, est validé dans le dépistage du syndrome d’apnées-hypopnées obstructives de sommeil (SAHOS). Nous nous sommes proposés d’en évaluer les performances dans une population communautaire d’Afrique subsaharienne. Méthodes L’étude était transversale, menée au sein d’une communauté semi-urbaine de l’Ouest Cameroun, sur un recrutement aléatoire stratifié à 3 niveaux. Le score STOPBANG et les données anamnestiques et cliniques étaient recherchés. Un polygraphe ventilatoire était réalisé à un sous-groupe. L’enregistrement, l’analyse et l’expression des résultats étaient effectués grâce aux logiciels epidata 3,1 et SPSS Statistics 20. Résultats Des 3033 sujets enquêtés, 102 ont bénéficié d’une polygraphe ventilatoire. Ils avaient un âge moyen (écart-type extrêmes) de 49,3 ans (17,6 19—78) ans, un sex-ratio hommes/femmes de 1,08, un indice de masse corporelle moyen (écart-type extrêmes) de 29,2 (6,0 17,7—47,2) kg/m2. Aux seuils de 3 pour le STOPBANG et 5 pour l’index d’apnées-hypopnées (IAH), nous avons obtenu une sensibilité de 82,9 %, une spécificité de 34,4 %, une valeur prédictive positive de 45,9 % et une valeur prédictive négative de 75 %. Pour un seuil d’IAH à 15, ces valeurs étaient respectivement de 93,3 %, 31,0 %, 18,9 % et 96,4 %. Conclusion La sensibilité et la valeur prédictive négative du STOPBANG sont acceptables pour le dépistage communautaire du SAHOS et particulièrement du SAHOS modéré à sévère son usage à large échelle pourrait être encouragé dans cette région où l’obésité et les autres facteurs de risque de SAHOS sont croissants. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.018 P10

Prévalence et caractéristiques du syndrome d’apnées du sommeil (SAS) chez 483 patients diabétiques type 2 dans un service spécialisé Kamila Sedkaoui-Oumerzouk 1,∗ , Blandine Tramunt 2 , Helene Hanaire 2 , Marianne Lescouzeres 3 , Alain Didier 1 1 Service de pneumologie, CHU de Toulouse, Toulouse, France 2 Service de diabétologie CHU Toulouse, Toulouse, France 3 Recherche clinique SADIR Oncopole, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Sedkaoui-Oumerzouk) Objectif L’objectif principal de notre étude était de déterminer la prévalence et les caractéristiques du syndrome d’apnées du sommeil (SAS) dans une population de patients hospitalisés pour exploration d’un diabète type 2 dans un service spécialisé.

Méthodes Au total, 483 patients diabétiques ont bénéficié d’un enregistrement polygraphique ventilatoire entre 2011 et 2015 indépendamment de la présence de signes cliniques évocateurs de troubles respiratoires du sommeil. Résultats 483 patients diabétiques ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen est de 56,29,53 % des patients sont de sexe masculin, en surpoids (IMC moyen = 33,27 ± 9,24). L’IAH moyen est de 20,5/heure, l’index de désaturation moyen en oxygène est de 18/heure. La prévalence du syndrome d’apnées du sommeil (IAH > 5/heure) est de 74,5 % (360 patients) dont 86 % de SAS obstructifs et 14 % combinés. Quarante et un pour cent des SAS sont sévères avec un IAH > 30/h. Cinquante-quatre pour cent des patients avec SAS sévères ont plus de 60 ans et 70 % sont de sexe masculin. Cinquante-six pour cent des patients avec SAS ont un IMC > 30. Au total, 74 % des patients avec SAS modéré à sévère (IAH ≥ 15/h) ont un IMC > 30. L’index de désaturation en oxygène est corrélé à la sévérité du SAS, 72 % des SAS modérés à sévères ont un IDO ≥ 15/h. Conclusion La prévalence du SAS est élevée chez les patients diabétiques type 2 (74,5 %). Dans ce groupe de patients, la sévérité du SAS est corrélée à l’âge, l’IMC et l’IDO. Ces résultats suggèrent l’intérêt du dépistage systématique de troubles respiratoires du sommeil chez les patients diabétiques type 2 notamment s’ils sont de sexe masculin, âgé de plus de 60 ans et avec un IMC > 30. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.019 P11

L’emg de surface thoracique (intercostal) marqueur de l’effort respiratoire au cours du syndrome des apnées/hypopnées obstructives du sommeil (SAS) Jean-Benoit Martinot 1,∗ , Jean-Christian Borel 2 , Nam Le-Dong 3 , Stephane Denison 1 , Valerie Cuthbert 1 , Herve Guenard 4 , Jean-Louis Pepin 5 1 CHU UCL Namur, Namur, Belgique 2 Université de Grenoble Alpes, Grenoble, France 3 RespiSom, Erpent, Belgique 4 Laboratoire de physiologie, université de Bordeaux, Bordeaux, France 5 CHU de Grenoble, Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-B. Martinot) Objectif Évaluer l’auto-corrélation entre les signaux issus de l’EMG de surface thoracique (intercostal EMG-IC) et l’EMG diaphragmatique (crural EMG - DIA) endo-œsophagien pour capter l’effort respiratoire au cours du SAS. Méthodes EMG-IC a été enregistré (8ème espace intercostal) chez 10 adultes adressés consécutivement avec la suspicion de SAS pour PSG type 1 (Somnoscreen, Somnomedics, Germany) équipée d’une sonde œsophagienne (Edi catheter, Getinge Group, Sweden) pour la capture de l’EMG DIA. L’analyse auto-corrélative (ACF) a été effectuée sur des fragments de durée équivalente tirés au sort. La meilleure auto-corrélation et le décalage entre EMG-IC et EMG-DIA ont été comparés parmi les épisodes d’apnées (n = 45) ou hypopnées obstructives (n = 113) et de respiration normale (n = 52). Résultats L’âge moyen ± DS du groupe est de 42,8 ± 10,7 ans, IMC de 31,1 ± 8,6 kg/m2 , TTS de 347 ± 51,9 min et IAH de 35,3 ± 35,1. Le signal EMG-IC a été correctement acquis chez 9/10 patients. La meilleure ACF entre EMG-IC et EMG-DIA est observée au cours HO (0,84 ± 0,01) et AO (0,85 ± 0,01) pour un décalage (s) de −1,80 ± 0,33 et 1,88 ± 0,02, respectivement -EMG-DIA avant EMGIC- versus en respiration normale de 0,48 ± 0,13 (p Wilkoxon 0,017) pour un décalage de −1,32 ± 0,13 (p Wilkoxon 0,085 [NS]).