Effets indésirables du transfert ganglionnaire autologue au cours des lymphœdèmes des membres. À propos de 26 patients

Effets indésirables du transfert ganglionnaire autologue au cours des lymphœdèmes des membres. À propos de 26 patients

Communications orales 0,7—1,8]. Il s’agit de 12 TVP distales, quatre TVP musculaires et une TVS. Aucune TVP proximale ni embolie pulmonaire n’a été ob...

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Communications orales 0,7—1,8]. Il s’agit de 12 TVP distales, quatre TVP musculaires et une TVS. Aucune TVP proximale ni embolie pulmonaire n’a été observée. La prescription d’une thromboprophylaxie était conforme aux recommandations de l’association dans 76 % [IC95 % 74—78] des cas. En analyse complémentaire, un nouvel algorithme a été proposé : un traitement préventif devrait être prescrit si le patient ne peut pas faire trois pas après la pose de son plâtre ou de son attelle ET s’il a au moins un facteur de risque parmi âge ≥ 45 ans, cancer, contraception orale, ATCD personnel de MTE. Selon cette nouvelle définition, parmi les patients cibles, 36 % devraient recevoir une prescription d’HBPM. Conclusion.— Avec une thromboprophylaxie globalement adaptée, l’incidence de MTE après traumatologie non chirurgicale du ski est faible. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.059 CO15

Stratégie diagnostique de l’embolie pulmonaire non grave. Enquête de pratique A. Daoudi , C. Durant , L. Avenin , H. Bensahla , D. Farge-Bancel Service de médecine interne et pathologie vasculaire, hôpital Saint-Louis, Paris, France Mots clés : Diagnostic ; Embolie Introduction.— La stratégie diagnostique de l’embolie pulmonaire basée sur les scores de prédiction clinique est actuellement validée. Nous avons réalisé une enquête pratique, afin d’apprécier l’application de ces algorithmes décisionnels sur le terrain. Matériel et méthodes.— Enquête de pratique, déclarative ciblée sur les différentes étapes de l’algorithme décisionnel. Questionnaire avec questions fermées, adressé par courrier électronique, aux praticiens exerc ¸ant ou participant à la permanence des soins, dans des services d’accueil d’urgence, par le biais de mailing liste national et des collèges régionaux. Comparaison des items étudiés avec les étapes de la stratégie diagnostique actuelle. Résultats.— Au total 113 réponses, par retour électronique et courrier postal. Quatre-vingt-quatorze pour cent (106) exercent dans une structure d’urgence, 6 % (7) participent à la permanence des soins. Dans notre enquête 75 % des praticiens interrogés ne disposent pas de protocole écrit et validé sur la stratégie diagnostique de l’embolie pulmonaire. Cinquante-cinq pour cent des médecins se basent sur la stratégie implicite, 21 % explicite et 24 % utilisent les deux. Cinquante-six pour cent des praticiens n’utilisent aucun score de probabilité clinique validé. Cinquante-deux pour cent des praticiens ne connaissent pas la technique de dosage des D-dimères de leur laboratoire. Si les D-dimères sont négatifs, 62 % affirment éliminer l’embolie pulmonaire seulement en cas de probabilité clinique faible. Cinquante-cinq pour cent des médecins prescrivent les HBPM en première intention, l’héparine non fractionné représente 35 % des traitements de première intention, et la formation continue est souhaitée par 98 % d’entre eux. Conclusion.— Cette enquête a permis d’observer que l’adhésion à cette stratégie reste insuffisante, elle est limitée à un seul patient sur quatre dans notre étude. L’utilisation d’algorithmes validés permet une sécurité diagnostique supérieure à l’approche implicite, elle sera facilitée par la mise à disposition de protocoles établis. Le manque d’exhaustivité des résultats constatés est probablement lié au choix de nos critères insuffisamment discriminants. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.060

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Effets indésirables du transfert ganglionnaire autologue au cours des lymphœdèmes des membres. À propos de 26 patients

M. Blanchard , M. Arrault , A. Yannoutsos , S. Vignes ∗ Unité de lymphologie, centre de référence des maladies vasculaires rares (lymphœdèmes primaires), hôpital Cognacq-Jay, 15, rue Eugène-Millon, Paris, France ∗ Auteur

correspondant.

Mots clés : Lymphœdème ; Transplantation ganglionnaire autologue Introduction.— Le traitement des lymphœdèmes des membres est symptomatique et repose sur la physiothérapie décongestive dont les deux piliers sont le bandage monotype peu élastique et la compression élastique. De nombreuses techniques chirurgicales ont été proposées et en particulier le transfert ganglionnaire autologue. Objectif.— Étudier les effets indésirables du transfert ganglionnaire autologue au cours des lymphœdèmes des membres. Patients et méthodes.— De janvier 2005 à juin 2012, tous les patients consécutifs suivis pour un lymphœdème des membres et ayant été opérés ont été inclus. Résultats.— Il s’agissait de 26 patients (22 femmes, quatre hommes), d’âge moyen 48 ans lors de la transplantation ganglionnaire autologue effectuée pour un lymphœdème du membre supérieur après cancer du sein (n = 14), du membre inférieur après traitement de cancers pelviens (n = 7) ou primaire du membre inférieur (n = 5). Sept patients ont eu deux transplantations ganglionnaires, un trois et quatre une liposuccion avec un total de prélèvements au niveau des sites donneurs, inguinaux (n = 21), axillaires (n = 13). Des effets indésirables étaient notés chez 12 patients : lymphœdème du membre dans le territoire du site donneur (n = 6), lymphocèle (n = 5), hydrocèle nécessitant un traitement chirurgical (n = 1), douleurs chroniques (n = 4) ou hypoesthésie du site donneur (n = 1), sepsis postopératoire avec spondylodiscite (n = 1), douleurs persistantes sur le membre ayant le lymphœdème (n = 3), aggravation d’une plexopathie radique pré-existante (n = 2). Le pourcentage d’excès de volume du lymphœdème par rapport au membre controlatéral était de 40 % cinq mois avant et de 38 % 48 mois après la transplantation ganglionnaire (NS). Le traitement au long cours du lymphœdème comportait le port d’une compression élastique dans tous les cas, des drainages lymphatiques manuels (n = 25) et des autobandages réguliers (n = 24). Conclusion.— La transposition ganglionnaire autologue au cours des lymphœdèmes des membres entraîne des effets indésirables souvent irréversibles. Il est donc nécessaire d’évaluer l’efficacité de cette technique pour en apprécier le rapport bénéfice/ risque. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.061 CO17

Réversion de l’effet anticoagulant du rivaroxaban par des agents non spécifiques — étude ex vivo randomisée en cross-over chez le volontaire sain G. Pernod , R. Marlu , E. Hodaj , A. Paris , P. Albaladejo , J.-L. Crackowski CIC Inserm 03, médecine vasculaire, laboratoire d’hématologie, département d’anesthésie réanimation, CHU de Grenoble, France Mots clés : Rivaroxaban ; Réversion Les nouveaux anticoagulants, dabigatran et rivaroxaban, peuvent être responsables de complications hémorragiques. Comme pour tout anticoagulant, ces hémorragies peuvent être délicates à traiter, surtout en l’absence d’antidote.