Dépistage et facteurs de risque des calcifications de l’aorte abdominale chez l’hémodialysé : apport de la radiographie standard

Dépistage et facteurs de risque des calcifications de l’aorte abdominale chez l’hémodialysé : apport de la radiographie standard

Communications affichées : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 9 (2013) 282–319 AD056 Calcifications cardiaques chez l’hémodialysé chronique M. Jabr...

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Communications affichées : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 9 (2013) 282–319

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Calcifications cardiaques chez l’hémodialysé chronique M. Jabrane , Z. Ait lahcen , W. Fadili , I. Laouad Néphrologie - dialyse - transplantation, CHU Mohamed-VI, Marrakech, Maroc Introduction.– Les complications cardiovasculaires sont la principale cause de morbidité et de mortalité chez les patients hémodialysés chroniques que c¸a soit tissulaires et/ou vasculaires. Le but de notre travail est de déterminer la prévalence des calcifications cardiaques dans une population d’hémodialysés chroniques et d’identifier les paramètres associés au risque de survenue de calcifications cardiaques. Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude transversale ayant inclus 44 hémodialysés chroniques. Nous avons analysé les caractères démographiques, cliniques, thérapeutiques ainsi que radiologiques (échocœur) chez nos patients. Résultats.– Il s’agit de 44 patients dont 22 (50 %) sont de sexe masculin et 22 (50 %) de sexe féminin. L’âge moyen est de 44,1 ± 11,8 ans, et la durée moyenne en hémodialyse est de 9,5 ± 4,9 ans. La prévalence des calcifications cardiaques chez nos patients est de 43,2 %. Seul l’ancienneté en hémodialyse est associée au risque de survenue de calcifications cardiaques dans notre série alors que l’âge, le sexe, l’obésité, l’antécédent d’hypertension artérielle, la prise médicamenteuse, la calcémie, la phosphorémie et le taux de parathormone ne semble pas influencer le risque de survenue de cette complication. Discussion et conclusion.– La survenue des calcifications des tissus mous est fréquente au cours de l’IRC, pouvant survenir avant la phase de dialyse, mais intéressant avant tout les malades dialysés. Les calcifications chez les patients hémodialysés chroniques constituent un facteur de morbidité et de mortalité de plus en plus préoccupant. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.250 AD057

Dépistage et facteurs de risque des calcifications cardiaques chez l’hémodialysé : apport du scanner multicoupes ultrarapide et de l’échocardiographie transthoracique M. El Amrani a , M. Asserraji b , A. Rbaibi c , A. El Kharrass d , M. Benyahia a a Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire d’instruction Mohammed-V, Rabat, Maroc b Centre de dialyse, premier centre médicochirurgical, Agadir, Maroc c Centre de cardiologie, premier centre médicochirurgical, Agadir, Maroc d Centre de radiologie, premier centre médicochirurgical, Agadir, Maroc Introduction.– Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès chez les patients hémodialysés. Sur ce terrain, les calcifications cardiovasculaires surviennent à un âge plus précoce et progressent plus rapidement que dans la population générale. Patients et méthodes.– Dans le but de définir la prévalence et les facteurs de risque des calcifications cardiaques, 49 patients en hémodialyse chronique ont bénéficié d’un dépistage au niveau des artères coronaires, et au niveau des valves cardiaques par le cardioscanner 64 barrettes ultrarapide et par l’échocardiographie transthoracique. Différents paramètres cliniques et biologiques étaient étudiés par le logiciel statistique SPSS 10.0 pour définir des facteurs de risques. Résultats.– Les calcifications cardiaques étaient identifiées chez 81,6 % des cas dans au moins l’un des deux sites étudiés. L’atteinte

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des artères coronaires était plus fréquente que l’atteinte valvulaire et concernait 69,4 % des cas. Le score calcique coronaire d’Agatston (SCCA) moyen était de 331,1, et de 522,2 chez les patients coronariens. Il était corrélé à l’altération de la fonction systolique du VG (r = −0,287, p = 0,045). La sévérité du SCCA était corrélée positivement avec l’âge (r = 0,332, p = 0,02). Les calcifications coronaires étaient associées à des facteurs de risques cardiovasculaires communs à la population générale (âge, sexe masculin, pression artérielle systolique, diabète, antécédent de cardiopathie ischémique), mais aussi à une moindre qualité de dialyse. Les calcifications valvulaires étaient présentes dans 49 % des cas et étaient corrélées à l’hypertrophie ventriculaire gauche (p 0,006). L’atteinte exclusive de la valve aortique était l’anomalie valvulaire la plus fréquente. Les paramètres phosphocalciques, lipidiques, les taux de l’hémoglobine, de la CRP et de l’acide urique ne prédisposaient pas aux calcifications cardiaques dans notre série. Discussion et conclusion.– Notre étude confirme la grande prévalence des calcifications cardiaques chez l’hémodialysé, et souligne l’intérêt du dépistage précoce, et de la prise en charge des facteurs prédisposants. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.251 AD058

Dépistage et facteurs de risque des calcifications de l’aorte abdominale chez l’hémodialysé : apport de la radiographie standard M. El Amrani a , M. Asserraji b , A. Rbaibi c , T. Salahedine d a Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire d’instruction Mohammed-V, Rabat, Maroc b Centre de dialyse, premier centre médicochirurgical, Agadir, Maroc c Centre de cardiologie, premier centre médicochirurgical, Agadir, Maroc d Centre de radiologie, premier centre médicochirurgical, Agadir, Maroc Introduction.– Les calcifications vasculaires sont fréquentes au cours de l’urémie chronique. À l’opposé des calcifications coronaires, les calcifications de l’aorte abdominale (CAA) sont moins bien documentées. L’objectif de ce travail est de décrire la fréquence et les facteurs de risque des CAA chez une population d’hémodialysés. Patients et méthodes.– Étude transversale de dépistage des CAA chez 51 patients hémodialysés chroniques réalisée en janvier 2013. Tous les patients ont bénéficié d’une radiographie abdominale sans préparation (ASP) de profile numérisée et d’un bilan biologique (calcémie, phosphorémie, PTHi, Pal, hémoglobine, CRP, bilan lipidique). Un score de 0 à 24 était attribué aux calcifications aortiques comprises entre L1 et L4. Résultats.– Les CAA étaient retrouvées dans 50 % des cas. Le score calcique variait de 1 à 24. En comparaison avec le groupe sans CAA, les patients du groupe avec CAA étaient plus âgés (61 contre 55,6 ans, p 0,05), avaient plus de cas de dyslipidémie (6 contre 2) et de cardiopathie ischémique (5 contre 1) et étaient plus anciens en hémodialyse (110,9 contre 54,3 mois, p 0,05). Il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes concernant la calcémie, la phosphorémie, le taux d’hémoglobine ou la CRP. L’analyse bi variée montre une corrélation significative entre le score calcique et la PTHi (p 0,04), la Pal (P 0,03) et le cholestérol total (p 0,01). Discussion et conclusion.– Notre étude confirme la fréquence accrue des CAA chez l’hémodialysé. Le recours à l’ASP constitue un moyen fiable et peu onéreux pour le dépistage de cette complication. Les facteurs de risque sont multiples et intriqués. Une stratégie préventive axée sur une surveillance adéquate des désordres du métabolisme phosphocalcique et des facteurs de risque cardiovasculaires classiques est nécessaire aux stades précoces de la maladie

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rénale chronique pour réduire la morbidité et la mortalité associées à ces calcifications. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.252 AD059

Variables cliniques et biologiques associées à la mortalité du patient hémodialysé P. Delanaye a , J.M. Krzesinski b , X. Warling c , N. Smelten d , H. Pottel e , E. Cavalier f a Néphrologie - dialyse - transplantation rénale, université de Liège, CHU Sart-Tilman, Liège, Belgique b Néphrologie - dialyse - transplantation, université de Liège, CHU Sart-Tilman, Liège, Belgique c Néphrologie - dialyse, centre hospitalier régional la Citadelle, Liège, Belgique d Néphrologie - dialyse, centre hospitalier du Bois-de-l’Abbaye-et-de-Hesbaye, Seraing, Belgique e Statistiques, Kuklak, Kul, Courtrai, Belgique f Chimie médicale, université de Liège, CHU Sart-Tilman, Liège, Belgique Introduction.– La mortalité globale demeure élevée chez les patients hémodialysés. Différentes hypothèses physiopathologiques ont été proposées pour expliquer cette surmortalité (inflammation, calcifications vasculaires, stress oxydatif). Dans cette étude, nous avons testé l’intérêt pronostic de différentes variables cliniques et biologiques. Patients et méthodes.– Les patients hémodialysés prévalents de trois centres liégeois (Belgique) ont été analysés. Les données recueillies comprenaient des données cliniques : âge, sexe, IMC, nombre d’année en dialyse, présence d’une hypertension, statut diabétique, tabagisme et antécédents de maladie cardiovasculaire (CV). Parmi les variables biologiques, nous avons testé des variables classiques : calcium, phosphore, parathormone, vitamine D [25-OH], albumine et CRP. Plusieurs nouveaux biomarqueurs ont également été testés : phosphatase alcaline osseuse, télopeptide C-terminal du collagène de type I (CTX), propeptide amino-terminal du procollagène de type I (P1NP), phosphatase 5b acide tartrate-résistante, ostéoprotégérine, troponine T, homocystéine, interleukine -6, TNF␣, FGF-23, fetuine et matrix Gla protéine. La survie est exprimée en mois. Nous avons utilisé le modèle de régression des risques proportionnels (ou de Cox) pour évaluer l’effet des co-variables cliniques et biologiques sur la mortalité. Discussion et conclusion.– L’échantillon comprenait 165 patients : âge médian de 74 ans [IQR : 63 et 80], IMC moyen de 26 ± 7 kg/m2 , antériorité en dialyse 22 mois [IQR : 11 et 43], 44 % étaient diabétiques, 87 % étaient hypertendus, 21 % étaient fumeurs et 65 % avaient des antécédents CV. Le suivi moyen était de 22,1 ± 11,3 mois. Au cours du suivi, 74 patients sur 165 (44,8 %) sont décédés. En analyse multivariée, les facteurs pronostics de mortalité sont : antécédent de maladie CV HR : 0,544 [0,31 à 0,953], âge HR : 1,054 [1,09 à 1,079], phosphorémie HR : 1,223 [1,029 à 1,454], troponine T HR : 253,283 [14,831 à 4325] et CTX HR : 1 [0,999 à 1]. Dans cette étude observationnelle, nous confirmons que l’âge et la phosphorémie sont associés à un risque de mortalité. Parmi les autres variables, la concentration de troponine T semble intéressante. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.253 AD060

