Affiches scientifiques Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
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Effet de l’ÉlectroStimulation NeuroMusculaire versus un entraînement sur cycloergomètre lors d’un programme de réhabilitation respiratoire L. Péran 1,∗ , M. Beaumont 1 , A.C. Berriet 1 , C. Le Ber 1 , P. Le Mevel 1 , E. Nowak 2 , M. Consigny 2 , F. Couturaud 3 1 CHPM, Morlaix, France 2 Inserm CIC 1412, Brest, France 3 Département de médecine interne, pneumologie et médecine vasculaire, CHRU de Brest, EA3878 (GETBO), Inserm CIC 1412, Brest, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (L. Péran) Introduction Des études récentes suggèrent que l’ÉlectroStimulation NeuroMusculaire (ESNM) peut améliorer la fonction musculaire, la tolérance à l’effort, la dyspnée et la qualité de vie des patients atteints de BPCO. L’objectif de cette étude était de comparer l’efficacité d’un programme d’ESNM versus un programme d’entraînement sur cycloergomètre (ECE) dans le cadre d’un programme standardisé de réhabilitation respiratoire chez des patients atteints de BPCO sévère ou très sévère avec un index BODE ≥ 5. Méthodes Les patients atteints de BPCO stade 3 or 4 avec un index BODE ≥ 5 étaient inclus dans cette étude contrôlée, randomisée, en simple aveugle. Les patients ont été répartis de fac ¸on aléatoire dans les groupes suivants : NMES et ECE. Le programme commun aux deux groupes comprenait un protocole d’entraînement en endurance sur tapis de marche. Les critères de jugement étaient l’évaluation de l’évolution de la capacité à l’exercice ([lors du test de lever de chaise de 1 min (critère de jugement principal) et durant le test de marche de 6 min]), de la force et de l’endurance des quadriceps (avec un dynamomètre portable), de la dyspnée et de la qualité de vie entre j0 et j21. Le nombre de sujets nécessaires était 102. Résultats Cent deux patients (âge : 65,2 ± 7,6 ; VEMS : 30,18 % ± 8,19) ont été inclus dans cette étude. Il n’y a pas eu de différence significative dans l’évolution moyenne entre les groupes, excepté pour l’échelle de dyspnée mMRC, p < 0,05. Dans chaque groupe l’évolution de tous les critères de jugement (test de lever de chaise de 1 minute, test de marche de 6 min, force des quadriceps, endurance des quadriceps, dyspnée et qualité de vie) était significative, p < 0,05, à l’exception de l’évolution de la capacité inspiratoire. La différence du nombre de répétitions durant le test de lever de chaise de 1 min a été : ESNM : + 3,26 ± 3,82 ; ECE : + 2,62 ± 4,11. Conclusion Les effets d’un programme de réhabilitation respiratoire comprenant de l’ESNM et un programme en endurance sur tapis de marche ne sont pas différents des effets d’un programme comprenant du réentraînement en endurance sur cycloergomètre et tapis de marche. Un programme d’ESNM durant un programme de réhabilitation peut être une alternative à un entraînement sur cycloergomètre pour les patients atteints de BPCO sévère et très sévère avec un index BODE ≥ 5. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.632
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Place de la kinésithérapie respiratoire dans la prise en charge de la bronchopneumopathie chronique obstructive F. Chaaibate ∗ , W. El Khattabi , L. Najah , H. Jabri , H. Afif Service des maladies respiratoires, hôpital 20 août CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (F. Chaaibate) Introduction La kinésithérapie respiratoire fait partie de la réhabilitation respiratoire (RR) conduit de fac ¸on personnalisée, elle permet l’amélioration de la prise en charge des patients atteints de BPCO tout en diminuant le recours non programmé aux structures de soins. Méthodes Il s’agit d’un essai clinique randomisé réalisé sur 56 patients porteurs de BPCO stable confirmée et qui étaient assignés soit au groupe « intervention » (G1 : 26 patients) bénéficiant d’une kinésithérapie de renforcement musculaire 2 fois par semaine pendant 6 semaines, soit au groupe témoin (G2 : 30 patients) pratiquant uniquement une activité physique régulière. Les paramètres étudiés étaient le stade de la dyspnée, le test HAD, le test de marche de 6 min, le stade et le grade de la maladie (GOLD) et la gazométrie artérielle. Les données sont analysées par le logiciel SPSS 16.0. Résultats Tous les patients étaient de sexe masculin, tabagiques chroniques sevrés dans 94,6 % des cas. L’ancienneté de la maladie semblable dans les deux groupes était plus de 5 ans dans 19,6 % des cas. Tous les patients étaient dyspnéiques. La BPCO était très sévère chez 16,1 % des patients, classée grade D dans 14,3 % des cas. Le traitement de fond était basé sur l’association LABA + association corticothérapie inhalée et bronchodilatateur de longue durée d’action dans 35,7 % des cas. Nous avons noté une amélioration de la dyspnée de 73,7 % (G1) vs 26,3 % (G2) (p = 0,011), jugée importante dans 21,4 % (G1) vs 0 % (G2) (p = 0,29). Le score d’anxiété a diminué de 0,61 (G1) vs 0,03 (G2) soit p = 0,009. La moyenne de différence du test de marche de 6 min est de 41,53 (G1) vs 20 (G2) (p = 0,041). Les patients ont récupéré après les 6 semaines de renforcement musculaire 7,15 % de leur VEMS (G1) vs 0,6 % (G2) soit p = 0,003. De même, ils ont augmenté leur saturation de 1,13 % (G1) vs 0,36 % (G2), soit p = 0,055. Dans le (G1), la PaO2 s’est améliorée de 6,12 % vs 0,15 % (G2) (p = 0,092) ainsi que la PaCO2 a diminué de 3,13 (G1) vs 0,26 (G2) (p = 0,0001). À l’analyse multivariée, nous avons trouvé des valeurs statistiquement significatives entre les deux groupes concernant tous les paramètres étudiés. Conclusion À travers ce travail nous concluons que la kinésithérapie de renforcement musculaire a un effet bénéfique sur les symptômes de dyspnée ainsi que l’activité globale des patients, d’où la nécessité de l’introduire dans la prise en charge des patients souffrant de BPCO. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.633 629
Haut débit nasal à domicile chez les patients insuffisants respiratoires chroniques obstructifs hypersécrétant N. Di Stefano ∗ , J.M. Arnal Sainte-Musse, Toulon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Di Stefano) Introduction Le traitement par haut débit nasal (high flow nasal canula [HFNC]) humidifie les voies aériennes ce qui améliore la clairance mucociliaire et pourrait diminuer le nombre d’exacerbations