DIG47 IRM des pathologies rectales

DIG47 IRM des pathologies rectales

Matériels et méthodes :Tous les patients (N = 75) consécutifs ayant une perforation prouvée d'un organe creux intra-abdominal ont été inclus sur une p...

979KB Sizes 2 Downloads 130 Views

Matériels et méthodes :Tous les patients (N = 75) consécutifs ayant une perforation prouvée d'un organe creux intra-abdominal ont été inclus sur une période de 18 mois. Huit patients ont été opérés sur les données cliniques et un ASP. 67 ont été examinés par TDM-MD, en utilisant une collimation de 1 mm et des reconstructions multiplanaires. Les examens ont recherché une brèche pariétale et des signes indiiects (anomalies pariétales digestives, épanchement gazeux etfou liquidien). Les résultats présentés sont ceux de l'analyse prospective et des comptes rendus extraits du système d'information. Résultats :Le diagnostic de perforation digestive a été fait dans 100 % des cas, que le pneumopéritoine soit abondant, faible ou absent. La brèche pariétale a été directement identifiée dans 51 %, dont 10 % uniquement en incidence sagittale ou coronale. Elle a cependant pu être localisée dans tous les cas grâce aux signes indiiects. Conclusion : Dans les cas où la présentation clinique et 1'ASP ne permettent pas un diagnostic de certitude, la TDM-MD est indispensable et efficace pour détecter la perforation car elle montre directement la brèche dans un grand nombre de cas. Elle est parfois la seule à montrer la perforation, notamment quand le pneumopéritoine est faible ou absent. " Mots clés : Tube digestif, rupture - Scanographie - Péritoine

ENDOMETRIOSE DIGESTIVE : ASPECTS EN IMAGERIE

Objectifs :Décrire les aspects de I'endométriose grêlique et colique en imagerie. Matériels et méthodes : Les examens échographiques, tomodensitométriques et IRM de 14 patientes ayant une suspicion clinique d'endométriose digestive ont été analysés rétrospectivement. Le diagnostic d'endométriose digestive a été prouvé par étude anatomopathologique après chirurgie. Deux patientes avaient une atteinte rectosigmoïdienne associée à d'autres localisations. Résultats :Les localisations rectosigrnoïdiennes étaient visibles sur la forme d'une formation nodulaire localisée au cul-de-sac de Douglas associée à un épaississent pariétal rectosigmoïdien focal visible en échographie et en IRM.L'endométriose grêlique se présentait sous la forme d'un discret épaississement pariétal circonférentiel, rehaussant après injection intraveineuse de produit de contraste iodé visible en entéroscanner. Conclusion :L'aspect en imagerie de l'endométriose rectosigmoïdienne est très évocateur. En revanche les localisations grêliques ne sont pas spécifiques de la maladie. L'IRM et l'échographie endovaginale permettent le diagnostic des atteintes rectosigmoïdiennes. L'entéroscanner est l'examen de choix pour détecter les atteintes grêliques. " Mots clés : Tube digestif, anomalie - Appareil génital féminin

PLACE DE L'IMAGERIE DANS LE DIAGNOSTIC ET LE TRAITEMENT DES TUMEURS RETRO-RECTALES H RAJHI, S JARBOUI, L JARBOUI, A SALEM, N MNIF,A ZAOUCHE, R HAMZA TUNIS - TUNISIE Objectifs : Préciser la place de l'imagerie dans le diagnostic de nature, le bilan d'extension et le traitement des tumeurs rétro-rectales. Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 8 cas de tumeurs rétro-rectales incluant 4 hommes et 4 femmes, d'âge moyen de 38 ans, ayant consulté pour des douleurs abdomino-périnéales (n = 6), un syndrome rectal (n = 1) et une aménorrhée (n = 1). Tous les patients ont eu un cliché du bassin de face et du sacrum de profil, une échographie et un scanner abdomino-pelvien. Une IRM abdomino-pelvienne a été réalisée dans 5 cas et une échographie endorectale chez 3 patients. Résultats : Dans 4 cas, il s'agissait d'un chordome présacré, le scanner et 1'IRM ont permis de faire le diagnostic pré-opératoire devant

une lésion présacrée médiane. Dans un cas, l'échographie endorectale, le scanner et I'IRM ont permis d'évoquer le diagnostic de kyste hydatique présacré. Un cas d'hamartome kystique présacré a été suspecté sur l'échographie endorectale et le scanner. Le diagnostic préopératoire n'a pu être apporté par l'imagerie dans deux cas, il s'agissait d'un kyste dermoïde et d'un Schwannome présacré. Conclusion : Outre l'approche de nature des tumeurs présacrées, l'imagerie permet de faire le bilan d'extension et de dicter le choix de la voie d'abord chirurgicale. Mots clés : Pelvis, tumeur

Poster commenté - Mardi 78 - 7 1 h 42 - Théâtre

IRM DES PATHOLOGIES RECTALES

Objectifs :L'IRM pelvienne en haute résolution est la technique d'imagerie de choix pour évaluer les pathologies rectales. Le but de ce poster est d'illustrer en IRM les différentes lésions qui peuvent atteindre la paroi rectale chez l'adulte. Matériels et méthodes :Etude rétrospective des IRM rectales de juillet 2002 à janvier 2005. Les résultats des IRM sont confrontés aux données cliniques, endoscopiques, chirurgicales ou anatomopathologiques. Résultats : Nous illustrons le spectre des pathologies rectales : congénitales et anomalies de développement (kystes rétrorectaux, angiomatose rectale), inflammatoires et infectieuses (Crohn et rectocolites hémorragiques, radiques, infections), tumorale primitive (adénocarcinomes Lieberkuhniens, mucineux, tumeurs stromales, lymphomes, tumeurs carcinoïdes, tumeurs villeuses), atteintes tumorales secondaires du rectum, diverses (endométriose). Conclusion :L'iRM étant l'examen d'imagerie en coupes de première intention dans l'évaluation du rectum, il est important de connaître les aspects des différentes pathologies pouvant atteindre la paroi rectale. " Mots clés :Rectum, anomalie - IRM

IRM DES FISTULES ET SUPPURATIONS ANORECTALES C HOEFFEL L A~IZI,M LEWIN,A BELKACEM, K TRAN VAN, L ARRIVE, JM TUBIANA PARIS- FRANCE

Objectifs : L'IRM pelvienne en haute résolution est l'examen d'imagerie de choix pour faire le bilan des fistules et des suppurations anorectales avant traitement. Il s'agit de localiser les collections et les orifices par rapport aux cavités de voisinage, aux différents plans musculaires, de distinguer les lésions cicatricielles des lésions évolutives, d'apprécier l'état sphinctérien, de préciser notamment dans les maladies de Crohn s'il existe un abcès et son siège. Matériels et méthodes : Analyse rétrospective de dossiers d'IRM pelvienne des patients présentant des fistules anorectales, de 2003 à 2005, avec confrontation aux données cliniques, échographiques, endoscopiques ou chirurgicales. Résultats : Après un bref rappel anatomique, nous illustrons les principaux types de fistules et d'abcès ano-recto-périnéaux en IRM (intersphinctérien, transphinctérien, extrasphinctérien, supralévatorien, complexe). Certains abcès ou fistules plus particuliers, compte tenu soit de l'étiologie (néoplasique, radique) soit de leur localisation (sur réservoir, rectovaginale ou vulvaire, rectovésicale ou prostatique), sont présentés. Conclusion : L'IRM pelvienne à la recherche de fistules ou de suppurations anorectales nécessite une interprétation rigoureuse. Nous