J Radio1 2006;87:1194-1431 Q Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006
lundi 23 octobre
Séances scientifiques et thématiques
Radiologie pédiatrique Séance organisée par la SFIP
Responsable : Catherine Adamsbaum
P Objectifs pédagogiques Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie.
Président : Philippe Petit Modérateur : Jean-Pierre Pracros
10 h 3 0
Durée : 7 minutes
PLACE DE L'IMAGERIE DANS L'EXPLORATION DES HYPERANDROGENISMES PREPUBERTAIRES A E MILLISCHER-BELLA~CHE, D RODRIGUE,G KALIFA PARIS- FRANCE Objectifs : Préciser l'intérêt de l'imagerie dans le cadre d'exploration des hyperandrogénismes prépubertaires. Matériels et méthodes :L'hyperandrogénisme prépubertaire correspond à une production significative d'androgènes avant l'âge de 8 ans. Son origine est surrénalienne dans la plupart des cas d'origine idiopathique (premature adrenarche), enzymatique (bloc 21) ou tumoral. Etude rétrospective à propos de 60 enfants (de 3 à 5 ans) suivis pour un hyperandrogénisme prépubertaire. Dans tous les cas, une échographie avec f scanners surrénaliens ont été réalisés. Résultats : Dans 12/60 cas (10 filles et 2 garçons), un coticosurrénalome a été retrouvé (taille moyenne 3,s cm). Tous ces patients présentaient une élévation de la SDHEA, 6/10 une hypertrophie clitoridienne et 212 un pénis augmenté de taille. La masse avait été vue en échographie dans 10112 cas (taille > 1,5 cm). Dans 2/12 cas, seul le scanner a permis de diagnostiquer le corticosurrénalome (lt ; 1,5 cm). L'aspect de ces masses présentait une densité homogène. Seule 1/12 présentait des calcifications. Conclusion: Tout hyperandrogénisme prépubertaire doit être exploré par scanner afin de ne pas sous estimé des corticosurrénalomes de petite taille. R Mots clés : Pédiatrie - Abdomen
10 h40
Durée : 7 minutes
DOULEUR ABDOMINALE AlGUE NON TRAUMATIQUE DE L'ENFANT : APPORT RESPECTIF DE L'ASP ET DE L'ECHOGRAPHIE K LAMBOT, G GORINCOUR, H LE HORS, K BARRAU, S CHAPUY, M PARIS, A ASCHERO,C DESVIGNES, B BOURLIÈRE-NAJEAN,JL JOUVE, P AUQUIER, P PETIT MARSEILLE - FRANCE
Objectifs : Apprécier l'efficacité diagnostique respective ASPIÉC~Ographie. Définir si la suppression de l'ASP, examen irradiant, est envisageable. Matériels et méthodes : Étude prospective randomisée. Deux cent dix-huit enfants adressés par les médecins des urgences ;explorations jugées séparément par trois radiologues, lecture de 1'ASP (de face, position couchée), réalisation de l'échographie ; synthèse des deux examens. Le médecin des urgences réalise synthèse clinique et de l'imagerie. Le diagnostic retenu est le diagnostic de synthèse clinique ou d'hospitalisation. Résultats : Deux cent dix-huit patients : 118 garçons vs 100 filles ; Concordance ASP - Clinique = 27 % ; 1 discordant ASP-Echo (Appendicite à écho normale (0.5 %). Concordance écho-Clinique = 87 (40,4 %), 33 concordants « normal » et 53 concordants << anormal ». Pathologies sans traduction ASP-Echo (colique, angine, pneumonie ...) = 39 (17,7 %). Pathologies chimrgicales = 34 1215 ASP : 1 appendicite (2,9 %) ; échographie : 22 appendicites + 1 péritonite + 3 invaginations (79,4 %) ; faux négatifs de l'échographie : 3 torsions d'ovaires, 1 péritonite et 4 appendicites. Résultats indépendants de l'expérience du radiologue. Conclusion : La réalisation d'un cliché d' ASP a une rentabilité diagnostique représentant 0,5 % dans notre série. Dans notre population d'étude, 1'ASP peut être exclu du bilan d'imagerie systématique dans la prise en charge d'une douleur abdominale aiguë en pratique pédiatrique. B Mots clés : Pédiatrie - Abdomen