Tomodensitométrie de haute résolution : un outil non invasif pour l’exploration des artères coronaires chez l’hémodialysé chronique

M. El Amrani a , A. Rbaibi b , A. El Kharras c , S. Tarik c , M. Benyahia a , M. Asserraji d a Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire d’instruction Mohammed-V, Rabat, Maroc b Centre de cardiologie, premier centre médicochirurgical, Agadir, Maroc c Centre de radiologie, premier centre médicochirurgical, Agadir, Maroc d Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, centre d’hémodialyse, Agadir, Maroc Introduction.– La coronarographie conventionnelle est le gold standard dans l’exploration des artères coronaires. Cependant, cet examen invasif n’est pas dénué de complications, notamment chez l’insuffisant rénal chronique et chez l’hémodialysé. Patients et méthodes.– Dans une étude transversale, 49 patients en hémodialyse chronique (> 6 mois) ont bénéficié d’une exploration de l’arbre coronaire par tomodensitométrie ultrarapide à 64 barrettes sans injection du produit de contraste avec détermination du score calcique coronaire d’Agatston (SCCA). Une stadification par sévérité, puis par rangs percentiles était assignée à chaque score. Résultats.– Trente-quatre patients (69,4 %) présentaient des calcifications coronaires : 22 hommes et 12 femmes âgés en moyenne de 59,9 ± 8,5 ans avec une ancienneté en dialyse de 82,1 ± 52,7 mois. La néphropathie causale était dominée par le diabète (52,9 %). Le SCCA moyen global était de 229,7 et de 426,4 chez les 10 patients suivis pour cardiopathie ischémique. Un SCCA modéré à sévère (> 101) était noté dans 32,6 % des cas. Le nombre d’artères atteintes et la sévérité du SCCA augmentaient avec l’âge ([r = 0,396, p = 0,005], [r = 0,332, p = 0,02], respectivement). Le tiers des patients étaient classés au-dessus du 80e rang percentile. Discussion et conclusion.– La tomodensitométrie ultrarapide à est une technique non invasive qui peut être utilisée pour l’évaluation et le suivi des artères coronaires des patients en IRC. Notre étude témoigne de la grande prévalence des calcifications coronaires chez l’hémodialysé. Plusieurs études ont démontré une forte corrélation entre le SCCA déterminé par la tomodensitométrie et le nombre d’artères significativement sténosées à la coronarographie. D’autres ont prouvé que les rangs percentiles élevés des SCCA appariés à l’âge et au sexe étaient le facteur prédictif le plus puissant d’infarctus du myocarde et de décès. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.254 AD061

Évaluation des facteurs de risque et des comorbidités cardiovasculaires et mortalité sur un an chez des patients hémodialysés en centre lourd au centre hospitalier de Lisieux S. Zounoua a , I. Landru a , L. Al Moussala a , S. Aussant a , L. Rostaing b a Néphrologie - hémodialyse, centre hospitalier Robert-Bisson, Lisieux, France b Néphrologie - dialyse - transplantation rénale, CHU Rangueil, Toulouse, France Introduction.– Les altérations cardiovasculaires (CV) se poursuivent après la prise en charge en dialyse. Elles contribuent de fac¸on importante à la mortalité de ces patients. Patients et méthodes.– Étude monocentrique descriptive de cohorte dans un centre lourd d’hémodialyse (CH) et ayant inclus au 1/1/2011 67 patients, suivis sur une période de un an. L’objectif est de déterminer la prévalence et l’incidence des facteurs de risque et des comorbidités CV et identifier les corrélations éventuelles entre ces deux entités et déterminer sur la période de suivie le nombre et les causes de décès.