Errance diagnostique d’un état de mal épileptique non convulsif de novo masqué par une psychose puerpérale

Errance diagnostique d’un état de mal épileptique non convulsif de novo masqué par une psychose puerpérale

A20 r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 2 S ( 2 0 1 6 ) A5–A53 Résultats Durant la période d’étude, 1753 patients ont été admis dans notre service...

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r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 2 S ( 2 0 1 6 ) A5–A53

Résultats Durant la période d’étude, 1753 patients ont été admis dans notre service ; 39 cas d’épilepsie du sujet âgé ont été diagnostiqués, soit 2,2 % des malades dans le service. L’âge moyen était de 63 ans avec des extrêmes de 50 à 84 ans. Les crises partielles étaient les plus représentées, soit 69,23 % des cas. Une épilepsie symptomatique a été retrouvée chez 82,1 % des patients ; 18 % des patients n’avaient pas d’étiologie bien déterminée. Discussion Les étiologies étaient dominées par les causes vasculaires, soit 64,1 % (25) des cas. Un traitement a été mis en route chez tous nos patients avec un succès après 6 mois. Le valproate de sodium (VPA) a été la molécule la plus prescrite en première intention soit 51,3 % (20) des patients, suivi de la carbamazépine (41 %). Conclusion Cette étude confirme la fréquence de cette affection dans cette tranche d’âge. Au vu de la polypathologie du sujet âgé, cette affection nécessitera une prise en charge pluridisciplinaire. Mots clés Épilepsie ; Sujet âgé ; Épilepsie vasculaire Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.038 B17

Errance diagnostique d’un état de mal épileptique non convulsif de novo masqué par une psychose puerpérale

Sun Son Well Born Bompangue Kanga ∗ , Mohamed Amine Mnaili , Youssouf Benmoh , Nabil Abida , Yahya Hsaini , Ahmed Bourazza Neurologie, hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Son Well Born Bompangue Kanga) Introduction Les états de mal épileptique (EME) non convulsifs peuvent être non confusionnels ou confusionnels. Ils surviennent de diverses manières dont certaines peuvent être masquées par d’autres états pathologiques tels une psychose puerpérale. Observation Patiente âgée de 19 ans, sans antécédents pathologiques notables qui présenta dans les suites d’un accouchement normal, un épisode psychotique aigu comportant une confusion mentale, une désorientation temporospatiale, une insomnie et une indifférence dans un fond anxieux. Elle fut initialement hospitalisée en psychiatrie et mise sous antidépresseurs pendant un mois sans amélioration. Cette orientation fut redressée après une consultation neurologique et un électroencéphalogramme (EEG) qui trouva un état de mal épileptique infraclinique. L’évolution sous antiépileptiques fut satisfaisante sur le plan clinique (reprise du contact) et électrique (disparition des anomalies épileptiques d’état de mal). Discussion Une grossesse peut survenir chez des patients porteurs de maladies neurologiques. Aussi, ces derniers peuvent se voir dans les états gravidiques. Elles peuvent être soit bénignes ; soit graves, responsable d’environ 1/3 des décès maternels. L’éclampsie et les accidents vasculaires cérébraux sont les plus fréquents. Les circonstances déclenchantes incriminées sont le stress, les troubles du sommeil, l’hyperventilation (Beaumanoir et al.). Conclusion Bien que rare, l’épilepsie du post-partum doit être recherchée devant tout tableau psychotique du post-partum dont l’étiologie n’est pas encore retrouvée. Mots clés Épilepsie état de mal ; Psychose puerpérale ; Antiépileptiques

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.039 B18

Épilepsie au cours des thromboses veineuses cérébrales Sawsan Daoud Neurologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie Adresse e-mail : [email protected] Introduction La thrombose veineuse cérébrale (TVC) est une maladie rare mais gravissime dont les aspects cliniques sont divers. Les crises épileptiques (CE) constituent l’une des manifestations les plus fréquemment rencontrées. Objectifs Nous proposons d’étudier les particularités sémiologiques, thérapeutiques et évolutives des crises épileptiques en rapport avec une TVC ainsi que les facteurs de risques (FDR) de cette entité. Patients et méthodes C’est une étude rétrospective incluant les patients suivis sur une période de 15 ans (2000–2015) qui ont présenté une CE dans le cadre d’une TVC. Tous les patients ont bénéficié d’une imagerie cérébrale (une TDM ou une IRM) et d’un EEG. La cause et le territoire de la TVC ont été étudiés ainsi que les particularités sémiologiques et évolutives des CE. Tous les patients ont été mis sous traitement antiépileptique (TAE). Résultats L’âge moyen était de 34 ans et le sex-ratio de 5,6 (17 F/3 H). La thrombose prédominait au sinus sagittal supérieur (43 %). Une atteinte parenchymateuse était notée dans 75 % des cas dont ¾ était hémorragique, intéressant le lobe frontal ou pariétal dans tous les cas. Les CE étaient précursives dans 60 % des cas, précoces dans 30 % et tardives dans 10 % des cas. Les crises étaient focales dans la moitié des cas. L’EEG a montré un ralentissement dans 25 % des cas. Tous les patients étaient mis sous TAE. Discussion Les CE constituent le signe révélateur de la TVC dans 31 % des cas. Quarante-quatre pour cent des patients présentent une CE précoce et 9 % une CE tardive. Certains facteurs sont pourvoyeurs de survenue de CE : le siège sustentoriel de la thrombose, l’atteinte du sinus sagittal supérieur, les complications hémorragiques frontopariétales et l’association à des signes neurologiques focaux. L’issue, après une CE est caractérisée par une plus grande morbi-mortalité. Conclusion La mise en jeux du pronostic vital après une CE au cours des TVC incite à dépister les lésions les plus prédictives de survenue de comitialité et pouvant être justiciables d’un traitement préventif. Mots clés TVC ; Épilepsie ; Risque Déclaration de liens d’intérêts L’auteur n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.040 B19

Deux cas d’encéphalopathie épileptique post-infectieuse chez l’adulte : FIRES ?

Kévin Bigaut 1,∗ , Behr Charles 1 , Benoît Lhermitte 2 , Alexander Timoffef 3 , Maria-Paola Valenti 1 , Jérôme De Seze 1 , Edouard Hirsch 1 1 Département de neurologie, CHRU, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg 2 Service de pathologie, CHRU, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg 3 Département de neurochirurgie, CHRU, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg